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Famille d’Hugues
de Caromb :
La famille noble des Hugues de
Caromb a la même origine languedocienne que les Hugues, barons de
Beaujeu. On connaît Pandulphe d’Hugues, damoiseau de Pouzols qui vivait
au tout début du XIe siècle. Cette famille s’établit
ensuite en Dauphiné, Provence et en Comtat Venaissin.
Guillaume d’Hugues fut archevêque
d’Embrun de 1612 à 1648 et fit beaucoup pour sa famille.
Son neveu David fut son héritier
et acheta la baronnie de Beaulieu en Provence vers 1630 et il s’y installa.
D’une branche cadette vinrent
deux rameaux, celui de Sérignan/Malaucène et celui de Caromb.
Quoique le point de jonction de
ce dernier rameau avec la branche aînée ne soit pas connu
par des actes authentiques, leur communauté d’origine est appuyée
sur celle du nom et des armes, sur les traditions constantes et sur la reconnaissance
officielle de l’archevêque d’Embrun et de François d’Hugues,
baron de Beaujeu.
Branche de Caromb :
Le lieutenant Jean-Joseph d’Hugues
, né à Caromb le 9 mars 1690, produisit devant le tribunal
de la rectorerie pontificale de Carpentras, en 1716, ses titres de noblesse,
par lesquels est constatée l’existence de ses ancêtres à
Caromb depuis au moins 1335, avec Jacques d’Hugues fils de Raimond. Ce lieutenant
avait un frère aîné, François Hyacinthe, qui
fut capitaine en 1716. Ils étaient fils de Jacques d’Hugues qui vivait
à Caromb
Depuis ces premiers ancêtres
de Caromb au XIVe siècle, on connaît Rostang d’Hugues, dont
le fils Jean fut co-seigneur de Vedène et rendit hommage au pouvoir
pontifical en 1363 et 1372.
Un autre Jean d’Hugues est Grand juge de Carpentras en 1427.
Un siècle plus tard, en
1560, Jacques d’Hugues fut nommé capitaine-châtelain d’Orpierre,
Tresclus et Montbrison par le prince d’Orange, Guillaume de Nassau, en remplacement
de son beau-frère Jean de Virieu. Voilà encore un nouveau
lien avec la principauté et ses princes. Ce Jacques d’Hugues fut par
ailleurs chargé de la garde et de la défense d’Orange contre
les "religionnaires" qui le firent prisonnier et lui imposèrent une
forte rançon. Le ravage et l’incendie de ses terres pendant les guerres
civiles achevèrent de le ruiner.
Par chance, son petit-fils Adam
d’Hugues fut aidé par l’archevêque d’Embrun qui l’attira près
de lui et le combla de faveurs. Après la mort du prélat, il
retourna à Avignon.
Branche de Malaucène
Quand à la branche de Malaucène,
ses biens furent pillés, ses titres et papiers de famille incendiés,
lors de la réunion du Comtat Venaissin à la France. Un certificat
de la municipalité de Malaucène et une reconnaissance de la
commission de liquidation établie à Avignon pour le payement
des indemnités et créances en sont la preuve. Cette
branche échappa à l’échafaud révolutionnaire
et Frédéric Joseph Hyacinthe d'Hugues-Du Quesne (Du Quesne,
du chef de sa mère) 1770-1829, qui était lieutenant en 1789,
devint maire d’Orange de 1820 à 1829. , Il fut promu chevalier de la
Légion d'honneur en 1825.
Cette famille portait : d’azur au lion d’or chargé de trois fasces
de gueules brochantes sur le tout et accompagné de trois étoiles
d’or rangées en chef. (Source : Annuaire de la noblesse de France
1862).
Les branches cadettes sont associées aux Febvrier, d’Astier de
Cromassières, Icard-Duquesne, Bignan, la Rouvière, Bertrand,
Pontbriant, de Georges de Guillaumont.
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