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Quelques traces du nom patronyme.
        Nos familles se sont développées dans les Alpes occidentales. Le peuplement initial, les premiers occupants de la région, leur lente pénétration dans les hautes vallées alpines puis leur évolution, sont présentés dans la partie historique de la commune de Bellino. Sur une base Celto-Ligure, plutôt Ligure, les invasions successives n’ont laissé que peu de traces.
        Nos familles se sont constituées à partir de ce peuple alpin, là haut, sur la crête des Alpes. En tout cas, il est fortement probable que nos ancêtres sont nés entre le Rhône et le Pô, entre le Lac Léman et la Méditerranée, pour reprendre une image utilisée par un auteur ami.

        Leur présence dans d’autres régions n’est pas prouvée.

        Avant de rencontrer, dans les Archives, les premiers noms qui nous intéressent, au XIIIe siècle, c’est le grand trou noir généalogique. Il n’existe pas de traces écrites ; seules quelques vagues descriptions des peuples par les auteurs anciens. Cependant l’histoire a déjà modelé les caractéristiques physiques, la langue, les coutumes de nos ancêtres. L’environnement géographique, les montagnes, le climat, ont déjà forgé un mode de vie adapté à ces conditions difficiles.

        Le Moyen Âge est vide de documents. Les gens du peuple sont anonymes. Il y a de grandes chances pour qu’à l’époque et jusqu’à l’an 1000, nos ancêtres soient des paysans, des éleveurs de bétail, de coq, si on se réfère au nom patronyme, payant peut être quelques redevances à un seigneur, à un comte, un marquis ou à un évêque. Nous ne noterons pas de noms illustres dans cette période et la majorité de la population ne laisse pas de traces, ni de pistes sérieuses pour des recherches familiales.

        La haute vallée Varaita et Bellino sont depuis longtemps dans une zone frontière, aux limites du royaume de Provence, du Dauphiné et de la Marche de Turin lorsque l’on arrive au deuxième millénaire.

 
 

Les Origines connues : XIIIe siècle.
        C’est grâce aux documents de "révision  des feux", sorte de recensement des familles ordonné par les seigneurs pour établir l’impôt féodal, que nous connaissons, aujourd’hui, les plus vieilles références à nos familles. Il faut attendre l’apparition des Dauphins en Briançonnais et en haute vallée Varaita et les premiers actes féodaux entre ces seigneurs et les populations, pour avoir des preuves réelles, transmises à travers le temps, de la présence de nos familles dans ces régions.

- Le Queyras:

        En 1262, suite à un arbitrage du Dauphin lors d’un différent entre notables de Briançon, un acte est rédigé, réglant les rapports entre les Briançonnais et le Dauphin. Conservant leurs droits traditionnels, les Briançonnais prêtent serment de fidélité au Dauphin et s’engagent à le servir.

        Dés 1260/1265, nous constatons, dans les archives, que nos familles sont présentes dans le Queyras : On retrouve, parmi les noms des délégués de paroisse ou de communautés pour les déclarations des redevances du Queyras, des Arnaud, des Brun, un Roux, des Martin, un Richard ou encore un Martin.

 
 

1260 : Arnaudi Jean (562) à Ristolas ou Château Queyras
1260 : Arnaudi Daniel (563) à Ristolas ou Château Queyras
1260 : Arnaudi Jo (564) à Ristolas ou Château Queyras
1260 : Bruni Daniel (565) à Château Queyras
1260 : Roux Pierre (566) à Molines (Queyras)
1260 : Martini x (567) à Molines (Queyras)
1260/65 : Richardi Guillaume (568) à St Véran (Queyras)
1260/65 : Martini Jean (569) à St Véran (Queyras)

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