Mise à jour 4/03/2005
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Le Légat  :
    Tant que les papes séjournèrent en France, le Comtat fut administré par le recteur et la ville d'Avignon par ses officiers particuliers. Mais lorsque le pape retourna à Rome, il fut nécessaire de créer un officier chargé du gouvernement général des États pontificaux de France. Répondant déjà à cette préoccupation, Urbain V, lors de sori voyage à Rome, avait joint au titre de recteur du Comtat que portait Philippe de Cabassole, celui de recteur de la ville d'Avignon, avec des pouvoirs absolus pour administrer les domaines du Saint-Siège

    Lorsque le Comtat fit sa soumission au pape romain, c'est avec le titre de vicaire général que le cardinal-légat Pierre de Thury vint, au mois de mars 1410, prendre possession du pays au nom d'Alexandre V. Il eut pour successeur, l'ancien camérier de Clément VII, qui reçut également le titre de vicaire général du pape pour la ville d'Avignon et le Comtat- Venaissin. Ce fut aussi le titre que donna le pape Eugène IV au cardinal de Foix, le 25 mai 1432. Mais le 24 novembre 1433, le souverain pontife ajouta à ces premières fonctions celles de légat apostolique dans les provinces d'Auch, Toulouse, Narbonne, Arles, Aix et dans les diocèses de Digne, Glandève, Senez, Vence, et Grasse de la province d'Embrun. Dès lors, le titre de légat remporta sur celui de vicaire général et c'est celui sous lequel
on désigne les gouverneurs nommés par les papes pour administrer leurs états du midi de la France.

    Les pouvoirs du vicaire général sont presque sans limites. C'est un véritable vice-roi, le recteur lui est subordonné. Il a entre les mains le gouvernement politique et économique de la province ; le pape le charge de demander aux habitants le serment de fidélité et leurs hommages aux possesseurs de fiefs.
    Il a le droit de confirmer les privilèges, de nommer à tous les offices, de lever les impôts, d'ordonnancer les dépenses, de faire tous les règlements et ordonnances nécessaires à la bonne administration du pays. Il dispose de la force armée. Le pape lui. abandonne l'exercice suprême de la justice et même la faculté d'accorder des lettres de réhabilitation et des lettres de grâce.




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