d'Hugues
  • A Caromb, Sérignan, Malaucène.
  • D'azur, à un lion d'or, chargé de trois fasces de gueules, brochantes sur le tout et surmontées de trois étoiles d'or, rangées en chef.
  • Victor-Ernest d'Hugues reçut le titre de comte héréditaire par réversion en 1870 de celui de son aïeul maternel.


hugues  

  
o   Généalogie : a
Page 1a : les origines
Page 1b : branche aînée des barons de Beaujeu, marquis de Vaumeilh  
Page 2a : branche cadette à Caromb  
Page 2b : branche cadette à Sérignan-du-Comtat, Malaucène

hugues

Rameau de Cromb :

I.  François HUGUES †26/5/1679 Caromb,, notaire
      x 7/1/1634 à Caromb Anne D'ARNOUX °11/3/1614 Caromb, fille de Jean, consul de Caromb & de Françoise de CASAL
II. Cécile HUGUES 1636
II. Maurice Bernard HUGUES 1638
II.  Jean François HUGUES 1640
II. Marie Anne HUGUES 1642-1714 à Caromb
      x 9/11/1656 à Caromb, Maître Esprit REYNAUD 1634-1724 à Caromb
II.  Adam HUGUES 1644
      x 21/10/1672 Caromb  Marguerite BOUVAR, de Mazan
II.  Jacques d'HUGUES 1646
      x 31/12/1672 à Caromb,  cm dec 1673, Marie ANCEAU (noble)
III. Julie d'HUGUES
x 24/101701 à Caromb, cm 23/10/1701,   Jean François COMBE
III. François Hyacinthe d'HUGUES 1680, capitaine en 1716
III. Jean Joseph d'HUGUES ° 9/3/1690 Caromb, Lieutenant
Il produisit devant le tribunal de la rectorerie pontificale de Carpentras, en 1716, ses titres de noblesse, par lesquels est constatée l'existence
de ses ancêtres à Caromb depuis Jacques d'Hugues, fils de Raimond, vivant en 1335.
II. Louis Joseph HUGUES 1648



La famille noble des Hugues, de Caromb, a la même origine languedocienne que les Hugues, barons de Beaujeu. On connaît Pandulphe d’Hugues, damoiseau de Pouzols qui vivait au tout début du XIe siècle. Cette famille s’établit ensuite en Dauphiné, Provence et en Comtat Venaissin.
Guillaume d’Hugues fut archevêque d’Embrun de 1612 à 1648 et fit beaucoup pour sa famille. Son neveu David fut son héritier et acheta la baronnie de Beaulieu en Provence vers 1630 et il s’y installa.

D’une branche cadette vinrent deux rameaux, celui de Sérignan/Malaucène et celui de Caromb.
Quoique le point de jonction de ce dernier rameau avec la branche aînée ne soit pas connu par des actes authentiques, leur communauté d’origine est appuyée sur celle du nom et des armes, sur les traditions constantes et sur la reconnaissance officielle de l’archevêque d’Embrun et de François d’Hugues, baron de Beaujeu.
Le lieutenant Jean-Joseph d’Hugues, né à Caromb le 9 mars 1690, produisit devant le tribunal de la rectorerie pontificale de Carpentras, en 1716, ses titres de noblesse, par lesquels est constatée l’existence de ses ancêtres à Caromb depuis au moins 1335, avec Jacques d’Hugues fils de Raimond. Ce lieutenant avait un frère aîné, François Hyacinthe, qui fut capitaine en 1716. Ils étaient fils de Jacques d’Hugues qui vivait à Caromb

Depuis ces premiers ancêtres de Caromb au XIVe siècle, on connaît Rostang d’Hugues, dont le fils Jean fut co-seigneur de Vedène et rendit hommage au pouvoir pontifical en 1363 et 1372.
Un autre Jean d’Hugues est Grand  juge de Carpentras en 1427.

Un siècle plus tard, en 1560, Jacques d’Hugues fut nommé capitaine-châtelain d’Orpierre, Tresclus et Montbrison par le prince d’Orange, Guillaume de Nassau, en remplacement de son beau-frère Jean de Virieu. Voilà encore un nouveau lien avec la principauté et ses princes. Ce Jacques d’Hugues fut par ailleurs chargé de la garde et de la défense d’Orange contre les "religionnaires" qui le firent prisonnier et lui imposèrent une forte rançon. Le ravage et l’incendie de ses terres pendant les guerres civiles achevèrent de le ruiner.
Par chance, son petit-fils Adam d’Hugues fut aidé par l’archevêque d’Embrun qui l’attira près de lui et le combla de faveurs. Après la mort du prélat, il retourna à Avignon.

Quand à la branche de Malaucène, ses biens furent pillés, ses titres et papiers de famille incendiés, lors de la réunion du Comtat Venaissin à la France. Un certificat de la municipalité de Malaucène et une reconnaissance de la commission de liquidation établie à Avignon pour le paiement des indemnités et créances en sont la preuve.  Cette branche échappa à l’échafaud révolutionnaire et Frédéric Joseph Hyacinthe d'Hugues-Du Quesne (Du Quesne, du chef de sa mère) 1770-1829, qui était lieutenant en 1789, devint maire d’Orange de 1820 à 1829. Il fut promu chevalier de la Légion d'honneur en 1825.

Les branches cadettes sont associées aux Febvrier, d’Astier de Cromassières, Icard-Duquesne, Bignan, la Rouvière, Bertrand, Pontbriant,  de Georges de Guillaumont.


Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669).

Guillaume Hugues, général de l'ordre des F. F. Mineurs, conventuels, servit, par ses négociations, Henri IV à Rome auprès du
pape, pendant les guerres de la Ligue. Etant venu à la cour de France, pour avoir quelque récompense de ses services, il servit
encore Louis XIII, en entrant comme espion dans la Rochelle, lorsque le roi l'assiégeait. Il donnait les avis de l'état de la place
au cardinal de Richelieu, ce qui contribua à la prendre. Pour récompense de ses services, il fut nommé à l'archevêché d'Em-
brun, où il a tenu le siège, jusque sous ce règne. Il attira à Embrun David Hugues, son neveu, qui hérita de lui après sa mort, et ac-
quit la baronnie de Beaujeu, en Provence. Il s'y établit, connu sous le nom de baron d'Hugues. Il servit longtemps et, après avoir
passé par les degrés militaires, il fut maréchal de camp, sous le comte d'Alais, gouverneur de Provence. Il fut par lui pourvu du
gouvernement d'Allos et du Lauzet. Le baron d'Hugues, son fils, a continué le service et s'y est signalé. Après la prise d'Em-
brun, par le duc de Savoie, en 1695, il leva une compagnie de paysans de ses terres et, se présentant à l'ennemi, la rivière de
Durance entre deux, il empêcha quelques contributions qu'il aurait faites, s'il avait pu passer la rivière. Les services du baron
d'Hugues lui auraient acquis la noblesse, si la commission de maréchal de camp eût été par brevet du roi.

* François d'Hugues vendit la baronnie de Beaujeu à Marc-Antoine de Laurens, au prix de 41000 If, le 11 nov. 1690
(Michel Augier, à Aix). Il y a une généalogie de la famille dans St Allais, T. III, p. 134.
 — Une famille homonyme habitait, dès 1562, à la Garde-Adhémar (Drôme), où Etienne et Louis Hugues, fils de feu Gaspard,
passèrent une transaction (Arch. du Var, E 521). M. le Marquis de Boisgelin en a publié la généalogie, à partir du XVIIIe siècle
(Bull. de la société d'arch. de la Drôme, 1904).


Armoiries probablement de Jacques d'Hugues
Source : Document CC17 (dénombrement de 1747)
conservé aux archives municipales d'Avignon.
blason/d/hugues



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