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    Les spéléologues carombais.

Il y avait à Caromb, dans les années cinquante, un groupe de spéléologues dirigé par M. Chiappini.

Ce groupe participait à toutes les expéditions organisées par les associations vauclusiennes et possédait un équipement important d’échelles pliantes, casques à lampe frontale, cordes, et autre matériel spécialisé.
Mon père en faisait partie et était très assidu, ne ratant aucune sortie de ce groupe.
Plus tard,  il devint président du groupe carombais et le stock de matériel, les cartes, les relevés de grotte furent entreposés dans la maison familiale.

J’ai souvent entendu dire que ce groupe avait failli découvrir l’Aven d’Orgnac, aven qui leur avait été signalé mais qu’il ne trouvèrent pas lors d’une recherche dominicale.

Je me souviens des soirées passées à consulter les nombreux plans de grottes de la région, de l’expédition du côté de Nyons avec les hommes-grenouilles du club d’Apt pour découvrir une rivière souterraine. Après avoir équipé les plongeurs, les avoir vu disparaître dans la rivière, au fond de la grotte, nous attendions, inquiets de leur audace, qu’ils reviennent, car nos appels, par une corde tendue dans l’eau, étaient restés sans réponse. Les minutes d’attente, au fond de cette grotte, à épier le moindre frémissement de ce lac souterrain, nous avaient paru bien longues. Mais ils étaient revenus sans problème et seule la corde avait été coincée par un rocher.

Il m’emmena voir le commandant Cousteau qui explorait la Fontaine de Vaucluse à l’aide d’une petite  caméra embarquée dans un sous-marin téléguidé. Nous avions droit, le soir, à la mairie de Fontaine de Vaucluse, à participer, en tant que spéléologues locaux, aux séances de commentaires sur les images acquises dans la journée, par le commandant Cousteau, lui-même. Pour rien au monde nous n’aurions manqué ces soirées.

Bien d’autres expéditions me reviennent à l’esprit. Celle de l’Aven Jean Nouveau, sur le plateau de Sault, où, un peu plus «grand », je passais ma journée à descendre et à remonter les hommes en tournant les manivelles d’un treuil installé au-dessus d’un puits vertical. Il s’agissait le colorer la rivière souterraine pour mesurer le temps mis par l’eau pour ressurgir à la Fontaine-de-Vaucluse. Et de cette frayeur lorsque le médecin de Caromb, M. Latombe, en visite avec son épouse et ses enfants, voulu descendre dans le puits : Après l’avoir descendu sur quelques dizaines de mètres, quelqu’un avait trouvé que le filin qui le soutenait n’était pas très « tendu ». Panique, remonté en catastrophe, pour le voir réapparaître au bout de quelques minutes, étonné d’être remonté aussi vite. Il est vrai qu’il n’était pas bien lourd !

    
Et cette dernière histoire d’un copain de papa dont je tairai le nom, qui était resté coincé dans une grotte, au Paty. Son épouse, ne l’ayant pas vu rentré le soir, était venue avertir mon père qu’il était allé « faire un tour », tout seul dans les grottes. Papa était parti, l’avait retrouvé, l’avais sorti et ramené chez lui. Evidemment, nous attendions à la maison, le dénouement de cette histoire. Passions, …

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