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    Préambule
  Introduction
  Géographie
L'Histoire :
 I  < 1200
 II  1200-1713
 III  1713-1861
 IV  >1861

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Chapitre XI.  Revers français (1798-1799).
 

        Pendant que Bonaparte est en Egypte et en Palestine, la France subit une succession de défaites en Italie du Nord:
“Magnano, 5 avril 1798: Le général Schérer n'est pas Bonaparte. Pour les soldats français qui ont combattu en Italie il y a trois ans sous les ordres du “petit caporal”,  la  retraite est très amère. Abandonnant quelque 4.500 prisonniers et 23 pièces d'artillerie aux Autrichiens, le général Schérer a dû renoncer à passer l'Adige. Le moral des Français est au plus bas. L'aile droite des troupes de Schérer a déjà succombé à Legnano, onze jours plus tôt. Cette nouvelle campagne en Italie a vraiment très mal débuté. II est vrai que les effectifs français ne peuvent rivaliser avec les forces des coalisés : avec 32.000 soldats au maximum, le général de l'armée d'Italie peut s'attendre à affronter 95.000 Autrichiens et au moins 20.000 Russes sur le Piave et en Toscane. De nombreuses troupes françaises sont en outre retenues à l'arrière par des tâches de garnison et de surveillance. Dans ces conditions, il est peu probable que l'offensive tous azimuts décidée par le Directoire réussisse “[18]
        Ce sont les défaites de Magnano, de Cassano (avril 1799) et l’évacuation de Milan, puis la retraite sur la crête des Alpes, en renonçant à défendre Turin.[54]

a
Autrichiens en Val Varaita.

        Lorsque les troupes de l’incompétent Directoire se trouvèrent en 1799 balayées des plaines du Pô par l'offensive-éclair de Souvorov, des tonnes de canons, bagages, matériel de toute espèce, vinrent s'entasser au pied du "tourniquet" du col du Mont Genèvre dans une pagaille inimaginable. C'est grâce aux habitants de Briançon, accourus en toute hâte porter secours, que cette retraite évita de justesse de se transformer en désastre.
        A la suite de ces revers, les Autrichiens arrivent sur la frontière des Alpes et 150 autrichiens, passant par la Castellate,arrivent jusqu’à Fontgillarde et se font refouler jusqu’au col Agnel par les troupes du Queyras.  Le 26 novembre 1799, la commune de Molines est visitée par un parti autrichien et les habitants de Molines et de St Véran se mobilisent pour repousser l'ennemi et font 19 prisonniers, donnant un bon exemple de dévouement patriotique. Ils sont cités à l'ordre du jour des armées.

        Durant ces années confuses, la Castellata a des problèmes avec des bandes d’assassins, les Vallarins, mais bien vite elle s’en libère pour vivre une période de tranquillité sous la domination de Napoléon Bonaparte.

        Les partisans de l’unité italienne qui s’étaient réfugiés à Gênes, encore française, ou à Grenoble, attendaient du gouvernement français une proclamation symbolique de la république italienne. Mais l’occasion est passée, le sort de l’Italie est remis en question par l’invasion austro-russe qui déchaîne une violente réaction connue sous l’expression “les treize mois”.[54}
Les troupes autrichiennes se comportant encore plus mal que les françaises, les pillages, les viols commis par les cosaques, l’augmentation des impôts, irritent les masses.
 
 


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