|
Les Barberini /
Barberin
Il ne s'agit
pas d'une famille carombaise, mais l'histoire des neveux du pape qui s'installèrent
à Pré Fantasti , histoire détaillée dans le tome
premier de l'histoire de Caromb, mérite un petit complément
:
On trouve trace, dans l’Histoire
de Malaucène du passage, le 22 janvier 1647, du cardinal François
Barberini, celui-là même qui s’installe à Caromb la
même année. Il est accompagné de l’évêque
de Vaison et se fait héberger chez le frère de ce dernier,
François Marie de Suarès, qui habite Malaucène. La
communauté locale lui offre un présent de confitures [153].
André de Richaut (1907-1968),
poète, nous a conté son histoire dans « la Barrette
Rouge » :
« La maison ( Pré Fantasti) avait été
le refuge d’un cardinal rebelle persécuté par le pape pendant
que celui-ci résidait à Avignon (il était en fait à
Rome). Après avoir soutenu un siège très long, aidé
par le diable, car le cardinal s’occupait aussi, bien entendu, d’occultisme,
il avait cédé et avait été massacré
avec tous les défenseurs du château. On prétend, depuis
cette époque, que certaines nuits sans lune, on peut voir aux fenêtres,
se découpant dans une lueur verte venue de l’enfer, apparaître
la barrette rouge du cardinal qui se lamente et demande grâce ».
On dit qu’en 1604, un des
descendants d’un neveu du pape Urbain VIII, Jean Barberini, francisa son
nom qui devint « Barberin ». Il vécut à Châteauneuf-du-Pape
et sa descendance existe encore en Vaucluse. Michel Lançon, viticulteur
et descendant par les femmes de ce Barberin , est propriétaire du
château de La Solitude à Châteauneuf où ses bouteilles
portent les trois abeilles et la tiare de cette célèbre famille.
Lorsque j'étudie les généalogies
imprimées de cette famille, je ne trouve pas trace de ce Jean Barberin.
Le seul neveu du pape qui se soit marié est le prince de Palestrine,
duc de Monterotondo, Thadée (Taddeo) Barberini, qui est né
en 1603 à Florence, qui épousa Anne Colonna en 1627 et mourut
à 44 ans, en 1647, à Paris.
S’agit-il d’un fils naturel,
d’un descendant d’une autre branche de cette famille ?
La même source ( La Provence,
30/7/2003) précise que la petite fille de ce Jean Barberin, nommée
Hélène, épousa un Claude Martin dont la descendance
devint propriétaire du domaine de la Solitude par mariage.
Il est cependant exact qu’il
existe encore de nos jours des Barberin et des Barberini.
On en trouve trace en Saintonge et
dans le Bordelais, avec ou sans particule.
|
|