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Mise à jour 4/03 Copyright JG © 2003
 
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Thème VII.  Affaires religieuses et église.

L'église.
Cloches.

Eglise.



        Nous ne reviendrons pas sur l’église de Caromb, abondamment décrite dans la partie principale de ce livre ; en particulier pour ce qui concerne sa construction, sa consécration et les diverses modifications de ses chapelles.
        Ajoutons seulement quelques éléments supplémentaires à partir de nos archives :
        En mai 1609, un peintre de Carpentras réalise un « Ecce homo » pour la « monstre » du vendredi Saint.
        En 1611 et 1613, achat de deux paires d’escarpins pour les bâtonniers des processions
Il nous manquait un bénitier dans l’église : on l’achète en avril 1676, à un chaudronnier de Carpentras, sous la forme d’une bassine en cuivre.
 
 

  Plan de l'église
  



  • Photos de 1895 de M. Médéric Mieusement.
    Archives photographiques (Médiathéque du patrimoine).
    Ministère de la culture.


      
      
      


     


    Cloches.



                La plus vieille référence à nos cloches date de 1494 quand  Guigue Fulhet est acquitté ( *107 ) pour avoir sonné les cloches quand le ciel menaçait orage, afin d'en avertir tout le monde, puis en 1503/4, on apprend que la commune paie les sonneurs de cloches.
    Pendant le XVIe siècle, la commune équipe la tour de l’horloge d’une cloche pesant 1 quintal 19 livres, construite par le fondeur maître Jean Favier de Pernes et règle la facture de “ ferremente pour la cloche”.
                Afin de pouvoir sonner le tocsin plus efficacement pendant les guerres de religion (1562), on change le battant de la grande cloche et on répare les autres cloches.

                Nous connaissons le nombre de cloches en 1567 : elles sont au nombre de sept.
    En 1668, une nouvelle cloche ou « trignon » (carillon) est installée dans notre clocher. Une deuxième cloche est sûrement ajoutée l’année suivante. Un menuisier refait le bois de la grande cloche en 1687.
                Un ingénieur travaille trois jours de 1703 au plan du bois de la grosse cloche et touche un Louis d’or. Les travaux sont exécutés par un menuisier et, pour le ferrement, par un serrurier.
            En novembre 1710, juste après le terrible hiver 1709, il faut réparer les deux cloches de l’église : l’une, la grosse, est brisée et il faut la refondre. Pour l’autre, il faut refaire le bois.
                Pour financer les travaux du clocher, on décide une imposition sur l’utilisation des cloches : 30 sols pour la grosse cloche, 20 sols pour la vieille. (1739).

                Entre 1784 et 1786, on baptise trois nouvelles cloches achetées pour l'église paroissiale.
            La révolution leur est fatale : en 1793, les cloches des églises doivent être déclarées. Il y en a cinq : celle des Ursulines, des Cordeliers, des Pénitents gris et blancs et celle de Notre Dame des Innocents. Elles devront être livrées au district, excepté celle des Pénitents Blancs qui sert à appeler les frères de la Société populaire et à avertir les habitants en cas d'incendie [49].

            Le 22 septembre, pour la fête de Saint Maurice, six des sept cloches de notre église sont livrées à la fonderie [52], pour récupérer le bronze et en faire des canons. Une seule cloche reste en place. On l'appelle "l'Ancienne" [39].

            La cloche de l'ancienne chapelle des pénitents blancs, fondue en 1847 par Pierre Pierron, fondeur de cloches à Avignon, est transportée au Barroux en 1879.

            Après la Révolution, il faut repeupler le clocher : notre "grosse cloche" qui mesure 2,35 m de hauteur, possède une ouverture de 1,20 m et pèse 1100 kilos, auxquels il faut ajouter bois et ferrure, est fondue à Lyon, dans les établissements Maurel en 1857, spécialement pour l'église de Caromb. Elle coûte 4.810 francs. Deux lignes en relief, sur sa robe d'airain, nous apprennent  qu'elle s'appelle Antoinette Louise, qu'elle a pour parrain Antoine Roux, maire de Caromb et que M. Brémont  Auguste est curé de Caromb. Nous y lisons les noms de Mme Louise Amadieu, épouse de M. Eugène Lombard, qui est vraisemblablement la marraine, puis d'autres noms : François Girard, Auguste Brémond, Auguste Barre, C. Chamoux, Maurice Haut et E. Pontier [39].

            En 1858, on ajoute une petite cloche au tintement clair, celle qui annonce les baptêmes, et en 1882, une autre, légèrement plus grosse, à côté : c'est la "Jésuite", car elle provient d'un établissement de cet ordre [39].

            En 1961, l'abbé Reyne, curé de Caromb entreprend de faire électrifier les quatre cloches de notre église. Une souscription permet de recueillir les 12.000 F nécessaires. L'inauguration a lieu le 16 décembre, en présence du maire Paul Sauvan, de M. Astay, président du conseil paroissial, de notre curé et de nombreux villageois.


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