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Les "La Plane", co-seigneurs
de Caromb ?
Dans la liste des seigneurs de Caromb,
il manquerait la famille de La Plane, si l‘on en croit Pithon-Curt .
Guillaume de La Plane acquit une
partie de la seigneurie de Caromb à la fin du XIVe siècle de
Latil de Mourmoiron, seigneur de Modène, d’Urban (à Beaumes),
la Roque-Henri (Roque-Alric) et de Caromb, et n’eut que des filles de son
épouse Philippine Naves. C’est donc son frère Audoïn qui
récupéra notre co-seigneurie et en rendit hommage au recteur
Odon de Villars le 12 janvier 1392 par acte passé devant le notaire
Jean Fabri de Carpentras.
Audoïn eut plusieurs enfants
de son épouse Marguerite de Sade (d’une famille qui deviendra très
célèbre par le "divin marquis"») dont un fils, Bermondet,
à son tour coseigneur de Caromb. Ce dernier, chevalier au service
du duc de Bretagne, augmenta ses armes (d’azur plein) d’un chef d’hermines,
honneur accordé par le duc pour service rendu. Il prêta hommage
seulement pour une partie de la seigneurie de Caumont que lui avait donné
sa tante, Catherine Sagnet et on ne trouve plus trace de la co-seigneurie
de Caromb dans un hommage rendu le 21 octobre 1426 au recteur Pierre Colini.
Pithon-Curt n’indique pas ce que
devint cette partie du Fief de Caromb.
On sait qu’à cette époque
la seigneurie est, au moins en partie, aux Peyre et qu’une autre partie appartenait
aux Baux.
Il nous faut donc questionner cette
possession. En premier, il est peu probable qu’une partie de Caromb ait appartenu
à la famille de Mourmoiron :
A la fin du XIVe siècle,
le Latil de Mormoiron qui aurait vendu une partie de Caromb serait le troisième
du nom. Le même Pithon-Curt ne lui donne pas d’autres fiefs que ceux
de Modène, Urbans, la Roque-Henry et Caumont.
J’en conclue qu’il est peu probable
que les La Plane fassent partie des seigneurs de Caromb, sans autre
preuve que l’acte de 1392.
La généalogie des "La Plane"
est donnée ci-après.
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