a
 

Mise à jour 4/03 Copyright JG © 2003
  
      TOME I
 
Menu principal
Aide
Introduction
Géographie
Chronologie historique
Thèmes
Les seigneurs
La noblesse
Affaires municipales
Affaires religieuses
Patrimoine carombais
Carombais de jadis
Agriculture
Les eaux
Les liens
Les Images
Les références
Vos commentaires
 
 
   
  

Thème VIII.
 1. L’agriculture jusqu’au Moyen Âge.


        Les premiers agriculteurs carombais sèment du blé et des céréales sur les terres arables de la partie sud du village et utilise l’eau qui descend de nos collines pour l’arrosage.
        Pline signale la qualité du froment d’hiver de la région de Carpentras, bien avant Jésus Christ.

        Au temps des Gaulois, les peuples venus de la mer, Grecs ou Phocéens, apprennent  à nos agriculteurs  à tailler la vigne, à planter l’olivier et les arbres fruitiers, sauf les pommiers et les pruniers déjà bien connus.

        Avec l'occupation romaine de la Narbonnaise, apparaît une culture intensive de la vigne et une grande prospérité agricole. Après une agriculture de subsistance, la région connaît de grands défrichements sur les plateaux et collines et sur les fonds de vallée, pour planter des oliviers. L'huile sert à l'alimentation et à l'éclairage. L’espace est quadrillé de grands domaines, au sein desquels se trouvaient les moulins, pressoirs et jarres pour l’huile d’olive. Le figuier, en plus de la vigne, apparaît à cette époque. Les vergers sont prospères et on cultive aussi le lin et le chanvre [54]. Une loi romaine repousse les vignes sur les coteaux pour laisser la plaine aux céréales.

        Jusqu’au Moyen Âge, le blé, la vigne et l’olivier sont les principales cultures carombaises. Nous allons suivre leur évolution à travers les siècles jusqu’à ce que nos archives nous renseignent, avec plus de précision, sur ces activités agricoles.
        Après la prospérité romaine, les grandes invasions obligent nos paysans à revenir à une agriculture de subsistance. Nous ne possédons pas de traces de cette période obscure. On signale tout juste quelques récoltes abondantes à la fin du VIIIe siècle.

        Les Sarrasins, pendant leur longue occupation des terres provençales, introduisent l’abricotier, le mûrier, l’asperge et l’artichaut. [39]. Par extension, ces cultures arrivent jusqu’en Comtat.

        Autour de l’an 1000, il fait une chaleur insoutenable : nos pauvres paysans, déjà effrayés par l’approche du millénaire, s’en remettent au Seigneur et à ses évêques.
        La prospérité revient au milieu du XIe siècle, puis augmente encore au XIIe siècle.

Sous les papes d'Avignon.

        L'installation du pape et de sa cour à Avignon, en 1309, provoque une formidable augmentation de la population (la ville compte près de 40 000 habitants). La papauté apporte à tout le Comtat une richesse économique extraordinaire. Fruits, légumes et volailles trouvent un débouché important.

Calamités.

       Sous la seigneurie d’Astorg de Peyre et Marguerite de Budos, en 1364, une invasion de sauterelles détruit la récolte, entraînant une affreuse disette.
        Sous Alix des Baux et Odon de Villars, notons, en 1384, des pluies diluviennes dans toute la région [54] et en 1410 un froid intense.

        - La fin du XVe siècle est une période prospère pour Caromb. C'est une communauté d'agriculteurs organisés, de travailleurs de la terre qui vivent bien ensemble et qui ne semblent pas avoir de gros problèmes financiers, au contraire.
        - Le 2 août 1622, toute la plaine est inondée après des pluies torrentielles qui font déborder toutes nos rivières et anéantissent les récoltes [45, 33]. Le pont de Serres est emporté
        - En 1694, le Rhône est entièrement gelé, on peut le traverser à pieds
        - L'hiver 1698 est très rude [33].

 


chapitre suivant

retour