Au début des années
50, à l’aube d’un matin d’automne, en ouvrant la fenêtre de
ma chambre j’ai vu tous les chevaux de Caromb sur la place de village ; un
grand nombre de chevaux de trait amenés là par tous les cultivateurs
pour un contrôle vétérinaire.
C’était beau, irréel, avec toutes ces bêtes soufflant
de la vapeur dans le froid matinal et la brume.
La Place de l’Eglise était
remplie de chevaux et d'agriculteurs attendant leur tour pour ce contrôle.