a
 

Mise à jour 4/03 Copyright JG © 2003
  
      TOME I
 
Menu principal
Aide
Introduction
Géographie
Chronologie historique
Thèmes
Les seigneurs
La noblesse
Affaires municipales
Affaires religieuses
Patrimoine carombais
Carombais de jadis
Agriculture
Les eaux
Les liens
Les Images
Les références
Vos commentaires
 
 
 
  
XXX. Annexes
Texte de 1269 (Alfonse de Poitiers)
Acte de vente des dépendances du château (1818).
Lettre de M. Lesdiguières au sujet de notre seigneur de Créquy.
La statue d'Apollon.


 

CORRESPONDANCE D'ALFONSE DE POITIERS.
        Texte de 1269 (Alfonse de Poitiers)

Article numéroté : 1752
(p. 357-358)
3-8 jun. 1269. -- SENESCALLO VENAISSINI SUPER DIVISIONE
CASTORUM DE MALAUCENA ET MURMURIONE ET ALLIS.
 Alfonsus, etc. Cum interdum occasione territoriorum et finium, qui numdum divisi sunt, ut dicitur, castrorum videlicet de Malaucena (1), de Beduino (2), de Murmurione (3) et de Carumbo (4), inter homines eorundem locorum contentionis materia sepius oriatur, vobis manadamus quatinus, vocatis eisdem hominibus et aliis quorum interest, communicato bonorum consilio, per certos fines, metis appositis, distingui et dividi faciatis, proviso tamen ne vobis vel alii propter hoc injuria fiat vel prejudicium aliquod generatur. Datum apud Longumpontem, post tres ebdomadas Penthecosts, anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo nono.
(1) Malaucène
(2) Bédoin
(3) Mormoiron
(4) Caromb
Article numéroté : 1753
4 jun. 1269. -- SENESCALLO VENAYSSINI PRO HOMINIBUS CASTRI DE CARUMBO.
 
Alfonsus, etc. senescallo Venayssini, etc. Mandamus vobis quatinus focagium vel subvencionem, nobis ab hominibus castri de Carumbo, quod castrum tenet nobilis domina Sybilia, uxor quondam nobilis viri defuncti Barralli, domini Baucii, debitam vel promissam, usque ad quindenam instantis festi sancti Michaelis archangeli in nostram ponatis sufferenciam et respectum, nec usque ad dictam quindenam dictos homines dictam subvencionem solvere compellatis, et si aliquid ab eisdem levari feceritis, ea sibi sub caucione ydonea recredatis, tractantes nichilominus cum eisdem hominibus per compositionem, necnon cum dicta domina, quid et quantum pro dicta subvencione nobis darent. quid autem super premissis inveneritis et feceritis, nobis in scriptis remittatis per vestrum clericum, cum ad nos venerit pro vestris compotis faciendis, circa quindenam instantis festi Omnium sanctorum.
Datum apud Longumpontem, die martis proxima post tres septimanas
Penthecostes, anno Domini M°CC°LX°nono.
Texte de 1269 (Alfonse de Poitiers)
( p. 367-368)
Article numéroté : 1769
15 jun. 1269. -- SENESCALLO VENAISSINI PRO DOMINA SYBILIA, DOMINA BAUCII.
 
     Alfonsus, etc. senescallo Venaissini, etc. Cum, secundum quod intelleximus, dilectus et fidelis noster Barrallus de Baucio, miles quondam, dilecte et karissime nostre Sybilie de Baucio, ejus Barralli quondam uxori, dum ipse Barrallus viveret, facta donatione legitima inter vivos, assignaverit eidem S. c marchas annui redditus super redditus et proventus castri de Carumbo (1) et super pedagium de Montiliis (2), percipiendas ab eadem S. quamdiu viveret, cumque Bertrandus de Baucio, miles, filius et heres predicti Barralli, impediat quominus dicta S. possit dictas c marchas percipere annuatim, prout ex parte Ipsius S. nobis extitit intimatum, et quod Vm solidorum de arreragiis dictorum c marcharum idem Bertrandus minus juste detinet arres-
tata, vobis mandamus quatinus, vocato dicto Bertrand0 de Baucio et qui fuerint evocandi, auditis racionibus suis, ipsam S. in possessione pacifica dictorum castri et pedagii, quantum de jure fuerit, conservetis, juris tamen ordine in omnibus observato, et arreragia, si vera sunt prius proposita, eidem S. reddi et restitui faciatis, justicia mediante. Ceterum, cum dicta S. nobis significaverit quod sibi nunquam dos extitit assignata et quartam partem tocius terre, quam dictus Bertrandus possidet et tenet a nobis in Venaissino, petat sibi in dotem dicta S. assignari, vobis mandamus quatinus, vocatis dictis partibus, exhibeatis eis celeris justicie cumplementum, tantum super premissis facientes ne inventus fueritis in exhibenda justicia negligens aut remissus.
Datum apud Moissiacum, die sabbati post festum beati Barnabe apostoli, anno Domici M°CC°LX° nono.


(1) Caromb
(2) Monteux

L'analyse des pièces administratives d’Alfonse de Poitiers nous indique l'étendu de ses possessions en Venaissin : Des articles concernent Le Barroux (N°1774), Saint-Pierre-de-Vassols (N°1772, 1775), Malaucène (N°1719,1720, 1722, 1752, 1767), Bedoin (N°1752, 1762), Mormoiron (1752), Carpentras  (1764), Monteux ( N°1742, 1748, 1761, 1762, 1765, 1769), Loriol (1742), Vaison (1721, 1723, 1725) ou encore Avignon, l'Isle, Cavaillon, et plus au nord Bollène, Mornas, Cairanne, Valréas, Pierrelate, Mévouillon, Faucon, Mollans ou Séguret.


Acte de vente des dépendances du château (1818).
   Orthographe d’époque.
 
L'an mil  huit cent dix neuf et le dix septembre du mois de juillet,
Pardevant moi Joseph Denis LOMBARD, notaire Royal à la résidence de CAROMB, soussigné avec témoins sont comparu sieurs Jean Joseph FOREST et Jean FRISET, propriétaires cultivateurs domicilliés et demeurans audit CAROMB ; lesquels voulant partager et diviser la maison écurie et grenier à foin qu'ils ont acquis par indivis, aux enchères publiques, de Mr le duc DECHOISEUL et de Madame La Comtesse DEMARMIER, domiciliés à PARIS suivant le verbal d'enchères fait devant moi le vingt un décembre mil huit cent dix huit, enregistré, situé le tout à CAROMB à La porte de l'église, confrontant Lesplanade Lahoirie de Jean SIGNORET, Etienne ROUBIN, Joseph BLANCHET, Les Lices et les autres, ils en ont fait faire deux lots les plus égaux possibles par deux amis communs qu'ils ont bien examiné et approuvé et les ayant jettés au sort, le premier est obvenu audit FRISET et le second audit FOREST.

 
Acte aimablement fourni par M. et Me Charles Heyraud.

Lettre de M. Lesdiguières au sujet de notre seigneur de Créquy.
 

1594 – 31 Janvier
Orig – B. N. MS. Dupuy, Vol 62, p.66
 

AU  ROY.

         Sire, Madame la comtesse de Sault (*96 ) envoye à vostre Majesté le plus cher gaige qu’elle vous puisse donner de l’affection qu’elle a à vostre service, c’est le sieur de Créquy, son fils, qui par sa bonne nourriture donne esperance de se rendre bientost cappable de l’exécution de voz commandements ( *97 ). L’intention de la mere est telle, et qu’il employe sa vye et tout ce qui en deppend pour acquérir la faveur de voz bonnes grâces. Elle a beaucoup d’amis et d’authorité en la Provence ; je puis asseurer vostre Majesté qu’elle a tout employé pour vous aquèrir des serviteurs pendant ces derniers remuemens, et qu’elle ne demeurera inutile à l’affermissement du bien de voz affaires en ceste province là, parce qu’elle en a la capacité et la volonté. Les services faictz par ceulx de sa maison à vostre couronne, Sire, méritent que vous voyez ce gentilhomme de bon œil ; encores a-t-elle trouvé bon qu’il vous fust recommandé de ma part, ce que je faiz avec toute l’humilité que je vous doibs et sur l’asseurance qu’il vous a tousjours pleu me donner de ne vous tenir point importuné de la recommandation que je vous ferois de voz serviteurs. Sire, je supplie le Créateur pour la prospérité et santé de vostre Majesté . De Grenoble, le dernier jour de janvier 1594.
Vostre très humbles, très obeissant, très fidelle suget et serviteur,


LESDIGUIERES.

François de Bonne, duc de Lesdiguières (1543-1626)
Actes et correspondance du connétable de Lesdiguières . vol. 1 /
publiés sur les manuscrits originaux par le Cte Douglas et J. Roman,...
Numérisation BnF de l'édition de Grenoble : impr Allier, 1878-1884 .
Identifiant  : N095491. Ce document est libre de droits.



La statue d'Apollon.
 
Louis Domairon, un voyageur français, dans son récit de voyage en Comtat (*98 ) , entre 1750-70, passe par Caromb, et note : "Dans le territoire de Caromb, à une petite distance de ce bourg, est une chapelle dédiée à Saint-Etienne et qui paroit fort ancienne. Il y a environ quarante ans qu’on trouva, près du cimetière, un tombeau de pierre, qui renfermoit un cercueil de plomb, dans lequel etoient des ossements ; et tout auprès de cet endroit, on découvrit un pavé de marquéterie de marbre blanc et noir et, à côté, une statue d’Appollon. On trouve aussi, assez souvent, sur la montagne appelée du Pati, à un quart de lieue de Caromb, des médailles du haut empire".
Ce document, publié en 1788, confirme donc la découverte de cette statue d’Apollon entre les années 1710 et 1730, à Caromb.

Le voyageur françois, ou La connoissance de l'ancien et du nouveau monde.
 Tome XXX, Voyage en France,
Bibliothèque nationale de France, 2000.
Reprod. de l'éd. de Paris : chez Moutard, 1788.
 


Suite : les Thèmes.

Retour