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    Préambule
  Introduction
  Géographie
L'Histoire :
 I  < 1200
 II  1200-1713
 III  1713-1861
 IV  >1861

Annexes
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 Escarton
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Chapitre III.  L' Italie, après l’unité.

        A peine née, l'Italie traverse une crise :
 
        Les causes en sont :

  • l'abstention des catholiques. Le pape n'accepte pas la loi et se considérant au Vatican comme prisonnier, il interdit aux catholiques de se mêler à la vie politique : «  Ni électeurs, ni élus ».
  • l'état arriéré de la structure sociale et économique : sauf l’Italie du Nord riche, déjà industrielle, avec une bourgeoisie active, l'ensemble du pays est voué aux grands domaines, avec une population agricole misérable : les trois quarts des Italiens, en plus, ne savent pas lire ;
  • le manque de maturité politique : il s'explique par la jeunesse du pays mais aussi par le mauvais fonctionnement de la constitution. Le Sénat, nommé à vie, n'a qu'un faible rôle par rapport à la Chambre des Députés, élue pour cinq ans ; l'absence d'indemnité parlementaire est peu démocratique, les députés sont groupés en clientèles autour de quelques hommes qui se disputent le pouvoir. Le roi Victor-Emmanuel II, jusqu'en 1878, et surtout Humbert Ier, son fils (1878-1900) se laissent guider dans le choix du gouvernement par les exigences de la situation extérieure.[8]


        L’évolution politique de la fin du siècle est marquée par :

  • la domination de la droite de 1870 à 1876. Formée par la bourgeoisie du Nord, la noblesse libérale, elle fait de sévères économies et regarde vers la France. Mais son influence peu à peu diminue devant la politique de la gauche, qui promet de réduire les impôts, le transfert de la capitale à Rome qui avantage les députés du Sud, l'attitude de la France qui, gouvernée alors par l’Ordre moral, est aux mains des catholiques hostiles à l'Italie.
  • l'arrivée de la gauche au pouvoir en 1876 ; la période est alors dominée par deux hommes : Depretis jusqu'en 1887, qui abaisse le cens et quadruple le nombre des électeurs, et, de 1887 à 1896, Crispi, Sicilien au patriotisme ombrageux, qui, fort de l'appui allemand et austro-hongrois, se lance dans une politique d'expansion coloniale qui échoue ;
  • l'agitation populaire : des émeutes de la misère éclatent à Milan et s’étendent à tout le pays. Le gouvernement  affecte de confondre anarchistes et socialistes et réprime durement les mouvements sociaux. Au moment où des élections annoncent l'apaisement,  Humbert Ier est tué par un anarchiste : son fils, Victor-Emmanuel III, lui succède (juillet 1900).[8]

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