Branche maternelle: Les Valla.

Jacques Valla, mon grand-père.

1890 - 1914 :

Lorsqu'il a 2 ans, retour de la famille Valla à Sampeyre (1892). A l’âge de 12 ans, Papi Valla fait "la plonge", puis la cuisine à Toulon, avec son cousin germain, le père d'Antoine Valla, celui qui tenait le bar lorsque j' étais gosse, et dont la fille Annie était la filleule de maman. Papi Valla était donc à Toulon à partir de 1902.

Avant la guerre, comme beaucoup d’autre berlingognes, Etienne Richard (Bourre) travaille à Caromb, chez Mr Maillet. Travail saisonnier ? En 1910, il se marie avec la tante (et marraine) de Maman Boero Catherine. Ils sont à Toulon à cette époque, accompagnée de la sœur de la marraine, ma future grand-mère, Marguerite. Les Boero étaient 3 sœurs : Ma grand-mère Marguerite, ma tante Marie et la marraine de maman, Catherine.

En 1915, mon grand père Valla épouse ma grand mère Boero, à la mairie de Toulon: l’acte de mariage, du 19 juin 1915 est enregistré sous le numéro 248, année 1915, à la mairie de Toulon. Il indique que l’époux est limonadier et domicilié à Toulon. Il a alors 25 ans et son épouse n’a que 19 ans.

Pendant la guerre de 14-18, ils sont tous à Toulon et Etienne Richard reconnaît, par hasard, son ancien patron, Maillet de Caromb, et l’invite chez lui.

1915 - 1945

Après la guerre de 14, entre 1915 et 1920, le parrain et la marraine de maman s'installent à Avignon, où ils prennent un magasin de coutellerie, rue Carnot, et mes grands-parents maternels suivent le mouvement. Grand-père Valla est garçon de café ou serveur de restaurant dans plusieurs restaurants d'Avignon.

En 1925, naissance de ma mère, le 14 mars, à Avignon.

Ma tante, Simone Valla naît le 20 oct. 1928.

Vers 30-31, maman et tati Simone passent leurs vacances à Chiazale, avec leur parrain et marraine d’Avignon, dans la maison des Bourre (en haut et à gauche du village). Le voyage se faisait par le col de Larche. La route finissait alors aux villages d’en bas, et ils laissaient leur voiture chez les Bonnards, à la Ruà la Guiézo. Ils montaient à pied jusqu’à Chiazale et se faisaient prêter un mulet pour monter bagages et provisions. A cette époque, dans le village, chacun faisait encore son pain dans le four communal. Ils passent même quinze jours aux granges de l’Autaret. Maman a alors 5 ou 6 ans et couche dans l’étable, au milieu des poules,...

Les Bonnard, Lucien et son épouse Marguerite (Richard, sœur de tante Alfrédine) étaient venus s’installer à Toulon et ils étaient très proches du parrain et de la marraine. Les parents étaient restés à Blins, alors que son oncle était aussi à Toulon, tandis que sa tante était à Sospel.

Pour rester sur la branche des Richard, Tante Afrédine, Marguerite Bonnard, Lucie levet, Elise Richard (Trousset) à Gardanne, étaient sœurs.

Vers 1931, connaissant le village de Caromb, venant y voir son ancien patron (Maillet), et les affaires de la coutellerie marchant bien, le parrain de maman, Richard Etienne et sa femme font bâtir une maison, chemin de Malaucène, actuelle maison de d'Antoine Gallian, père de Lucien Gallian . Ils laissent le commerce en gérance à l’aîné des Bourre (Guillaume Richard) vers 1930. Ce dernier, ayant eu quelques problèmes (accident d’un enfant happé par le Tram à Avignon, et, suite à cela, sa femme étant devenue folle) tombe malade, et les propriétaires doivent reprendre le magasin de coutellerie. Ils viennent le week-end à Caromb.

Papi Valla s'installe à Caromb en 1929-30 et achète le café du Casino. Maman est à l'école de Caromb, tati Simone aussi.

 
1932 est d’une grande tristesse pour les Valla-Boéro :

Marguerite Boéro, ma grand-mère, décède le 2 mai 1932, à 12H, à Caromb ( Acte N°13,1932).

Lors du décès de leur maman ma mère a 7 ans et tati Simone, 3 ans et demi. Maman et Tati vont vivre chez leur parrain et marraine à Avignon. Période de rigueur car la marraine est très "à cheval" sur les principes (tenue, poussière, tout doit être "au carré".).

En 1932, papi Valla vend le café de Caromb pour retourner à Avignon.

En 1939, il va aux Sources, face aux remparts, à Avignon.

En 1942, la marraine, puis le parrain de maman meurent à quelques jours d'intervalle, sans que leurs affaires soient réglées et l'héritage est partagé entre les Richard (Bourre).

En 1943, Papi Valla, poussé par ses filles, revient à Caromb où il prend l'autre café, celui du Cours. Pendant la guerre, il fait mont et merveille pour nourrir ses clients qui ne paient pas toujours. Transport de nourriture en vélo, avec contrôle par les Allemands,... Vol du vélo lors de la débâcle et reprise du même vélo le lendemain lorsque, par hasard, le voleur vient manger au restaurant de Papi. Histoires racontée directement par mon grand-père.

1945 - 1963

Papi Valla va à Carpentras vers 1945 et rencontre tata Marthe Laborel. Mariage vers 1944. Il achète la maison de la rue Terradou. Il aide, financièrement, les Topia qui se lancent dans la construction de HLM à Carpentras, juste après la guerre.

Maman et Papa se marient en 1945. Papi Valla reprend les Sources comme gérant et, ensuite l’achète, à moitié avec M. Germain Longi.

Les Sources, à Avignon

Il revend sa part à M. Germain Longi vers 1955.

Retraite à Carpentras, dans la maison rue Terradou, où en 1958, je viens habiter avec lui et tata Marthe, lorsque je rentre en 6 ^ième , au Collège _ Entrée au Collège sur le porte bagage de son vélo _

Il fait des remplacements comme chef de cuisine les Lundis au restaurant du Cours.

Rue de la République, Carpentras

Tata Marthe meurt en 1960, subitement, chez son coiffeur, et j’apprends cela, le soir à la sortie du Collège. Papi Valla reste rue Terradou, à Carpentras, et monte le week-end en car à Caromb, toujours avec un bon plat cuisiné (langoustes à l’américaine …).

Papi Valla meurt le 8 mars 1963, à Montpellier, à 73 ans.
 

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