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    Préambule
  Introduction
  Géographie
L'Histoire :
 I  < 1200
 II  1200-1713
 III  1713-1861
 IV  >1861

Annexes
 Battagliola
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En italien
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Chapitre I.  Naissance de l’Italie (1861).
 

        Victor Emmanuel est proclamé roi d’Italie, à Turin, par plébiscite. Le petit comté de Savoie, que l’on a vu grandir, dans les chapitres précédents, qui est devenu duché,  royaume de Sicile puis royaume de Piémont-Sardaigne ou état sarde, donne son premier roi à l’Italie.

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        La Vénétie sera facilement obtenue, grâce aux bons offices de Napoléon III, à la suite de la guerre austro-prussienne en 1866.  Rome posera au contraire un triple problème : d'une part, le pape ne peut renoncer à un territoire qui appartient à l'Eglise ; d'autre part, les Italiens veulent faire de la ville leur capitale ; enfin, Napoléon III maintient à Rome la division française, souhaitant, pour des raisons de politique intérieure, en conserver la possession au pape, qu'il a laissé peu à peu dépouiller d'une partie de ses Etats.

        De 1860 à 1870, plusieurs solutions sont tour à tour envisagées :

  • la solution diplomatique. Cavour engage des pourparlers avec le pape ; sa mort les interrompt ;
  • la force. Rattazzi, son successeur, veut mettre Napoléon III devant le fait accompli : il lance Garibaldi contre Rome, mais, devant la colère de l’empereur, doit lui-même faire arrêter les garibaldiens, au combat de l'Aspromonte (1862) ;
  • le retour à la diplomatie. Minghetti, un modéré, lui succède ; aussi un accord est-il signé avec la France : par la Convention de septembre 1864, les Italiens renoncent à Rome, choisissent comme capitale Florence, et promettent de respecter, et, au besoin, de défendre le territoire pontifical. La France peu à peu, rappellera ses troupes ;
  • le retour à la force : Garibaldi rompt cet accord par sa tentative d'octobre 1867.Sous la pression des catholiques, Napoléon III envoie la division de Failly, qui disperse les Garibaldiens à Mentana, le 3 novembre 1867. Désormais, les Italiens sont intéressés à la chute de l’empire. La  question romaine empêche tout rapprochement sincère avec la France.
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Garibaldi

Ce chef des volontaires italiens
connu sous le nom des "chemises
rouges", à la tête de l'expédition 
des 1000, envahit la Sicile et
entre à Naples aux côtés
de Victor Emmanuel II

Musée du Risorgimento, Turin.

        Dès les premières défaites, en 1870, la division française à Rome est rappelée. Après la chute de Napoléon III, l'armée italienne entre à Rome (20 septembre), dont les habitants se prononcent pour l'annexion (2 octobre), par 139 687 voix contre 1507. Victor-Emmanuel s’installe, en juillet 1871, dans la ville qui devient capitale du royaume. Le pape refuse le bénéfice de la Loi des Garanties, qui lui donnait tous les droits d'un souverain, garantissait sa personne, lui permettait d'envoyer des nonces auprès des gouvernements étrangers et de recevoir des ambassadeurs, et lui consentait une rente annuelle importante. il se considère comme prisonnier dans son palais du Vatican.
        L’unité italienne est achevée. [8]
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1861 : l' Italie.
        L’unité italienne se terminera en 1918-19, par l’ajout de Trente et de Triestre.

        Nos vallées font partie du Piémont

a

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