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Famille des BAUX ou de BAUX (del Balzo)
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- De gueules à l'étoile à
16 rais d'argent.
PIT IV-42
- De gueules
à la comète à seize rais
d'argent.
(le rai de soleil d'argent, un meuble rare: il apparaît
en 1214 avec Hughes des Baux). |
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Princes d'Orange :
- En 1193
apparaît le cor de Guillaume des Baux,
seigneur d'Orange.
- Ecartelé,
au 1-4 de gueules à la comète
à seize raies d'argent, au 2-3, d'or à
un cor de chasse d'azur lié de gueules.
PIT
IV-45. |
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- SUPPORTS : Deux mercures ayant leurs caducées
sous les pieds, vêtus de cottes d'armes
; celui de droite chargé d'un soleil d'or
sur sa poitrine, celui de gauche d'une lune d'argent.
- CIMIER
: un cygne éployé d'argent, colleté
d'or, tenant en son bec un ruban d'azur d'où
pend l'étoile à seize raies d'argent. |
.....
Généalogie :
:
Arbre généalogique
complet
- Les premiers BAUX :
Page
1a
Page 1b
.
- Seigneurs des Baux, comtes d'Avellino
:
Page 2a
Page 2b
Page 3a
- Les Baux du Comtat Venaissin
:
Page 3b
- Les ducs d'Andrie :
Page 5a
Page 5b
- Les seigneurs de Meyrargues et Puyricard
Page 4a
- Les seigneurs de Marignane et Berre
:
Page 4b
- Princes d'Orange :
Page 6a
Page 6b
- Les Baux-Orange de Sérignan et
Suze :
Page 7a
- Les Baux-Orange de Courthézon
:
Page 7b
- Juges d'Arborée (Sardaigne)
Page 10b
Hypothèse
catalane :
les Cevera-Bas de Sardaigne
- Comtes d'Alessano :
Page 8a
Page 8b
- Comtes de Soleto et Orsini des Baux
:
Page 8b
- del Balzo : barons de Sainte-Croix, Shiavi
et Presenzano :
Page 9a
- del Balzo : barons de Presenzano
:
Page 9b
- del Balzo : ducs de Caprigliano :
Page 10a
- del Balzo : les comtes del Balzo
Page 11a
- del Balzo : les ducs de Presenzano
:
Page 11b
Page 12 a
Les fiefs
des Baux, toutes les branches
Les fiefs des Baux, seigneurs des Baux
Les fiefs des Baux, princes d'Orange
Les fiefs des Baux, seigneurs de Berre
NOMS PATRONYMES :
- de Balcio (XIe)
- Balcius" cité en 981
- del Balzo, en Italie
ORIGINES :
- S'il existe une famille d'importance dans
l'histoire du Comtat et de la Provence, c'est celle
des Baux. Elle apparaît au sud de la Durance,
vers la fin du VIIIe siècle, en la personne
du comte
Leibulfe , dont on ne connaît
que le nom. En 850, son successeur,
Poncius , est propriétaire
en Argence, région située autour
de Beaucaire. Il a deux fils,
Ison et Humbert . Ce dernier est
évêque de Vaison.
M. Barthélémy,
le spécialiste des archives de cette famille,
indique que ces premiers Baux accompagnèrent
le comte Guillaume lors de l'expulsion des
Sarrasins et le secondèrent dans toutes ses
entreprises guerrières.
Le "Castrum qui vocatour Balcius" est
cité en 981 [108].
Pons le jeune
est déjà un personnage important
en Provence. Son nom est cité lors de la donation
de terres en faveur de Montmajour (971) et en faveur de
l'Eglise d'Arles (975).
Au Xe siècle, les possessions des
Baux couvrent déjà l'abbaye de
Nyons
, le castrum de
Mornas
, les
Baronnies
et quelques terres en pays niçois.
Ainsi cette famille grandit loin des terres
du Venaissin, entre les collines des Baux et
la plaine de la Camargue.
- Hugues prit
le nom "de Balcio" au XIe.
Une origine légendaire fait remonter
cette famille jusqu'à l'un des Rois
Mages [97] et nous savons qu'ils ont entretenu cette
croyance en adoptant une étoile (annonciatrice)
sur leurs armes [108].
-
SOBRIQUET :
- Inconstance des Baux.
-
DEVISE :
- A l'asar Beautezar.
132.
— AGOUT des BAUX, seigneur de Brantes et Plaisians.
Cavalier armé
de toutes pièces tenant un écu parti
d'une demi-étoile et d'une demi-croix de Toulouse,
l'épée haute attachée
par une chaîne, le heaume
rayonnant, galopant à droite sur un cheval
caparaçonné aux armes de l'écu et une
étoile sur
le chanfrein. Autour
une bordure de rinceaux.
(Sigillimum, Agout
de Baucio domini de Brantitlis et Plasciani militis)
Sceau rond en cire
de 40 mill., appendu à un acte de 1340.
Ce sont les armes traditionnelles des princes
des Baux, la première, par son antique
nom
comme par sa splendeur, des grandes
familles de Provence: race d'aiglons,
jamais vassale, qui de la pointe de ses ailes,
effleura la crête de toutes les hauteurs.
Selon leur dire et leur croyance, ils comptaient
Parmi leurs aïeux le mage Balthazar, duquel
Un descendant était venu d'Ethiopie planter
Bourdon sur les Alpilles et semer dans leurs
flancs pierreux les herbes aromatiques
et le sang ardent.
De là venait la Belle-Etoile, irradiée
en
Seize rais, dans leur blason; de là, par
Campagne et par friches, lorsqu'ils couraient
reteindre dans le sang leur gonfaron, et
tout culbuter, barons et rois, sans crainte de
personne, de là leur cri de guerre:
Au Hasard, Balthazar!
…
C'étaient des téméraires,
des pourfendeurs
Terribles; ducs à Naples, vicomtes de Marseille,
En Arles podestats, princes d'Orange et
Guerre toujours! "car lutter de tous ses efforts,
C'est vivre, disaient-ils: sous terre, en paix,
et sur le même flanc, nous dormirons assez…
En avant! ".
Frédéric Mistral.
(Calendal).
Compléments
:
-Actes de la
famille des Baux par le docteur Barthélémy.
par personnages
de la famille de Baux :
- Autres
-
De Baux Bianchino, serait fils de François de Baux, duc d'Andrie,
et de Suève des Ursins, 1768.
Cette affirmation est très discutée en Italie : il semble qu'il
y avait bien un soldat nommé Bianchino servant sous le commandement
de François, premier duc d'Andrie, mais il n'y a pas de preuve que
François ait eu un enfant nommé Bianchino.
Source : famille del Balzo
- Hommage par Raymond Des Baux,
prince d'Orange
, à Alphonse de Poitiers, comte deToulouse,
pour les fiefs de
Camaret, Travaillan, Sérignan, Séguret,
Uchaux, Frigolet, au terroir de Piolenc,
Barharas près
de Tulette,
Montlaigu.Montbrison (Drôme), Mastinac,
Valréas, Lagarde-
Paréol,
Noveisan, Darboux, le
tiers de Rochegude et le quart d'Albagnet
Reconnaissances de
Brantes, Aulan, Saint-Léger et Caromb, par Alizette
des Baux, comtesse d'Avellin;
Archives de l'Hôtel de ville d'Avignon :
Protestation par devant Hugues de Baux, comte d'Avellin et sénéchal
de Provence, et les
juges majeurs de Provence par Bernard Rascas, docteur es droits, et
Pierre Lartessuli, citoyens et
mandataires de la ville, au sujet de la conduite à Saint-Rémy,
de Bernard de Vigne et autres prisonniers,
contre les conventions et statuts de la ville (9 mars 1343). — Coté
GGG.
Regeste dauphinois
R. D. 550 1215.
Donation à Guillaume
IV des Baux, prince d'Orange, par Frédéric
II, empereur d'Allemagne, des
royaumes d'Arles et de
Vienne.
Arch. des Bouches-du-Rhône,
B.
76 (Invent. I, 58 a).
R.D. 3669 (24598)
Avignon, 25 août 1329.
La dame Albarona femme de
Baral d'Agout,
seigneur de Savournin (Saornoni), ayant acheté
le château de Jonchères
(Juncheriis) au diocèse de Die, avec tous ses
droits et appartenances,
de magnifique et puissant
Arnaud Duèze (Dueza) vicomte de Caraman, elle
donne procuration à Baral
son mari et Agout son fils
pour en recevoir l'investiture des mains de G'uillaume
de Roussillon,
évêque et comte
de Valence et Die, lui faire approuver la vente et
en prendre possession, Act. Avinioni,
dans la maison de Pierre
Andree. Témoins, Lantelme d'Esparron, prieur
du Monêtier-Allemont (Monesterii
Alamoni). Pierre Andrée
et Pierre d'Orcho,dioc. de Gap. Pierre Chaysii. clerc
du dioc. de Gap,
not. Die, Archives de M.
de Fontgalland, orig. parch.
R.D. 3670
Hières, 26 août
1329.
Lettre d'Humbert Dauphin,
seigneur du Faucigny, au juge mage du Graisivaudan, lui
ordonnant
de surseoir au jugement de
l'affaire pendante entre le seigneur d'Uriage et les
hommes du mandement
de Vizille. sur laquelle
il désire ménager lui-même un accord
; samedi après la st Barthélemy.
Arch. de l'Isère.
B. 4484. 23 (Incent. IV, 363-4).
R.D. 3671 Jonchères,
3 septembre 1329. 12
Ind, pontif. ss. p... Johis... pape XXII a° XIIJ.
Le château de Jonchères
(Juncheriis), diocèse de Die, fut vendu à
dame Albarona Albaronis, femme d'Agout
de Baux seigneur de
Savournin (Saornino) par noble et puissant Arnaud Duèze
(Duesa) vicomte de
Caraman (acte reçu
Jacques Chaysii, not.) ; celui-ci donna procuration
pour la mettre eu possession Raimond
de Caravellis, archiprêtre
de Montpezal (Montisponsati), diocèse de Cahors
(acte Bernard Fabri. not. dioc. Rodez).
Le procureur étant
devant la porte du château et forteresse le remet
à Agout d'Agoul (Agoulo de Agoulto), fils et procureur
d'Albarona ; lui donne les clefs en signe (singnum) de possesion,
lui en ouvre les portes, l'y introduit,
dans les maisons et les chambres,
ensuite il lui montre le territoire du château
en représentation des autres
possessions ; puis Ramberti
qui gouvernait le château, lui nomme Gacha et
les autres familiers qu'y tenait le vicomte.
Ensuite Agout fait
sortir l'archiprêtre ouvrant et fermant les
portes, en signe de prise de possession ; il révoque
les officiers du vicomte,
et nomme Châtelain noble Raymond do [ ], ... Gachia,
Gérard (Geralludum) Cellarerii.
Serment du châtelain
et de Gachia. Fait dans le château de Juncheriis
; présents : Osasica d'Argenson (Ar-ono), damoiseau.
(G) Jacques Chaysii, clerc du dioc. de Gap. not.
imp.
Die, Biblioth. de M. de Fontgalland,
orig. parch. 34 lign.
R.D. 26995 13 juillet 1334-
Déclaration d'Aymar de Poitiers, comte
de Valentinois, à Bertrand de Baux, comte d'Avellino,
constatant
le don viager fait à sa femme Sibylle,
soeur de feu Raymond de Baux, comte d'Avellino, de la jouissance
du château de Die, à cause de
sa dot de 20.000 florins.
Paris, Bibl. Nat., ms, lat. 10903, 16 V. Invent.
Valentinois, V, 272b : III, 443-4-
— BARTHÉLEMY, Invent. mais. Baux, n°
1122.
R.D. 27083 Visan, 7 août
1334
Hommage lige de sa personne prêté
au dauphin Humbert, seigneur de Mévouillon, par Agout
de Baux
(Baucio), chevalier, seigneur de Brantes (
Brantol. ) et Plaisians, pour le château de
Plaisians, le châtelard de
Guibert (Guib.), sauf un droit de la
cour Romaine, conformément à des actes des 35
sept. 1288 et 24 sept.
1317, le château de Villefranche ; plus,
au nom de sa femme, noble Catherine, le château de la Roche-sur-
Buis, le haut domaine d'Alauzon et trois parts
d'Autane (17 sept. 1298), le château du Poët sur Alauzon,
plus 300 livr. de revenu assignées au
Buis par le dauphin Guigues (7 avril 1325). Il en prête
hommage lige
et sermentde fidélité. Art.
Avissani , en la grande salle (aula) du château
; témoins : G. archev. de Brindisi,
P. évêque de Genève, Nicolas
Constancii, Pierre de Montbrison, Jacques Roverie, chevaliers,
Amblard de
Beaumont. Jacques Capi Grassi, professeurs de
droit.
Arch. de l'Isère, B. 2616 (Reg. Pilati
1334), xlvj-ij, 151-2, Invent. Baronnies, 1, 1b 74b, 138b ;
II, 219, 281b, 478 : 1, 178, 858, 938, 1117.
R.D. 3976 18 janvier 1335/6.
Agoult de Baux, chevalier,
seigneur de Brantes et de Plaisians, en exécution
des legs faits par ses aïeux
pour la fondation de quelques
anniversaires au couvent des frères prêcheurs
du Buix, donne et assigne
audit couvent la pension annuelle
et perpétuelle de 4 charges et 4 émines
d'annone bonne, belle et recevable,
et de 4 muids de bon vin pur
et, recevable de 12 sommées pièce, soit
48 charges ; le vin payable à
la St-Michel, et l'annone à
la Noël.
R. P. François de Centenariis.
Rep. arch. couvent des frères Prêcheurs
du Buis, 3e fol. 4e fol. 22e 80 c,
84 a. fol. 100° c. R.P.
Charles Veran, répert. archiv couvent frères
prêcheurs du Buis (1693), 2-3, 304,
45, 2-3, 44, 304.
R.D. 4009
31 décembre 1336.
Agoult de Baux, seigneur de
Brantes et de Plaisians, promet, pour lui et ses héritiers,
pour 4 anniversaires
à perpétuitéau
couvent des frères prêcheurs du Buis,
deux charges de blé froment, tous les ans et à
perpétuité,
recevables au château
du Buix et mesure dudit lieu à la St-Michel ; ladite
pension est imposée sur tous les biens présents
et futurs dudit seigneur. Robert Roberti, not.
F. de Centenariis, Répertoire
archives couvent du Buis, fol. 4, 22 v°. 80. R. P.
Charles Véran, répert. archiv. couvent frères
prêcheurs du Buix (1693), 3, 304.
.
R.D. 4211 (30500) 9 mai 1340.
Agoult de Baux lègue, aux
frères prêcheurs du Buix, pour une neuvaine
de messes de morts, douze
sols pour chaque messe de telle
monnaie que deux sols vaillent un tournois d'argent, à
perpétuité ; de
plus, il charge les dits religieux
de célébrer cent messes dans l'année
de son décès, moyennant 10
sols pour chaque messe, les dix
sols valant 5 tournois d'argent.
— Robert Roberty, not. du Buix,
et Rostain Constantii, not. de Malaucène.
R.P. Charles Véran, répert.
archiv. couvent, frères prêcheurs du Buix
(1693), 5-6, 45.
R.D. 31592
30 juillet 1342. Sentence
arbitrale réglant les différends survenus
entre Raymond, prince d'Orange,
fils et héritier de
Raymond, et Guillaume de Baux, seigneur de Camaret,
héritier de son frère Bertrand,
à propos des châteaux
dé Condorcet, Guisans, Gumiane et St-Ferréol,
dont Raymond de Baux
s'attribuait la possession
et les revenus. Les arbitres déclarent que
les parties renonceront à leurs demandes
réciproques ; que
le seigneur de Camaret reconnaîtra tenir en
fief du prince d'Orange ces châteaux
et leurs territoires, etc.
BARTHÉLÉMY,
Invent. mais. Baux, n° 1211.
R.D. 33512 Carpentras, 23 mars
1345.
Lettre d'Agout de Baux d'Avellin,
seigneur de la Roche-sur-Buis,ordonnant à son bailli
d'autoriser les
habitants de celte communautéà
s'assembler en parlement public, suivant la coutume,
à l'effet de nommer
des syndics qui poursuivrontdevant
sa cour le procès de la communautécontre
noble Boniface d'Alauson.
Arch. de la Drôme, Reg. E.
2920, 43. = GALLIER (A. de), dans Bull. soc. archéol.
Drôme, IV, 54 ;
Clérieu, 100, BARTHÉLÉMY,
Invent. mais. Baux, n° 1266.
R.D. 31592 30 juillet
1342.
Sentence arbitrale réglant
les différends survenus entre Raymond, prince d'Orange,
fils et héritier de
Raymond, et Guillaume de Baux, seigneur
de Camaret, héritier de son frère Bertrand,
à propos des châteaux
dé Condorcet, Guisans, Gumiane
et St-Ferréol, dont Raymond de Baux s'attribuait
la possession et les
revenus. Les arbitres déclarent
que les parties renonceront à leurs demandes réciproques
; que le seigneur
de Camaretre connaîtra tenir
en fief du prince d'Orange ces châteaux et leurs territoires,
etc.
BARTHÉLÉMY,Invent.
mais. Baux, n° 1211.
R.D. 31804 Grenoble,
12 décembre 1342.
Confirmation et ratification de la
donation de 100 sols de revenu à la grande Chartreuse,
par le dauphin
Humbert et son épouse Marie
de Baux, dauphine de Viennois. Dat. Gralianopoli...
Carpentras, Mss. Peiresc, XLVIII, 210.
a" Cartul. de la Chartreuse, fol. CCXLII r".
R.D. 31976 Orange, 15 mars
1343.
Raymond de Baux, prince d'Orange, avec
le consentement de sa mère Anne de Viennois, confirme
à la
commune d'Orange toutes les libertés
concédées par ses prédécesseurs.
Acte dans la maisondes frères Prêcheurs.
BARTHÉLÉMY,Invent. mais.
Baux, n» 1220.
R.D. 31977 15 mars 1342/3.
Privilèges accordés aux
notaires d'Orange par Raymond de Baux, prince d'Orange,
de l'assentiment
d'Anne de Viennois, princesse d'Orange
Arch. de l'Isère, B. 3941 (Invent.
IV, 53*).
R.D. 32247 St-Marcellin,10 juillet 1343.
Humbert, dauphin de Viennois et comte
d'Andria, et Marie de Baux, dauphiné de Viennois et
comtesse
d'Andria,avaient donné en fief
à noble dame Burga de Turre, veuve Blaccasii de Alpibus,
leur familière
domestique et de leur mère clare
memorie, à ses fils Bertrand Blaccasii et Jeannot Acfacio,
le revenu annuelde
70 onces d'or, poids général.
On avait omis d'en faire l'assignationsur les droits et revenus
de la gabelle des
terres d'Andria et de Bari. Le fils Bertrand
Blaccasii, chev., étant mort, laissant veuve Clara
et un fils Guillaume,
Clara réclama cette pension au
préjudice de Burga. Les donateurs déclarent
leur intention avoir été
de faire jouir Burga de la pension entière.
Ordre aux bailes et credenzerii de la terre d'Andria de
fairejouir
Burga ou Jeannot son procureur.Aet. in
S. M-no,per dom. oretenus.
Arch. de l'Isère, B. 3218 (Reg.
litter. dalphin.), xxij, 29.
R.D. 32248 St-Marcellin, 11 juillet
1343.
Humbert, dauphin de Viennois, et Marie
de Baux, dauphiné de Viennois et comtesse d'Andria,
avaient
donné à l'abbé Dominique
Consano, archidiacre, frère de feu m" Jean de Tursio,
en récompense de services,
l'administration spirituellede la chapelle
Notre-Dame du château d'Aquin (Acquine), pour y célébrer
les
offices divins, aux gages de 3 onces
d'or. Troublé dans sa possession, il a eu recours
à François de Frédulfis,
de Parme, licencié es droits,vicaire
du comté d'Andria, lequel a refusé de prendre
sa défense, sous prétexte
qu'il s'agissait de bénéfice.
Ils avaient succédé à leur mère
Béatrix, inclite recordationis, qui avait construit
la chapelle dont la collation leur appartenait.
Ordre de tenir l'abbé en possession et de le faire
jouir des
obventions. Dat. in S, M-no, per dominumet
dominam,
Arch. dé l'Isère, B. 3218
(Reg. litter. dalphin.), xxij-iij, 39-30. Invent. GénéralitéDauph.
397.
R.D. 32416 La Roche-de-Glun,27 août
1343.
...Ind. 11..., pontif. Clément,
pp. VI a° 2. Marie de Baux, dauphiné de Viennois
et comtesse d'Andria,
épouse du dauphin Humbert, consent,
au cas où son mari mourraitsans enfants, à recevoir
pourson douaire
10000 liv. Tournois de revenu à
elle assignées par le roi de France dans son royaume,
en remplacement des
10000 que le dauphin lui avait assignées
en Dauphiné sur divers châteaux. Acta ap. Ruppem
de Cliuo, dans le
château ; présents : Jean,
évêquede Grenoble, Bérenger de Montaut,
archidiacre de Lodève, Amblard seigneur
de Beaumont, Guigues de Morges, sr de
l'Epine, François de Theys, sr de Thoranne, chevaliers,
et Pierre
Duranli, jurisc. Humbert Pilati et Guigues
Frumenti, nott.
Paris, Arch. Nat., J. 283, 13. — GUIFFREY,
Hist. réan.
Dauph.à France,190-2 ; cf. 327,
59.= BARTHÉLEMY,Baux,1229.
R.D. 32518 Villeneuve-St-André pr.
Avignon,28 oct. 1343.
Reymond de Baux, prince d'Orange, fait
hommage à Humbert, dauphin de Viennois, et reconnaît
tenir de
lui en fief noble, antique et recouvrable,
les châteaux de Montbrison et Curnier, dioc. de Sisteron,
et sa parerie
à celui de Noveysan, dioc. de Vaison,
et leurs dépendances, sous l'obligation de les rendre
au dauphin
lorsqu'il aura la guerre. Les châteaux
livrés momentanément au dauphin seront gardés
aux dépens du prince
d'Orange ; à chaque mutation de
seigneur de part et d'autre, ils seront rendus au dauphin,
qui les gardera
pendant trois jours, avec ses enseignes
déployées sur les forts. Raymond de Baux promet
d'aider le dauphin
dans ses guerres avec trois hommes convenablement
armés contre tous ses ennemis, excepté le pape,
l'empereuret
le roi de Sicile. Ind. 11 .Actaap. VillamNovam
S. Andrée prope Avinionem, dans l'hospice du pape,
qu'habite le dauphin ; présents
: Reymond de Montauban, sr de Montmaur, Guillaume sr de Bésignan,
Guillaume
Arnaudi, cosr de Caderousse, chevaliers,
Jacques Brunerii,doct. en droit, chancelierdu Dauphiné,
Jacques
Riverie, commandeurde Marseille, ordre
de St-Antoine, Ponce Marcelli, licencié en droits,
et Hugues Riverie,
chan. de Gap.
Arch. de l'Isère, B. 2613 (Reg.
Pilati 1343-4), xj, 138. Invent. Baronnies, I, 265, 275; II,
3°, 51, 171, 307*,
334* : 27, 319, 331, 64o, 799 (sept.),
926, 968. = BARTHÉLÉMY, Invent, mais. Baux,
n° 1234.
R.D. 32519 Orange, 28 octobre 1343.
Les procureurs d'Humbert, dauphin de, Viennois,
vendent à Raymond de Baux, prince d'Orange, la baronnie
de Sahune,qu'il tenait en fief noble et
recouvrable du dauphin,suivant les actes des 30 oct. et 10
nov. 1341 ;
ils l'affranchissent de tout droit de seigneurie
envers le dauphin, moyennant la somme de 15000 florins d'or
au coin de Florence, et en donnent l'investiture
au prince d'Orange, par la livraison des clefs des villes
et
châteaux qui composent la baronnie.
Suit la limitation des domaines vendus, à la condition
que le prince
fournira au dauphin, en cas de guerre,
deux cavaliers armés pendant 40 jours par an, aux
dépens du dauphin.
Raymond de Baux pourra aliéner les
châteaux de Sahune, Montréal, Arpavon, la Bâtie
(ou Bastide-de-
Valence), et les seigneuries du lieu de
Ste-Jalle et de Rochebrune, pourvu que l'acquéreur se
déclare vassal,
ou emphitéote immédiat du
prince, et médiat du dauphin, etc., etc.
Arch. de l'Isère, B. 2613 (Reg.
Pilati 1343-4). Invent. Baronnies,
687, 997.= BARTHÉLÉMY,Invent.
mais. Baux,n° 1235.
R.D. 32520 Villeneuve-St-André pr.
Avignon,38oct. 1343.
Raymond de Baux, prince d'Orange et seigneur
de la baronnie de Sahune (Assedune), exhibe au dauphin
Humbert lés actes des 3o oct. et
10 nov. 1343 qui l'obligent à lui rendre hommage non
lige avec serment
de fidélité, à mutation
de seigneur ou de vassal. Sur l'invitation du dauphin il reconnaît
tenir de lui en fief
la baronnie de Sahune, les châteaux
de Montréal et Arpavon, la bâtie de Valence,
ses pareries à Ste-Jalle
(S. Galle), Rochebrune et Esparron, et lui
en prête hommage non ljge. Le dauphin l'accepte et promet
l'exécution des actes. Actaap. VillamNovam
S. Andrée prope Avinionem, en l'hospice du pape qu'habite
le
dauphin ; présents : Raymond de Montauban,
sr de Montmaur, Guillaume sr de Bésignan, Guillaume
Arnaudi,
cosr de Caderousse,chevaliers, Jacques Brunerii,
doct. en droit, chancelier du Dauphiné, frère
Jacques
Riverie, commandeurde Marseille, ordrede
St-Antoine, Ponce Martelli lic. en droits, et Hugues Riverie,
chan.
de Gap. H. Pilati, Bertrand Gilii, G. Frumenti
et Jean Amandrini, nott.
Arch. de l'Isère, B. 2613 (Reg. Pilati
1343-4), xij-xxxij, 139-09.
32547 Villeneuve-St-André pr.Avignon,
13 nov. 1343.
...Ind. II...Traité de mariage entre
Aymar de Poitiers, dit Terçollet. filsde Louis de Poitiers,comte
de Valentinois
et Diois, et Sancie, fillede Eertrand de
Baux, comte de Montecaveoso. La future ou son père
donnera pour
dot à Aymar 3oooo flor. d'or, dont
12000 le jour des noces et 3ooo à chaque nouvel an, pour
lesquels père
et fille fourniront caution. Le comte de
Valentinois jurera d'instituer son fils Aymar son héritier
universel
et de lui donner toute sa terre dans l'Empire.
Le dauphin Humbertet son épouse Marie de Baux, dauphiné
de Viennois et comtesse d'Andria ,promettent
et jurent de faire de leur mieux pour que ces conditions soient
acceptées parle comte de Montecaveoso,qui
devra donner son consentement d'ici à la Purification,
sous peine
de rupture. Acta ap. Villam Njovàm
S. Andrée prope Avinionem, en l'hospice de [Pierre Bertrand],
cardinal
d'Autun, dit de Montaut (M. Alto) ; présents
Bérenger de Montaut, archidiacre de Lodève, Pierre
de la
Palud, sr de Varambon, de Beaucaire, Henri
sr de Montigny,de Périgueux, chancelier du roi de France,
Eynardde la Tour, s' de Vinay, Arnaud de
Roquefeuil, Audecuer bâtard de Poitiers et François
de Revel, chevaliers.
Arch. de l'Isère, B. 2613 (Reg. Pilati
1343-4), xxxiij, 161.
— BARTHELEMY,Invent. mais. Baux, n° 1237.
R.G. 32559 Montpellier, 33 novembre 1343.
...Ind. 11 (sumpta cum anno),... Humbert
dauphin de Viennois,désireux d'enlever tout souci à
son épouse
Marie de Baux, dauphiné de Viennois
et comtesse d'Andria, ut in consolatione maneant continua et
debito lalami conjugalis,si in occulisDivinse
Mageslatis placibile fuerit, proie ualeant fecundari, et qu'elle
demeure avec lui la majeure partie du temps,
il lui assigne tous les revenus du comté d'Andria et
la pension
annuelle à eux accordée par
Robert, roi de Jérusalem et de Sicile. Il prie son successeur
le roi André et les
reines Jeanne et Sancie de lui faire payer
cette rente, sans préjudice de son douaire. Acta ap.
Montera Pessulanum,
dans la maison de St-Antoine hors des murs
; présents : frères Guillaume Juvini, lecteur
du couvent
de Grenoble, Etienne Strigonis, d'Anduse
(Andaysia), de l'ordre des Mineurs, Jean de Roscheto, chapelain
du dauphin, etc. Humbert Pilati (not.)
Arch. de l'Isère, B. 2613 (Reg. Pilati
1343-4), xxxiijj-v, 162-3. FONTANIEU, Cart. 10956, 601. — VALBONNAYS,Mém.
hist. Dauph.514-5; Hist.deDauph. II, 483-4,= GUIFFREY,327,
65. BARTHÉLÉMY,Baux, 1238.
R.D. 33017 Avignon, 30 juillet 1344
...Ind. 12... Humbert,dauphin de Viennois
et comte d'Andria, considérant que le comté
d'Andria et les revenus
qu'il possède dans le royaume de Sicile
peuvent être gouvernés par son beau-père
Bertrand de Baux,
comte de Montescaglioso et seigneur de Berre,
mieux que par toute autre personne, qu'il traitera paternellement
ses vassaux et récupérera ses
droits, entre autres une rente de 1000 onces concédée
par feu le roi Robert,
lui cède à usufruit pour 7 ans,
à partir du 1er sept., le comté d'Andria avec
ses dépendances, pour le prix de
6000 flor. d'or de Florence soit 2500 pour
le comté et 35oo pour la rente, payables en cour Romaine
ou à Avignon, sauf diverses sommes
dont la destination est spécifiée. Acta ap. Avinionem,
dans le
couvent des frères Mineurs qu'habite
le dauphin ; présents : Jean abbé de Gorze,
François de Revel, chevalier,
François de Fredulfis, de Parme, licencié
en droits, Hugues Riverie, chanoine de Gap, etc.
Arch. de l'Isère, B. 3607 (Notse Frumenti),149.
Paris, Arch. Nat., J. a84, n° 1. Invent. Généralité,
42. — Du CHKSNK, Dauf. de Vienn. pr. 93-5. = GUIFFREY, 33O,
83 (le 31). BARTHÉLÉMY, Baux, n° 1254.
R.D. 33355 = 33353 Grenoble, 25 janvier1345.
Le dauphin Humbert, en payement de 10000 (6000)
liv. Tournois qu'il devait à Aymar de Poitiers, fils
d'autre Aymar de Poitiers, comte de Valentinois
et Diois, et de Sibylle de Baux, pour la dot de Béatrix
d'Avellino, femme de Guy Dauphin, qui avait
fait héritière Sibylle de Baux, femme d'Aymar
de Poitiers, lui
remet la terre et seigneurie de Veynes, dioc.
de Gap, avec tous ses droits jusqu'à 750 flor. de revenu,
à condition
de fief et hommage, qui est prêté,
sauf l'hommage dû au roi et à l'empereur, à
charge de ne rien transporter
en main morte et de faculté de rachat
en payant 10000 flor. ; le dauphin se réserve les hommages,
fiefs
et arrière-fiefs des coseigneurs ou
pariers du lieu. Ind. 13, Acta ap. Gracionopolim, dans le couvent
des
Prêcheurs ; présents : Louis
comte de Valentinois et Diois, Jacques Brunerii, doct. en droit,
chancelier du
Dauphiné, frères Leuczon de
Lemps, doct. en décrets, prieur de St-Donat, Humbert
de la Balme, commandeur
de St-Paul, o. de St-J. de J., Amblard sr
de Beaumont, rançois de Theys, sr de Thoranne, Etienne
de
Roux, Aynard de Chabrillan (Capriliano), chevaliers,
François de Freculfis, de Palma, juge des appellations
du Dauphiné, Raymond Fiansa, juge de
la baronnie de Clérieu, et Guill. Dalmacii, dam.
Arch. de l'Isère, B. 2614 (Reg. Pilati
1343-9).ij-vij, 67-72; B. 3244, 4, 5. Invent. Gapençais,
871, 914-5.
R.D. 33512 Carpentras, 23 mars 1345.
Lettre d'Agout de Baux d'Avellin, seigneur
de la Roche-sur-Buis,ordonnant à son bailli d'autoriser
les
habitants de celte communautéà
s'assembler en parlement public, suivant la coutume, à
l'effet de nommer
des syndics qui poursuivront devant sa cour
le procès de la communauté contre noble Boniface
d'Alauson.
Arch. de la Drôme, Reg. E. 2920, 43.
= GALLIER (A. de), dans Bull. soc. archéol. Drôme,
IV, 54 ; Clérieu, 100. BARTHÉLÉMY, Invent.
mais. Baux, n° 1266.
R.D. 33672 La Roche-sur-Buis, 14 septembre
1346.
Catherine Artaud, veuve d'Agout de Baux d'Avellin,
seigneur de Brantes et Plaisians, et héritière
des droits
achetés par son mari des seigneurs de
Sault sur la Roche-sur-Buis, et la seigneurie d'Alauzon, dont
une
partie lui avait été déjà
donnée pour la sûreté de son douaire, confirme
à ses vassaux toutes leurs franchises
et libertés, avec ordre de lui faire hommage
et reconnaissance.
Arch. de la Drôme, E. 2920, 42. — BARTHÉLEMY,
Invent, mais. Baux, n° ia85
R.D. 34780 (Grenoble, 5 novembre 1346).
Supplique de Catherine Arthaude, veuve d'Agout
de Baux, à l'archevêque et comte de Lyon, lieutenantdu
dauphin de Viennois. Son mari avait reçu
d'elle en dot certains biens, ce dont il témoigna dans
sa dernière
volonté, et lui laissa certains legs. Leur
fils et héritier (Bertrand) de Baux, chevalier, légitimement
requis, a
refusé de restituer. Elle réclame
sa dot conformément à la forme des statuts delphinaux
nouvellement édités.
Arch. de l'Isère, B. 32i8 (Reg. litter.
Dalphin.), xxxv, 42.
R.D. 34781 Grenoble, 5 novembre 1346.
Henri de Villars, archevêque et comte de
Lyon, lieutenant du dauphin de Viennois, communique au
conseil delphinal résidant à Grenoble
la supplique de Catherine Arthaude, veuve d'A. de Baux, chevalier,
seigneur de Brantes et de Plaisians, et en ordonne
l'exécution. Dat. Gracionop., par l'évêque
de Grenoble;
assistants Franc, de Theys, G. Tosquani, A. Ripperie,
Ja. de Roux (Ruffo). G. F. Arch. de l'Isère,B.
3218 (Reg. litter. Dalphin.),xxxvb, 42b.
R.D. 34878 Romans, 12 décembre 1346.
Henri (de Villars), etc., mande aux bailli et juge
du Gapençais de protéger Guillaume de Mévouillon,
seigneur
de Val-de-Barret (Vallisbarreti), troublé
dans ses possessions par B(ertrand) de Baux, comte de Montecaglioso
( Montiscaveosi), au sujet de territoires tenus
du fief delphinal. Dat. R-nis,'per dom., asssistants le commandeurde
Navarre, Amédée de Rossillon, Amblard de Briord,
Franc, de Theys et Lant. Aynardi, chevaliers. Jo. Nicol.
Arch.de l'Isère, B. 3218 (Reg. litt. Dalph.),
xliiij", 5ib.
R.D. 34885 Vals, 13 décembre 1346.
(Isoarde) de Baux, qui avait assassiné son
mari (10juin), est mise à la question au château
de Vals (Valis),
pour avouer la vérité.
Memorabilia Humb.Pilati(VALBONNAYS,Mém. hist.
Dauph. 677"; Hist. de Dauph.Il, 6a3 4).
R.D. 35031 6 février 1347-
(lsoarde) de Baux, qui avait assassiné son
mari (10 juin), est brûlée entre Romanset St-Paul.
Memorabilia Humb. Pilati (VALBONNAYS, Mém.
hist. Dauph. 677b; Hist. de Dauph. II, 624, cf. 557).
R.D. 35434 Avignon, 11 novembre 1347-
...Ind. i5. Catherine Arthaude, veuve d'Agout de Baux,
seigneur de Brantes (Brantuliorum)et de Plaisians,
prête hommage lige et serment de fidélité
à Humbert, dauphinde Viennois, en sa qualité de baron
de Mévouillon, pour le château de la Roche-sur-Buis,
dioc. de Gap, qu'elle possède légitimement,
ses dépendances et juridiction, sans nuire aux
droits de son fils. Fait ap. Avinionem, en là maison librate
du cardinal
(Guy) de Boulogne, qu'habite le dauphin; présents
: Didier de Sassenage,cosr de ce lieu, Hugues de Morges,
sr de l'Epine, François de Theys, sr de Thoranne,
et Guillaume sr de Bésignan, chevaliers. Guigues Frumenti,
not.
Arch. de l'Isère, B. 2615 (Reg. Pilati 1346-7),
iiij, 135.
Invent. Baronnies, II,281b : 928. = BARTHÉLEMY,Invent.mais.
R.D. 35437 Courthezon, 12 novembre 1347.
Procuration donnée par Catherine de Baux, fille
unique et héritière universelle de feu Bertrand de
Baux, chevalier,seigneur de Courthezon(Curthedonis
),. à Guillaume d'Esparron, chevalier et doct. en crroit,
Bertrand Lhautoardi, doct.endroit,Bertrand Raynerii.
de Malaucène, dam. et m° Guillaume Picaroni, de
Courthezon, not., pour recouvrer des biens et spécialement
pour terminer le différend survenu entre
elle, Anne de Viennois et son fils Raymond de Baux,
prince d'Orange, et demander le payement
des sommes qui lui sont dues par le prince. Acta
Curth'e , dans la forteresse, en la chambre du fourneau
supérieur de* C-e ; présents : Guillaume
Suffredi,d'Avignon,et Agout
d'Argenson, dam. Rost. Nicholay, de Courthezon, not.
imp.
Arch. de l'Isère, B. 2615 (Reg. Pilati 1346-7),
ij-iij, 144, 146.
= BARTHÉLÉMY, Invent. mais. Baux, n°
1296. Beaux, n° 1295.
R.D. 35445 Avignon, 16 novembre 1347.
:..Ind. 15. Raymond de Baux, prince d'Orange, et Guillaumed'Esparron,
chevalier et docteur en droit,
procureurde Catherine de Baux, fille de feu Bertrand
de Baux, chev., sr de Courthézon( 1a préc),
font compromis de leurs querelles, rancunes et débats
entre les mains d'Humbert, dauphin de Viennois, ;
ils prommettent la ratification d'Anne de Viennois, princesse
d'Orange, mère du prince, et de Catherine,
sous peine de 3oooo flor. d'or. L'acte est durable jusqu'à
Pâques et au-delà par prorogation du dauphin,
qui s'adjoint Armand (de Narcès), archevêque
d'Aix, par- déférence pour le pape qui l'avait envoyé
récemment
à Orange et Courthezon pour apaiser ce différend,
Défense en attendant de faire aucune « nouveauté
».
Acta ap. Avinionem, en la libratadu cardinal [Guy] de
Boulogne, qu'habite le dauphin ; présents : Aymar de
Poitiers, comte de Valentinois et Diois, Hugues de Genève,
sr d'Anthon, Jacques Brunerii, doct. en droit
et chev., chancelierdu Dauphine, Amblard sr de Beaumont,
Amédée de Roussillon, cosr du Bouchage,
Didiercosrde Sassenage,François de Theys, sr de
Thoranne, Guillaume, sr de Bésignan, Amblard de Briord,
sr de la Serra, (Serrata), chevaliers, Jean d'Hauteville,
doct. en droit, et Guillaume Fornerii, lie. en droits,
procureur delphinalen cour Romaine. Pierre Anselmi, de
Neyrieu, clerc du dioc. de Lyon, not. imp. et delph.
Arch. de l'Isère.B.2615 (Reg. Pilati 1346-7),
j-iij, 143-6. = BARTHÉLÉMY,Invent. mais. Baux, n°
1
R.D. 35519 Villeneuve-lès-Avignon,19 décembre
1347.
Bertrand de Baux, chevalier, héritier universel
de son père Agout,chev., seigneur de Brantes et Plaisians,
déclare vouloir être hommelige de corps et
de sa personne d'Humbert, dauphin de Viennois, et reconnaît
tenir sous sa haute seigneurie, en fief franc, honorable
et antique, les châteaux de Plaisians et Villefranche,
avec leurs territoires et juridictions ; les domaines
qu'il possède au Buis et à Ubrieux (Uprilis),les 35
sommées
de froment; ainsi que les 34 sommées et 4 émines
de blé qu'il perçoit annuellement sur les moulins de
Nyons ; les châteaux de Poët et de Guibert,
et leurs territoires et juridictions, à l'exception de ce qui
peut
appartenirau pape dans ce dernier château. Acta
ap. Villam novam prope
Avinionem, en la maison du cardinal Neapolitan. ; présents
: Aymar sr de Bressieux, Aynard de Bellecombe, Damin Gotaffredi,
François de Revel, Jean Bastardi de Viriville, chevaliers,
Lanczalot de Bressieux et Jean Bonelli, damoiseaux.
Arch. de l'Isère, Reg. B. 2616(Reg. Pilati 1346-7).
xvij-iij, 16o-1.Invent. Baronnies, I, Ib 139 ; II, 78, 219b, 478
: 1, 179-80, 714, 859, 1117. = BARTHÉLEMY,Invent. mais. Baux,
n° 1297.
4076 Fol. 19 V et 21 v '. Acaptes donnés
par Agoult de Baux, de Malaucène. 1er et 7 novembre
1348.
Fol. 64. Prêt de
14 florins et demi par Pierre de Vacqueyras, d'Avignon,
à Agoult de Baux et sa femme Sanche.
5 août 1349.
M. le Président
Berge démontre que la partie la plus importante de la fortune
territoriale de la Maison des Baux lui vint.
à l'origine, de la famille de Marignane (celle de
l'Archevêque d'Arles Pons de Marignane, fils de Franco), par
l'intermédiaire de Profecte, femme de Pons le jeune. Raoul
Busquet
Inventaire...Dauphiné
:
- Procuration passée par Catherine de Baux, dame de
Courthezon, à Sicard de Pinian, qu’elle charge de l'administration
de tous ses biens (5 février 1378).
- Lettre de Charles de Bouville, gouverneur du Dauphiné,
accordant a Alisette de Baux, comtesse d’Avelin, un délai d’un
an pour prêter hommage et fournir reconnaissance au Dauphin pour
les fiefs qu’elle tenait de lui (Avignon, 18 avril 1384).
- 1258-1379. —Orange.
- Accord entre Bertrant de Baux, prince d’Orange, et les syndics
d'Orange, au sujet des franchises
que réclamaient ces dernirs, en vertu du testament de
Raymond de Baux, père dudit Bertrantl,
et des anciens usages :et d’abord
Bertrand de Baux proteste qu’il n’entend pas porter atteinte aux
droits de suzeraineté de Robert, roi de Jérusalem
et de Sicile, comte de Provence et de Forcalqtiier; il instituera
un juge ordinaire, un juge des appellaations, un Viguier ou
baile et un sous-viguier dont les fonctions
seront annuelles; a leur entrée en fonctions ces officiers
preteront, le serment suivant: « Juro ...... »; le
receveur des revenus du prince devra jurer de ne rien exiger
au delà de ce qui lui sera dû et de pas recevoir
de présents ; lorsqu’un officier aura achevé sa
période d’exercice, une proclamation sera faite dans la ville
d’0range, conformément à l’usage, invitant à se
présenter tous ceux qui auraient à se plaindre de lui;
ce dernier
devra séjourner à Orange pendant trente jours
après l'expiration de ses fonctions ; nul ne pourra être
arrêté s'il offre de fournir caution; l'adultère
ne sera poursuivi que dans le cas où les deux coupables «
in
ipsa turpitudine vel loco et hora suspectis simul fuerint per
officiales curie deprehensi vel per alios quoscunque
idoneos » ; dans ce cas « current ambo publice et
de die in forma acthenus observata », ou bien
ils paieront une amende de 60 sous ; si un mari trouve sa femme
en flagrant délit d'adultère dans la maison
conjugale et qu’il la tue ainsi que son complice, aucune poursuite
ne sera exercée d’office par la Cour, « ...» ;
pour des injures et coups la Cour ne poursuivra d’office que
s’ils ont été donnés contre le prince ou ses
officiers ou en leur présence, « ...; pénalités
pour l’emploi de fausses mesures; ... ; pour que
les hommes d’Orange puissent plus complètement jouir
des pâturages communs, le prince s’interdit le
droit de permettre a un étranger d’y faire paître
ses bestiaux; l’étranger qui viendra s’établir à
Orange
pourra cependant y tenir ses bestiaux et s’il y habite pendant
la majeure partie de Pannèe, il pourra les y
laisser pendant la fin de l’année, alors même qu’iln’y
séjournerait plus; sauf en cas deguerre. il ne sera pas permis
au prince d'ïnterdire l'exportation du blé, du vin
ou des autres marchandises, «excepto bilhono pro moneta
quam dominus princeps cuderet vel cudere intenderet in proximo
et exceptis armaturis », sans l'assentiment
des conseillers, des chevaliers et des prudhommes d’Orange ;
; les habitants seront exempts de toute taille,...;ils
ne pourront être contraints de fournir caution pour le
prince, si ce n’est dans le cas où celui-ci ou ses enfants
seraient prisonniers ; de même, ils ne seront pas tenus
de lui donner l’hospitalité ainsi qu’à sa famille,
sinon de leur plein gré ou bien en cas de visite de l’Empereur
ou du Roi; ceux qui tiennent des fiefs du
prince en prêteront hommage et en fourniront reconnaissance
a chaque changement de seigneur, mais non
a chaque changement de vassal ; tous les dix ans, tous les hommes
de la cité, « modo sint puberes atque
mares », prêteront serment de fidélité
au seigneur et celui-ci promettra de les défendre; droits des
notaires
du prince d’Orange; a de clamore debiti »; des tutelles;
le prince ne pourra empêcher un étranger de
venir s’etablir dans la ville, à condition toutefois
qu’il ne soit pas exilé d.’une autre de ses terres ou de la
Provence, qu’il ne soit ennemi du prince ou qu’il ne lui ai
fait quelque injure; de même tout habitant de la
franchise pourra la quitter et vendre librement ses biens, «
nisi obligatus esset ex contractis vel delictis
» ; les transactions seront libres sur toutes questions
et entre toutes parties; toutefois on ne pourra
transiger sur une affaire pendante devant le juge, le Viguier
ou tout autre officier ; un juif ou un usurier ne
seront pas admis a témoigner contre un chrétien;
les juifs ne pourront être investis d’aucunejuridiction; les
hommes de la cité ne pourront fournir caution pour des
étrangers au delà de 50 sous, « etiamsi renunciatio
intervenerit, excepto pro captione amicorum suorum vel pro dote
assignanda »; tout bourgeois
pourra se venger de l'étranger qui l’aura offensé
...si après la défense qui lui sera faite de
rentrer dans la ville, celui-ci ne craint pas d’y pénétrer;
dans ce cas le bourgeois ne pourrait être puni
que si sa vengeance était jugée tellement excessive
que la Cour ne pût décemment et sans scandale paraître
l'ignorer; «...suis recedat >>; des testaments ;
« » ; les officiers de la Cour exerçant une
juridiction ne pourront,
tant qu’ils seront en fonctions, acheter les biens mis en vente
par devant ladite Cour; « ...
; les docteurs et écoliers demeurant à Orange jouiront,
ainsi que leurs serviteurs et écrivains, des
mêmes privilèges que les citoyens d’Orange; lorsqu’une
honnête femme et de bonne réputation sera
détenue pour un crime, elle ne sera pas enfermée
dans les prisons, mais gardée dans la maison d’un‘ honnête
homme après qu’elle aura fourni caution de se présenter
devant la Cour; aucun bourgeois d’0range, pour
quelque crime qu’il soit détenu, ne pourra être
mis à la torture, sans que, au préalable, ait été
pris, en sa
présence, un jugement interlocutoire, ou si ce jugement
a été pris en son absence, sans qu’il lui ait été
signifié; tout possesseur de fiefs dans la ville et son
territoire pourra en disposer, à titre gratuit, en faveur
de ses enfants masculins et féminins, agnats et cognats
et de tous ceux qui lui succéderaient ab intestat d’après
les règles du droit civil; il pourra de même les
donner (r in acapitum seu in emphiteosim », les engager et
les céder en dot, sans le consentement du seigneur ou
de ses officiers; mais il aura besoin de ce consentement,
qui ne pourra lui être refusé, pour les aliéner
par voie de vente ou d’échange; il sera exempt des
lods et du trezain; les nobles de la cité continueront
à jouir de leurs privilèges spéciaux: «...
»;
ils ne seront pas tenus au service du guet, si ce n’est en temps
de guerre ou de passage
de troupes; s’ils sont exempts de contribuer au repurgement
des fossés, ils seront cotisés comme
les autres citoyens pour la construction et la réparation
des remparts; les nobles coupables d’adultère
ne paieront que l5 sous; le prince accorde à la ville
le droit d’avoir un conseil, dont les membres.
au nombre de vingt-cinq, seront choisis chaque année
par le prince lui-même, son Viguier ou
son juge : savoir dix parmi les nobles et quinze parmi les avocats
et autres habitants à condition qu’ils
soient mariés ; un officier de la Cour assistera a toutes
les délibérations de ce conseil; les droits de ce conseil
seront ceux de la communauté réunie en parlement,
« juridictione,honore et dominio dicti domini
principis et suorum successorum semper salvis, ad quorum lesionem
vel diminutionem nichil valeant ordinare
»; toutes les décisions de ce conseil devront être
prises a l’unanimité; le prince et Guillaume de Baux,
son fils, promettent d’observer le présent statut (Orange,
dans la grande église Notre-Dame, 23 juillet 1311)
- Déclaration de Raymond de Baux, prince d’Orange, à
Bertrand de Châteauneuf, jurisconsulte,
juge de la cité d’0range, représentant les habitants,
sur certains points obscurs de la charte de franchise :
comme les autres officiers d’0range, le lieutenant ou commissaire
général ne pourra rester plus d’un an en
charge, etc. (26 mars 1325). - Nouvelle déclaration interprétative
desdites libertés dressée par les habitants
d’Orange et Bertrand de Châteauneuf (11 mai 1332).
- Autre déclaration relative au paiement des lods par
les étrangers achetant ou vendant à Orange (1er mai1339).
- Traité entre Raymond de Baux, prince d’Orange, et les
syndics du lieu au sujet de la clause
des libertés relative a la punition de ceux qui se servent
de fausses balances et de faux poids (24 mars 1361).
- Accord entre l’évêque et le chapitre d’Orange
d’une part, Raymond de Baux, prince d’Orange, agissant en
son nom et au nom de Raymond de Baux, son neveu, et les syndics
de la communauté d’0range, d’autre
part, au sujet du paiement des dîmes : Raymond de Baux
et les hommes d’Orange s’engagent à payer les
dîmes aux églises auxquelles elles sont dues, à
raison de la trente et unième partie de la récolte de
blé,
de raisins, de légumes, de bois, etc., si ces produits
ont été récoltés en dehors de la vallée
d’Orange : ...
l’évêque prétendait, en outre, avoir le droit
de se faire montrer les testaments des ascendants
pour vérifier si les legs étaient intégralement
acquittés : ce droit lui est refusé, si ce n’est dans le
cas où
un légataire aurait porté plainte (12 des cal. de décembre
[20novembre 1258).
- Transaction entre la Cour du Venaissin, les syndics de Mornas,
de Piolenc et de Sainte-Cécile, d’une part,
et les syndics de la cité d’Orange au sujet des droits
de péage et de leyde, par laquelle les gens de Mornas,
de Piolenc et de SainteCécile sont déclarés
exempts de ces droits a Orange pour les marchandises qu’ils y
apporteront et réciproquement les habitants d’0range
ne paieront ni péage, ni leyde, ni droits d’usage ou
de sortie dans les châteaux de Mornas, de Piolenc et de
Sainte-Cécile, a moins qu’ils ne conduisent
des marchandises à Vaison, Die ou Nyons, « quo casu
solvant ibidem pedagium Vasionis » (26 mars 1338).
- Privilèges accordés aux notaires d’Orange par
Raymond de Baux, prince d’Orange, de l’assentiment
d’Anne de Viennois, princesse d’Orange: ils auront le droit de
céder de leur vivant ou par testament leurs
protocoles, cartulaires, écritures et notes au notaire
qu’ils choisiront, et s’ils n’en ont pas désigné, leurs
héritiers
et légataires pourront les recueillir à condition
d’être eux mémes notaires et habitants de la cité
d’Orange, etc.
(15 mars 1342, 1343, n. st.).
- Autres privilèges accordés aux syndics d’Orange,
par Raymond de Baux, prince d’Orange, en ce qui concerne les droits
exigés par les greffiers des enquêtes (25 mai 1358).
- Confirmation par Raymond de Baux, prince d’Orange, aux
habitants de cette ville du droit de nommer chaque
année des syndics, munis de pleins pouvoirs pour la défense
de leurs droits et franchises; les conseillers
de la ville pourront, toutes les fois que cela leur semblera
utile, lever des tailles ou autres impositions sur
la communauté; « item ... » ; ces syndics
et conseillers pourront acheter et avoir dans la ville un hôtel
pour y tenir leurs séances; le prince confirme toutes
les libertés précédemment accordées aux
habitants,
sous cette réserve que les assemblées ne pourront
avoir lieu qu’avec l’assentiment et en présence
de ses officiers (27 juin 1379).
- Interprétation de quelques clauses de la concession
précédente, en ce qui concernait l'intervention des officiers
du prince dans les délibérations du conseil et
les droits des syndics (1er juillet 1379).
- Cession, par Raymond de Baux, prince d’Orange, aux habitants
de ladite ville des pâturages de Codelet et
de tous autres pâturages situés sur leur territoire
(27 avril 1355).
- Réformation des bans et cession de ces bans pour six
ans au prince d’Orange, qui ratifie et approuve
ladite réformation (1370).
- Règlement des crieurs de Vin (6 août 1358).
- Libertés et franchises accordées aux habitants
d’0range par Bertrand de Baux, prince d’Orange, fils de feu
Raymond et de Malberjone, sa femme, et par Bertrand de Baux,
son frère consanguin, coseigneur d’Orange
pour un quart: les habitants pourront avoir des consuls et un
conseil de ville; les consuls seront au nombre de quatre
et les conseillers au nombre de vingt; les consuls devront prêter
serment aux co-seigneurs ; pour la première
année, les seigneurs ou leur baile éliront les
consuls et les conseillers; a l'expiration de leur année
d’exercice, les quatre consuls éliront vingt-quatre personnes
parmi lesquelles les seigneurs ou leurs
officiers choisiront les quatre nouveaux consuls, les autres
vingt personnes seront les conseillers; il en
sera procédé de mème tous les ans; l'élection
aura lieu le jour de la fête de saint Blaise; les consuls sortants
ne pourront être réélus avant trois ans ;
nul ne pourra refuser d’être consul ou conseiller; au cas où
les seigneurs ou leurs officiers ne voudraient pas prendre part
à. l’élection, les anciens consuls pourraient
choisir eux-mêmes leurs successeurs ; la communauté
ne pourra s’associer ou se confédérer avec aucune
autre commune, avec aucune personne noble ou non, avec aucune
communauté religieuse,contre les princes
ou leurs successeurs, sans leur consentement; les consuls auront
le pouvoir d’agir au nom de la communauté,
de la défendre devant la Cour des princes et d’agir au
nom des particuliers eux-mêmes ; ils auront
le droit de faire réparer les remparts, de tracer et d’entretenir
les routes et les chemins, de lever des tailles,
le tout avec l’assentiment de leur conseil, aux délibérations
duquel le baile devra être invité et pourra assister;
les conseillers devront se rendre aux séances du conseil
quand ils se trouveront dans la ville; les
criées se feront au nom des seigneurs et des consuls,
lorsqu’elles porteront sur des matières de la compétence
des consuls, et au nom des seigneurs seuls dans tous les autres cas;
il y aura un baile, choisi parmi
les habitants de la ville, a moins que celle-ci ne soit en rébellion
contre ses princes; les fonctions de ce
baile ne dureront qu’un an; il prêtera serment; formule
de ce serment; il y aura un juge d’appel pris
parmi les habitants, si c’est possible; de même les notaires
et les autres officiers du prince devront être
choisis parmi les habitants s’il s’en' trouve de capables; le
prince ne pourra ni donner ni aliéner, à
quelque titre que ce soit, la seigneurie d’Orange; « ...
»; suivant l'ancienne coutume, l'adultère ne sera pas poursuivi
d’office si les coupables n’ont pas été surpris
en flagrant délit; dans ce cas, « current ambo publice »,
s’ils ne préfèrent payer l’amende de 60 sous; la
femme veuve ou mineure de quatorze ans ne sera
pas obligée de se rendre ou de se faire remplacer aux
chevauchées; ...; des frais de justice en matière de
tutelles;
; les maisons religieuses et les ecclésiastiques ne seront
pas exempts du paiement de ces épices; aucune personne
ne sera détenue si elle peut fournir caution, a
moins qu’elle ne soit inculpée d’un crime capital; les habitants
pourront exporter toutes sortes de marchandises, les blés
exceptés; les consuls pourront, s’ils le veulent,
assister au châtiment des criminels; « item cartulariis
mercatorum bone fame usque ad summam 50 solidorum
credatur »; si un habitant se croit lésé
par le baile, le juge ou un autre officier duiprince, il pourra porter
plainte
à celui-ci ou à son juge des appellations, qui
devra statuer sans frais; « item possessiones horninum brevis,
quas habent in brevi, que adominis principibus tenebantur sub
annuo censu, propter cessationem servitii
non incident in commissum »; les testaments et actes
de dernière volonté n’auront pas besoin d’être publiés,
pouru qu’ils soient légalement dressés en présence
du nombre de témoins requis; le fils de famille marié ayant
un domicile personnel distinct de celui de son père
aura les mêmes droits que s’il avait été solennellement
émancipé, « si pater ei de bonis suis dimiserit
n; les habitants auront le droit de tester, à condition de ne
pas
contrevenir aux clauses du présent acte ; s’ils font des
legs à des églises ou à des gens d’église,
ceux-ci seront
tenus de vendre les biens légués dans le délai
d’un an; les condamnations seront prononcées tous les mois,
en présence des consuls, s’ils veulent y assister; une
donation faite par un mineurdevingt-cinq ans sera nulle,
etiam si juramentum intervenerit », a moins qu’elle n’ait
été consentie en présence de trois proches parents
du mineur;
l’étranger qui viendra s’établir dans la ville
et l’habitant qui s’y mariera seront, pendant un an, exempts
des chevauchées « et alio usatico »;les intérêts
d’une dette ne pourront dépasser le principal, quelle que soit
la durée
du prêt et on ne pourra les adjuger plus élevés
ni à un juif ni a un chrétien, alors même que le
débiteur s’y serait
engagé par serment; quiconque sera élu baile, consul
ou conseiller, sera tenu d’accepter cette charge;
le baile, le sous-baile et le Viguier ne pourront exercer ces
fonctions plus d’une année; ils ne seront rééligibles
qu’après un intervalle de deux ans; le prince ne pourra
accorder à un citoyen des privilèges particuliers
que n’auraient pas les autres ; le prince devra donner au baile
et à ses autres officiers un salaire suffisant
pour qu’ils puissent abandonner leurs affaires et se consacrer
exclusivement a leurs charges; chaque
consul recevra une indemnité annuelle de cinquante sous;
« item voluit et concessit dictus dominus princeps..
.quod consules habeant hunc honorem quod si aliquis ipsos offenderit
corporaliter, quod in hoc teneatur
ac si bajuluni ipsorum dominorum corporaliter offenderat »
; a chaque changement de seigneur, le nouveau
prince prêtera le serment suivant a la requête des
consuls: « Nos domini... promittimus vobis consulibus
brevis Aurasice presentibus et stipulantibus, nomine vestro et
totius universitatis dicti hrevis,quod
nos vobis et dicte universitati et hominibus dicti brevis erimus
boni domini et fidèles et personas vestras
et vestrorum et bona toto posse nostro custodiemus et deffendemus
et franquesias et libertates dicti brevis
servabimus et tenebimus et nichil dicemus vel faciemus, propter
quod alicui fiat injuria vel amictat
bona sua contra statuta et libertates brevis vel contra jura,
eisdeficientibus, nisi faceremus juris exequendi
causa » ; les présentes libertés ne dérogent
point aux immunités et privilèges précédemment
accordés par
le prince et son frère aux chevaliers,damoiseaux et autres
personnes de la ville d’Orange (Orange, dans
Péglise de Notre-Dame, 8 des ides de [6] décembre
1282).
5648. Pièces diverses.
3. Vente par Catherine de Baux, dame de Courthezon, épouse
de Bertrand de Baux, seigneur de Brantes, Plaisians et Caromb, à
Hugue de Sade, marchand d'Avignon, de divers cens et services qu'elle
possédait sur le territoire d'Avignon,
au lieu dit «ad fontem de Valayeta alias de Tocalaze?
» près du moulin de l'Epi,
au lieu dit «Cavilharguesw, au lieu dit «ad molendinum de
Bosco »
, etc. Avignon (21 avril 1371). [Acquis le 29 décembre 1938.]
XIV ' siècle. Parchemin. 3 pièces de 400 sur 196
millim., 337 sur 506 millim. et 3 m. 02 sur 373 millim. — Etc.
-
RAMEAU DE CONDORCET
Il y a moins à dire encore de ce rameau qui commence
à Bertrand sei
gneur de Condorcet et de Gigondas,
époux de Blonde Adhémar et
deuxième fils de Raymond IV prince d'Orange Qf 1340) ; à
sa mort, en 1380,
la seigneurie passe à son frère Guillaume époux
de Giraude d'Ancezune ;
il meurt en 1390, laissant trois enfants;
ses deux filles
épousent:
- Catherine, A. de Rivelles ;
- Annule dame d'Ancezune
,
le chevalier J. Rol
land;
- son fils est : Guillaume suivant Barthélémy (ou Raymond
suivant
Chazot de Nantigny) ;
on ne sait rien
de lui ni de sa descendance, s'il en eut une.
Source : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5401590d/f144.item.r=d'ANCEZUNE.texteImage
Une famille comtale: les Baux
Source : Le liber donationum et la conquête angevine du royaume
de sicile (1268-1281)
Sylvie Pollastri, 2004, Melanges De L Ecole Francaise De Rome Moyen Age
Commençons par les Baux, seule famille de rang comtal à
perdurer. Leur présence dans le royaume de Sicile commence avec Barral,
maître justicier, décédé en 1268, et avec son
fils Bertrand, comte d’Avellino en1272. Bertrand s’est marié deux
fois, tout d’abord avec Philippine de Poitiers, sœur du comte de Rodez,
ensuite avec Agathe de Mévouillon.
Son fils
Raymond lui succède à la tête du comté en 1305.
Il épouse en premier une Française installée dans le
royaume,
Jeanne,
fille de Jean Britaud de Nangis (le mariage avait été contracté
du vivant de son père), puis, sur le seuil du XIVe siècle,
sa cousine, fille de Raymond de Marignane. Il a cinq autres frères
et sœurs. Isabelle épouse, avant 1282, Ruggiero di Sanseverino,comte
de Marsico, et Hugues, Cécile fille d’Ermengaud de Sabran : ce
sontles deux unions avec des feudataires du royaume que nous pouvons attes-ter.
Deux autres mariages regardent les enjeux provençaux des Baux : Agoult
(connu par ce seul anthroponyme) épouse Catherine Artaud de
Villefranche et Béatrix, Gui Dauphin de Viennois. Ce premier
groupe se renforce, sous Charles II, par la venue de Bertrand des Baux de
Berre. Son fils, devenu comte d’Andria et de Montescaglioso, épouse
en 1308 Béatrice, fille du roi Charles II d’Anjou. Ce mariage les place
donc aux tous premiers rangs de la vie politique du royaume. Le groupe augmente
encore avec Hugues des Baux de Courthézon, chambellan de Charles II
et chef de la lignée des comtes de Soleto, marié à Jacoba
della Marra, accompagné sans doute aussi de ses frères Ray-mond
et Amiel. Au décès de Charles II, les Baux sont donc le groupe
parental le mieux placé au sein de l’élite féodale et
auprès de la famille royale
Notons aussi
que les Baux n’abandonneront jamais leurs possessions provençales
et développeront même des alliances
avec les Dauphins de Viennois, les comtes de Savoie et de Genève,
de façon à à renouveler et à renforcer leur
rayonnement provençal.
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