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XIVe siècle :

- En Queyras

        Lorsque les habitants du Queyras rendent hommage au Dauphin en 1332, et deviennent donc Dauphinois, une personne au moins de chaque famille doit signer l’acte d’hommage. Cet acte nous permet de constater à nouveau les même noms de famille, avec en plus les suivants:
1332 : Galliani Stephane (461) à Château Queyras.
1332 : Galiani Johannes (462) à Château Queyras
1332 : Bruni (570) à Château Queyras
1332 : Martini (plusieurs prénoms) (571) à Château Queyras
1332 : Arnaudi x (572) à St Véran
1332 : Richardi (plusieurs prénoms) (575) à St Véran, Abries et Aiguilles
        La plus vieille référence, connue à ce jour, au nom de Gallian, date donc de 1332.

        Notons l’orthographe du nom GALLIAN / GALIAN, avec deux "L" et avec un seul "L".
        Est-ce une erreur d’orthographe ou la preuve que les deux orthographes existaient déjà à cette époque ?

        Il ne fait aucun doute que nos familles existent dans ces vallées alpines et on sait qu’à cette époque les mouvements entre ces vallées dauphinoises et celles du Piémont sont très fréquents. Il est facile d’imaginer que c’est là que se trouve le berceau de nos familles, des deux côtés de la crête des Alpes.

        Sont-ils là depuis longtemps ? L’histoire nous a montré que la population des Alpes s’est développée très tôt avec des périodes difficiles et des périodes plus fastes. Les épidémies, les calamiés naturelles, ont entrainé des variations importantes des populations.

        L’arrivée de nouvelles populations, au Moyen-Âge, reste limitée.

        Certains pensent qu’un mouvement de population, à la fin du Catharisme, venu du Sud Ouest ou du Languedoc, aurait apporté de nouvelles familles dans nos vallées, entre 1200 et 1300. Il est vrai que de nombreuses familles cathares ont émigrés vers l’Italie. Nous trouverons plus tard des traces de ces anciens cathares, devenus protestants ou Vaudois dans quelques vallées situées plus au nord que le Val Varaita. Mais il n’y a pas de traces certaines d’une telle présence dans le Val Varaita, ni dans le Queyras.
        Pourtant certains commentaires récents de chirurgiens sur la constitution osseuse de certaines personnes originaires du Val Varaita peuvent laisser rêveurs. Elle leur paraît typique des personnes originaires du Sud Ouest

        Pour ajouter un dernier point sur une origine possible dans cette région, notons la présence de "Gallian" dans le Tarn au début du XXeme siècle. Elle me semble liée aux grandes émigrations de la fin du XIXeme, car un grand nombre d’italiens sont venus coloniser quelques département du Sud-Ouest..

        Seulement six années après être devenu Dauphinois, nos ancêtres du Queyras, deviennent Français.(1338), lors du rattachement du Viennois/Dauphiné au premier fils du roi de France. La France arrive alors jusqu’aux crêtes des Alpes. De l’autre côté, le Val Varaita dépend alors du Marquisat de Saluces. La haute vallée Varaita, la Castellata est cédée au Dauphin, donc à la France, à cette époque. Cela se fait en plusieurs étapes, et il nous reste quelques traces précises de ces événements :

 
 

- La Castellata et Bellino, Val Varaita :

        De cette cession de la Castellata au Dauphin, il reste un intéressant document
        "Homagium homninum Castellanie Castri Delphini et Pontis " du 13 septembre 1363, signé au Queyras.
        Voici le début de cet acte :

acte1

L'acte distingue socialement la population du moment en trois catégories :

  • 22 nobles (nobili),
  • 13 francs (franchi)
  • 167 hommes du peuple (popolani);
        Ce document décrit leurs prérogatives respectives: les nobles embrassent le seigneur, les francs s’agenouillent et baisent la main, l’homme du peuple agenouillé embrasse le pouce des deux mains du seigneur.

Les noms de famille des chefs de famille signataires sont les suivants:
 

Nobili: Aste, Bauduini, Beroardi, Bonabelli, Canalis, De Filia, Falconis,

Jartousi, Jausana, Jaussana, Leydeti, Loydeti, Morelli, Rodulphi.

Franchi: Bessonis, Ceste, Chabaudi, Chays, De Filia, Donadei, Jarcousi, Viviani.
Popolani: Abram, Adam, Affusi, Alamandi, Alaysi, Alaysie, Albergati, Albuini, Alexandri, Amfosi, Arnaudi, Bacallarij, Barberij, Baridan, Bealis, Belli, Beralis, Berardi, Bernardi, Bertrandi, Bessoni, Bessonis, Bigardi, Bomani, Bonardi, Botzon, Bruni, Bues, Caille, Capelli, Cavalerij, Caylle, Chavalerij, Dardisson, de Baudon, de Beali, de Chaudanis, de Confortin, de Garnier, de Guibaut de Jaymet, de Lec, de Menalvache, de Payrache, de Peyrache, de Pier, de Pyer, de Pyert, de Raussa, Do, Donete, Fabri, Falconi, Falconis, Garnerij, Gauteri, Georgij, Gondre, Guillermi, Helisie, Homo Hominis, Jarcousi, Jordani, Juvenis, Lamberti, Laurentij, Leonardi, Leonis, Leveti, Loneti, Magneti, Maynardi, Medici, Meel, Michaelis, Molineri, Molinerij, Muleti, Pascalis, Pauli, Payrani, Pelliceri, Pellicerij, Peroncelli, Picha-Ferret, Poncij, Posterle, Provincialis, Pyer, Ranili, Reynaudi, Ricalis, Richardi, Rollandi, Romani, Rualis, Salvaiginus, Salvaing, Scemandi, Stemandi, Stephani, Tholosani, Tolosani, Varille, Vassallotti, Vercherie, Villa, Viviani, Ysoardi, Willermi.[4]


        Parmi les 202 noms cités dans cet acte, pas de Gallian, mais déjà, les autres noms de nos ancêtres apparaissent: les Levet, les Richard, les Peyrache, les Bruns sont là ! Pourtant, en dernière partie de l’acte apparaît le nom de Joannes Galiani (Gallian ), présent lors de la remise de l’acte au représentant du Dauphin, à Embrun. Ce Joannes Galiani, est-il celui que l’ on a vu en 1332 à Château Queyras ?

        Si cela est le cas, nous devrons supposer qu’un mouvement transalpin postérieur à 1363 amènera les Gallian dans la Castellata, le Val Varaita.

        L’acte se termine par les chapitres suivants:

        " En ce qui concerne tous ceux qui ont été mentionnés plus haut, le seigneur (ou maître) désigné, exerçant sa fonction, demanda et réclama au nom du Dauphin, que lui soit fournis les documents officiels, par mon intermédiaire, moi, notaire mentionné plus bas."
        " Et ensuite, le seigneur désigné, tenant son rôle, et les témoins inscrits étant absents, devant moi, notaire mentionné plus bas, Petrus Bergaugzni et Joannes Galiani jurèrent et prêtèrent le même serment de fidélité et d’hommage."
        " Ces faits se passèrent au Quadracum (cadre?) du diocèse d’Embrun, dans le pré du seigneur Lentjonis Leutionis, expert en droit, en présence des seigneurs nobles Guidone Coperii, Aymaro Alamandi, soldat, Lentjone Leutionis mentionné plus haut et Odon de Calma, administrateur de Vienne et de Valence, appelés et sollicités en vue d’être témoin de ce qui a été énoncé préalablement"

        " Moi, Joannes Nicoleti, notaire public."

Voici la fin de cet acte :

acte2

        Par cet acte, la Castellata devient dauphinoise et française. Nos ancêtres de Bellino sont donc français à partir de 1363. Mais alors que la Haute Varaita passe à la France, le bas de la Vallée reste dépendante du Marquisat de Saluces et subit une période de crises.

        Toujours à Bellino, les actes nous dévoilent un Levet Chiaffredo en 1386. Maire de la Commune ?
        Notons encore un Antoine Galléan, notaire à Château-Queyras en 1389.( Le Queyras, Tivollier).

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