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Simiane-Camaret :
une grande famille carombaise .
En 1675, Jeanne-Françoise Camaret, fille et
héritière de Jean-Antoine Camaret et de Françoise Vendran
, une famille carombaise depuis quelques siècles, épouse dans
notre église, un illustre seigneur du voisinage, Charles de Simiane,
deuxième du nom, d’une branche cadette de cette grande famille. L’époux
est fils de Charles de Simiane et de Jeanne d’Urre de Mollans et a grandi
dans une famille qui cumule les titres : sieur d’Esparron,, de Truchenu,
…
Son père vient juste de justifier ses titres
de noblesse en produisant ses justificatifs généalogiques devant
le sieur du Gué, un intendant du Dauphiné qui est commissaire
du Conseil pour la recherche de la noblesse (1668) et a fait une carrière
militaire pour le duc de Savoie. Il a été colonel des Vieilles
Bandes de Savoie, un régiment commandé par son riche cousin
le marquis de Pianezze qui avait épousé une fille de la Maison
de Savoie.
Le jeune couple s’installe à Caromb après
ce mariage et y mène une vie tranquille en faisant de nombreux enfants
: six enfants exactement.
- L’aîné, qu’ils nomment Claude-Ignace-Joseph
deviendra évêque de St Paul-Trois-Châteaux en 1717, puis
abbé de l’abbaye de St Pierre-sur-Dive.
- Le second, Aléxis –Elzéar, sera seigneur
de Mollans et par un beau mariage ajoutera à ses titres ceux de seigneurs
de Montauban et d’Arpahon. Un deuxième mariage avec une fille de Valréas
l’éloignera de notre commune. Il aura une nombreuse progéniture
(9 enfants) qui continuera cette lignée des Simiane de Mollans, dit
Comte de Mollans.
- Reste quatre filles. Si la première, Anne-Marthe,
réussit à épouser un seigneur du coin, ses sœurs deviennent
religieuses, comme cela arrive souvent à l’époque dans les
grandes familles nobles. Marie-Anne et Madeleine rejoignent naturellement
les Ursulines de Caromb, alors que la dernière, Dauphine, elle aussi
Ursuline, va dans un couvent de Montélimar.
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