de FORBIN

o     Voir les Forbin-Maynier : lien

Jean B de Forbin Mainier Castellane
Président à Mortier au Parlement de Provence
Armorial de Provence HOZ
forbin hoz

Forbin 2
Ecartelé avec, au 1 : un écartelé de Glandevès-Oraison ; au 2 : de Simiane
au 3 : de Grimaldi (probablement d'Antibes) ; au 4 , de Pontevès ;
sur le tout : un parti a) de Forbin, b) inconnu
De FORBIN
Source : Dictionnaire véridique des origines des Maisons nobles ou anoblies de France

  En Provence, maison des plus considérables et des plus illustres du royaume. Elle a formé les branches de Janson, de la Roque, de la Barbent,
d'Oppède, de Sainte-Croix et des Issars, de Soliers, de Gardaune, etc., toutes distinguées par les personnages célèbres qu'elles ont produits, soit dans les armées,
soit dans les conseils de nos rois.

Palamède de Forbin, seigneur de Soliers, homme d'un grand mérite, président en la chambre des comptes de René, roi deSicile, comte de Provence et de Forcalquier,
puis premier ministre de Charles d'Anjou, son neveu et son successeur, ayant déterminé ce prince en 1481 à céder au roi Louis XI ses états de Provence, obtint,
par cette heureuse et importante négociation , la faveur la plus illimitée du monarque. Il le nomma gouverneur et lieutenant-général en Provence, avec un pouvoir aussi absolu
que s'il en eût été souverain, ce qui fit dire que s'il avait fait le roi comte, le comte l'avait fait roi. Une aussi grande élévation devait blesser les yeux de l'envie.
L'auteur de la critique du Nobiliaire de Provence pense que c'est dans les services mêmes que cette famille a rendus à nos rois que l'on doit chercher la source
de toutes les calomnies que l'on a débitées sur son origine.
Les autorités citées en faveur de la. maison de Forbin, par l'auteur de la critique du Nobiliaire de Provence, et pour lesquelles nous penchons volontiers, ne sauraient
cependant nous dispenser d'alléguer les raisons contraires, d'autant qu'elles portent un caractère d'authenticité aussi frappant que celles du critique.
Nous allons donc exposer les unes et les autres, en laissant au public le soin de fixer son jugement, qui, quel qu'il puisse être, ne saurait préjudicier en rien aux intérêts
et à la considération dont jouit cette illustre famille.

Dans les observations critiques de d'Hozier sur le Nobiliaire de Picardie, on lit que cette famille est de Marseille, et qu' elle fut élevée par Palamède Fourbin.
Testament d'honorable homme Jean Fourbin, marchand de Marseille, qui institue, par égales parts, Palamède et Jean Fourbin, frères, et ses enfants, du 9 février 1459.
Testament d'lsoarde Marinne, du lieu de Trece (Trets), veuve d'honorable homme Jean Fourbin , marchand de Marseille,  fait héritiers ses trois fils , Jean Fourbin,
égrège personne Palamède de Fourbin , docteur es lois, et Jacques Fourbin, frères, fils de ladite Isoarde Marinne et de Jean Fourbin, marchand quand vivait
de l'an 1466.


L'auteur de la critique du Nobiliaire de Provence, en combattant l'opinion de la plupart des auteurs qui prétendent que la maison de Forbin est originaire d'Angleterre,
prétention, dit-il, qui n'est pas même appuyée de certificats, il prouve qu'elle subsistait avec distinction en Provence dès le milieu du quatorzième siècle.
Il fait mention, à l'appui, de Pierre de Forbin, qualifié miles dans une transaction de 1350 entre les principaux gentilshommes de Marseille et leur évèque.
François Forbin, fils de Pierre, est qualifié noble dans plusieurs actes passés à Marseille l'an 1380, et reçus par Raymond d'Elie et Pierre Calvini, notaires etsecrétaires.

« Jean, fils de François, continue le même auteur , fit une action recommandable et d'un trop grand éclat pour pouvoir être ignorée. Le roi d'Aragon tenant Marseille
assiégé par mer, Jean de Forbin coula son propre vaisseau à l'entrée du port afin d'en fermer l'entrée à l'ennemi. Cette action est insérée aux archives de l'hôtel-de-ville
de Marseille de l'an 1420 ; elle est rapportée encore aux archives du même hôtel-de-ville de l'an 1430 : les envieux n'ont qu'à les voir. Ce même roi d'Aragon ayant mis
une seconde fois le siège devant Marseille , sous le règne de Louis III d'Anjou, ce Jean de Forbin pourvut la ville de Marseille de toute l'artillerie qui lui était nécessaire
pour sa défense. Il fit venir deux canons de la ville d'Aix, et un de Tarascon. Il n'y a qu'à faire réflexion sur cette grande action de Jean de Forbin , et sur le crédit
et le pouvoir qu'il avait en Provence, pour juger de sa naissance et de ses emplois. Comme Jean de Forbin fut un des députés pour le traité de paix entre Alphonse,
roi d'Aragon, et la cité de Marseille,  comme on voit aux archives de la même ville de l'an 1434 , il était aussi recommandable en paix qu'en guerre.
C'est de la naissance de ce Jean de Forbin , père du grand Palamède, dont les envieux ont fait une histoire si désavantageuse.
 
« J'ai justifié moi-même, et encore par les mémoires de mon père et de mon aïeul, que ce Jean de Forbin était issu de père, aïeul et bisaïeul, chevaliers, aussi recommandables
par les armes que par le savoir: qui dit dans ce siècle chevalier, dit personnage d'ancienne et illustre famille, de noble et ancienne origine. Quoique je n'ai rien trouvé de plus ancien
que Pierre de Fourbin » en 1350, ce Pierre, qualifié chevalier, n'était pas tombé des nues. Il fallait que sa famille fût connue. Le titre de miles n'était donné alors qu'aux anciens nobles.
Mais le témoignage qui décide vient du roi René; ce prince a régné depuis 1434 jusqu'en 1479. Ce fut lui qui donna le premier degré à la grandeur de Palamède :
il le fit son conseiller d'état, deuxième président à la chamrbre des comptes, et le pourvut ensuite de la charge de premier président à la même cour, en laquelle
il fut reçu le 8 août 1470. Il le fit officier du duc de Calabre, son fils, pour soutenir sa jeunesse par ses conseils. L'élévation de Palamède ne vint donc pas seulement
de lascendant qu'il avait su prendre sur l'esprit faible et infirme de Charles, duc du Maine, dernier comte de Provence, mais de la distinction qu'en avait faite le roi René,
prince d'un grand et solide esprit, qui ne faisait choix que de gens de grand mérité et de naissance, en quoi il se connaissait mieux qu'homme de son siècle.
Il a mis la famille des Fourbins de la principale noblesse » du pays.

Cette maison a produit des lieutenants-généraux et des maréchaux-de-camp des armées de terre et de mer, nombre d'officiers supérieurs, des chevaliers des ordres du roi,
des conseillers-d'état, des chambellans et gentilshommes ordinaires de la chambre, des gouverneurs de provinces et de places, des ambassadeurs en  cours de l'Europe , etc...

Claude, chevalier de Forbin, né le 6 août 1656, au village de Gardanne, en Provence, eut une jeunesse orageuse : d'un caractère violent et absolu, il aimait les querelles,
les plaisirs bruyants, et l'étude n'était pas sa passion favorite. Son goût pour l'indépendance ne pouvait guère s'accorder avec l'espèce de contrainte dans laquelle
le retenait sa mère ; il s'en affranchit, et commença dès sa première jeunesse à servir sur mer sous le commandeur de Forbin-Gardanne, son parent.
Il avait déjà fait plusieurs campagnes avec lui, lorsqu'une malheureuse affaire dans laquelle il tua son adversaire, pensa lui fermer tout chemin à la fortune.
Il fut condamné au parlement d'Aix à avoir la tête tranchée; mais il obtint des lettres de grâce. Depuis 1680 il servit successivement sous le comte d'Estrées en Amérique,
et sous Duquesne au bombardement d'Alger, où il fit preuve d'une rare intrépidité. Après avoir été grand-amiral du roi de Siam, à qui il fut laissé eu 1686
par le chevalier de Chaumont, il se signala le long des côtes d'Espagne. Sur la fm de 1703, escortant une flotte marchande, il courut le plus grand danger.
Une tempête affreuse le força de se retirer dans le port de Rose. Etant radoubé et ayant appris que les deux bâtiments les plus richement chargés de la flotte s'étaient retirés
à Barcelonne, il partit pour les aller joindre et les conduire au Levant. Arrivé à Barcelonne, il donna l'exemple du plus noble désintéressement. Un corsaire flessinguois
qui s'était emparé d'un navire français avec une riche cargaison, avait été également forcé par la tempête de relâcher dans ce port, où il était assuré d'être fait prisonnier de guerre
avec tout son équipage. Pour éviter ce malheur, il s'engagea de rendre la prise au patron français, s'il consentait à arborer le pavillon de France en entrant dans le port.
Le vice-roi ayant été instruit de l'artifice, confisqua le navire, et fit mettre le flessinguois aux fers; mais en même temps voulant reconnaître les services que Forbin avait rendus
au roi d'Espagne dans le golfe Adriatique, il lui dit qu'il renonçait, à ses droits, et qu'il lui faisait présent de cette prise. Forbin, pénétré de reconnaissance et ne voulant pas céder
en générosité au vice-roi, fit signe au patron d'approcher et lui dit: «Monsieur Jacques, son excellence m'a fait présent de votre navire et de sa cargaison. Quand j'en ai sollicité
la restitution, je ne prétendais pas m'en enrichir. Je vous le rends. » Ce sacrifice montait à 30.000 piastres. Il attaqua en 1706, près du Texel, avec cinq vaisseaux, une escadre
ennemie forte de six vaisseaux de guerre de cinquante à soixante canons. Il en enleva un, en brûla un autre, coula bas un troisième, et dispersa le reste. Devenu chef d'escadre,
il dissipa dans les mers du Nord différentes flottes anglaises destinées pour la Moscovie. A son retour, il battit avec Duguay Trouin une autre flotte anglaise. Ses infirmités,
ou plutôt le mécontentement qu'il avait des ministres, l'ayant obligé de quitter le service, il se retira vers 1710 auprès de Marseille, et y mourut en 1733 à 77 ans.
Forbin s'attachait à ceux qui servaient sous lui, et ne laissait point échapper l'occasion de les faire connaître à la cour. Louis XIV rendit, dans une circonstance particulière,
 un hommage bien flatteur à sa générosité. Forbin avait obtenu en 1689 une récompense du roi pour s'être distingué dans une action d'éclat, il alla faire ses remercîments au prince,
comme il sortait de la messe. Mais moins occupé de sa propre gloire que de celle de Jean Bart, qu'on semblait avoir oublié , il osa représenter au roi que ce brave homme
ne l'avait pas servi avec moins de valeur et moins de zèle que lui.

Le roi s'arrêta, et s'étant tourné vers Louvois, qui était à son côté : « Le chevalier de Forbin, lui dit-il, vient de faire une action bien généreuse, et qui n'a guère d'exemples
dans ma cour ». Louis XIV, l'ami et le juge des grands hommes, se plaisait à interroger le chevalier de Forbin sur la manière dont il se conduisait dans les abordages et
dont il disposait les attaques. Après le détail qu'il lui fit d'une de ses plus glorieuses expéditions : « Avoue», lui dit le roi, que mes ennemis doivent vous craindre beaucoup?
— Sire, lui répliqua Forbin, ils craignent les armes de votre Majesté .. » Malgré cet accueil flatteur, cet officier eut des désagréments. Comme il était quelquefois contrevenu
aux ordresqu'on lui avait donnés, il avertit dans ses mémoires ceux qui veulent parvenir dans le service de s'attacher essentiellement à ces deux maximes :
1° de ne se mêler jamais que de ce qui est de leur emploi ;
2° d'obéir aveuglément aux ordres qu'ils auront reçus, quelqu'opposés qu'ils paraissent à leur sens particulier, parce que les ministres ont des vues supérieures
qu'il n'est jamais permis d'approfondir. Ce conseil doit d'autant plus faire d'impression donné par Forbin, qu'il avait la tête d'un général et la main d'un soldat.

La seigneurie de Janson, en Provence, apportée en dot par Antoinette de la Terre, en 1541 à Jean de Forbin, seigneur de la Barbent, fut érigée en marquisat,
unie à la baronnie de Villaure, aux seigneuries de Trois Hermines et de Saint-Estève, par lettres du mois de mai 1626, en faveur de Melchion de Forbin,
seigneur de Mânes, capitaine de cent hommes d'armes des ordonnances du roi.

La seigneurie de la Roque Gontard, une de celles que la même Antoinette de la Terre apporta en 1504 à Jean de Forbin, fut érigée en marquisat, par lettres
du mois de février 1653, registrées le 27 juin suivant, en faveur de Melchion de Forbin, seigneur de la Mure, président au parlement de Provence.

 

Jacques de Forbin de Janson , nommé archevêque d'Arles le jour de Pâques 1711, fut sacré au mois d'août suivant, et mourut en son diocèse au mois de janvier 1741.

Toussaint de Forbin, plus connu sous le nom de cardinal de Janson, l'ut successivement évêque de Digne, de Marseille et de Beauvais, pair de France.
Louis XIV, connaissant le talent qu'il avait de manier les affaires, le nomma son ambassadeur en Pologne. Jean Sobieski, qui dut en partie à son crédit le trône où il monta,
lui en marqua sa reconnaissance en le nommant au cardinalat. Envoyé à Rome sous Innocent XII et Clément XI, il traita les affaires de la France avec tant de sagesse,
qu'il fut honoré en 1706 de la charge de grand-aumônier. Il mourut à Paris le 24 mars 1713, à quatre-vingt-trois ans. C'était un homme de sens et d'esprit, qui avait le jugement
sûr et la repartie vive et prompte. Louis XIV dit plusieurs fois qu'il aurait fait Janson ministre, s'il n'avait appris du cardinal Mazarin qu'il ne faut jamais de cardinaux ni même
d'ecclésiastique dans le ministère. Il fut un des plus grands adversaires de l'apologie des casuistes. Étant évêque de Digne, il publia une excellente censure contre elle.
Son premier bénéfice avait été la chapelle du château de l'Aigle en Normandie, que lui avait donnée le marquis de l'Aigle.


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Source : Sceaux Blanchard

Autres éléments d'archives :

- Test ament : 18 Juillet 1607 de Marguerite de PONTEVES, dame de Janson. Veuve de Melchior de FORBIN. Fille de + Refforçat et + Balthazarde de VINTIMILLE.
Boite B56 image 26

https://www.geneanet.org/archives/registres/view/?idcollection=33299&page=260

- Contrat de mariage entre messire Gaspard de Forbin, seigneur de Mane, fils de M. Melchion, baron de Villelaure, seigneur de Janson,
conseiller au parlement de Provence, d'une part,
et dame Claire de Libertat, fille de feu noble Barthélemy, « viguier de Marseille, capitaine de la forteresse de Notre-Dame-de-la-Garde et d'une des
galères du Roy », et de dame Jeanne de Sacco, 21 août 1622 (AD04, fol. 1927 v°)

- Confirmation et approbation par messire Gaspard de Forbin, marquis de Janson, de la donation « de toutes ses acquisitions en la terre et seigneurie de Peiruis »,
par lui faite à messire Gaspard de Forbin, baron de Mane, son fils, à l'occasion de son mariage avec damoiselle Marguerite de Simiane, fille de messire
Guillaume, marquis de Gordes, 30 juillet 1633 (fol. 1474 v)
- Contrat de mariage entre messire Gaspard de Forbin, seigneur et baron de Mane, fils de messire Gaspard, marquis de Janson, et de feu dame Marguerite de Foresta,
d'une part, et damoiselle Marguerite de Simiane, fille de messire Guillaume, marquis de Gordes, < chevalier des ordres du Roi, premier capitaine des Gardes de son corps,
et gouverneur pour S. M. du Pont-Saint-Esprit », et de dame Gabrielle de Pontevez ; acte passé en présence de dame Éléonore de Montpezat, veuve de messire Gaspard
de Pontevès, comte de Carcès, de messire Jean de Pontevès, comte de Carcès, grand sénéchal de Provence, de messire Claude de Simiane, de La Coste,
président en la cour du parlement du Dauphiné, de messire Jean-Baptiste de Forbin, baron de La Roque, président au parlement de Provence, de Jacques de
Simiane, écuyer, « capitaine d'une compagnie des Gardes de S. M. », et autres parents et amis des parties ». Fait à Paris le 30 juillet 1633 (fol. 239) ;
- Contrat de mariage entre M. Me Sébastien d'Albertas, sieur de Gémenos, conseiller au parlement de Provence, fils de feu Antoine, sieur de Gémenos,
gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, et dame Marguerite de Riquetty, d'une part,
et damoiselle Jeanne de Forbin, fille de messire Gaspard, marquis de Janson, baron de Villelaure, seigneur de Mane, et de feu dame Claire de Libertat,
1er mars 1639 (fol.460;
- « Escripte privée contenant disposition de la dernière volonté de messire Gaspard de Forbin, marquis de Janson :
M. le marquis de Janson, estant debtenu malade au logis du Cheval-Blanc, aux faulx bourgs de Béziers
en Languedoc, m'a commandé d'escripre que, en cas qu'il Vienne à décéder devant qu'il arrive au lieu de
Mane, il veut que son corps soit porté au dit Mane, et ensevely en l'église des R. P. Minimes dudit lieu...
que 3 de ses grands chevaux soient vendus, et l'argent en provenant soit donné, sçavoir : 300 livres
aux R. P. Récolets de Forcalquier et le restant aux R. P. Minimes de Mane... donne un de ses chevaux
appelé le Roan au sieur des Pênes, son beau fils, ses 3 chevaux noirs, son carrosse et la mule à Madame
des Pênes, sa fille... ses hardes les donne à François Conty, son valet de chambre... veut qu'il soit payé :
300 livres à M. de Glandevez, chirurgien pour ses peines... au Carrabin, son palefrenier, 60 livres, pour
amour de Dieu... Fait à Béziers, 30 décembre 1641 » (fol. 1069 v°).
- Contrat de mariage entre messire Laurent de Forbin, seigneur marquis de Janson, baron de Villelaure, de Mane et de Limans,
fils de feu messire Gaspard, marquis de Janson, et de dame Claire de Libertat, assisté de messire Toussaint de Forbin, chevalier de St-Jean-de-Jérusalem, son frère,
de messire Henri de Forbin, chevalier, marquis de Solliers, cousin germain paternel, de messire Balthasar de Cabanes, baron de Viens,
président de la cour des Comptes et Finances de Provence, cousin paternel, de Louis de Rascas, sieur du Canet, cousin,
de messire Jean de Pontevès, comte de Carces, grand sénéchal de Provence, cousin maternel, de messire Jean-Baptiste d'Urre, seigneur de Monlanégue,
cousin germain maternel, d'une part,
et damoiselle Geneviève de Brianson, fille de messire Louis, chevalier, seigneur de La Saludye, maréchal de camp des armées de S. M., et
de feu damoiselle Olive de Gover, assistée de dame Marie de Brianson, sa soeur,
femme de M. le marquis de Laigle, de « messire Florimond Brulart, marquis de Saulx, lieutenant de la compagnie des gendarmes de Monseigneur le duc
d'Orléans, et de dame Charlotte de Blécourt, son épouse, cousine germaine, de dame Jeanne de Blécourt, cousine germaine, de messire Jean de Lambert,
chevalier, marquis de Saint-Bris, lieutenant général des armées du Roy, cousin paternel, 28 juillet 1651 (fol. 38 v) ;
- Testament solennel de messire Albert de Forbin de Janson, fils de feu M. Gaspard et de dame Claire de Libertat, par lequel il institue
pour son héritier universel, M. Laurent de Forbin, son frère, et en cas de décès de celui-ci M. Melchion de Forbin, son autre frère, et dame Renée de Forbin,
sa soeur, dame de Peyruis, en cas de décès de ses deux frères, 3 octobre 1650 (fol. 358).

- Contrat de mmariage entre messire Joseph de Forbin, marquis de Janson, baron de Villelaure, seigneur de Mane, Limans, Sainte-Tulle, chevalier de l'ordre de Saint-Louis,
gouverneur de la ville et citadelle d'Antibes, sous-lieutenant de la première compagnie des Mousquetaires du Roi, demeurante Paris, fils de leu messire Laurent, marquis
de Janson, et de dame Geneviève de Brianson de la Saludie, assisté de « Révérendissime messire Charles-Gaspard-Guillaume de Vintimille, des comtes de
Marseille du Luc, évesque de Marseille », d'une part, et damoiselle Marie-Claude de Prunier de SaintAndré, fille de feu messire Nicolas, seigneur de SaintAndré,
marquis de Virieu, a premier président au parlement de Dauphine et commandant en ladite province », et de dame Marie de Faure, dame de
Montfort, La Rivière, Saint-Gervais-d Uteil et autres lieux, 24 janvier 1696 (fol. 264) ;

Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France - tome 29, Edité en 1897, Source: Mr Lafonta.

3429. Archives des familles Cambis et Vidaud. Titres des Forbin-Janson. Suit l'indication des principaux documents.
Fol. 3. Testament de Jean-Baptiste Forbin, écuyer de Janson. 29 mai 1544.
Fol. 19. Testament de Reforciat de Pontevès. 5 août 1550.
 Fol. 31 . Contrat de mariage de Gaspard de Forbin, écuyer de Janson, et de Marguerite de Pontevès. 31 mars 1551.
Fol. 53. Testament dudit Gaspard. 6 avril 1563.
Fol. 77. Contrat de mariage de Gaspard de Forbin, seigneur de Saint-Cannat, et de Claire de Pontevès, fille de feu Jean,
grand sénéchal et gouverneur de Provence. 24 janvier 1586.
Fol. 96. Même acte pour Melchior de Forbin, baron de Janson, et Marguerite de Pontevès, veuve de Gabriel de Varadier,
seigneur de Saint-Andiol. 12 février 1588.
Fol. 104. Même acte pour Barthélemy de Libertat, viguier de Marseille et capitaine de galère, et Jeanne de Sacco. 6 avril 1599.
Fol. 114. Même acte pour Antoine de Forbin, seigneur de Gardane, et Lucrèce d'Adhémar de Monteil de Grignan. 12 juillet 1606.
Fol. 124. Même acte pour Gaspard de Forbin de Janson, seigneur de Mane, et Marguerite de Foresta. 14 mai 1608.
Fol. 146. Testament de Melchior de Forbin, baron de Villelaure, seigneur de Janson, etc. 12 mars 1613.  
Fol. 177. Contrat de mariage de Gaspard de Forbin-Janson, seigneur de Mane, et de Claire de Libertat. 21 août 1622.
Fol. 181. Testament dudit Gaspard, marquis de Janson, baron de Villelaure, seigneur de Mane, etc. 10 octobre 1637.
Fol. 221. Lettre de Louis XIV, en faveur du bailli de Forbin, grand prieur de Saint-Gilles. 9 février 1648.
Fol. 223. Arrentement des droits de la table de la mer par Isabelle de Libertat, dame de Paris, femme de Laurent d'Urre de Brutins. 7 mars 1650.
Fol. 259. " Attestations pour les maisons de Jansson et de Carces. " 8-17 juin 1666.
  Parchemin et papier. Liasse de 292 feuillets. 3 4 5 0 - 5 4 5 1 .

Archives des familles Cambis et Vidaud. Titres et pièces concernant Jeanne de Forbin-Janson, fille de Gaspard de Forbin,
marquis de Janson, et de Claire de Libertat, femme en premières noces (1er mars 1639) de Sébastien d'Albertas, sieur de Gémenos, conseiller
au parlement de Provence, et en secondes noces (30 décembre 1652) de François de Cambis, baron de Brantes, puis marquis de Velleron. 1639-1703.
I. Fol. 1. Pièces concernant ladite Jeanne de Forbin, mariée au conseiller de Gémenos, et le procès qu'elle soutint contre son mari et
contre Pierre d'Albertas, seigneur de Ners, maître des requêtes ordinaire de l'hôtel, héritier de Sébastien. 1639-1677.
Fol. 173. Pièces concernant la même personne, mariée à François de Cambis, et le procès qu'elle eut à soutenir contre Laurent de Forbin,
marquis de Janson, son frère, au sujet de sa légitime sur la succession de leur mère. 1652-1685. — Au fol. 214. « Verbal faict pailes
principaux gentilshommes de Marseille, en faveur des maisons de Libertat et de Sacco. » 1666.
II. Titres et autres pièces concernant la même personne, veuve de François de Cambis. 1687-1703.
Fol. 2. Lettre de Toussaint de Forbin, cardinal de Janson, à sa soeur, la marquise de Velleron. 24 février 1690.
Fol. l l . Vente de pension par elle à Joseph-Ignace de Ribère, seigneur de Costebelle. 20 août 1691.
 Fol. 34. Lettres à elle adressées par la princesse Christine de Salm. 1695.  
Fol. 62. Son testament. 17 septembre 1695.
Fol. 84. Vente de pension à Jean-Baptiste de Tonduti, seigneur de Blauvac. 18août 1696.
Fol. 92. Lettre signée : « De Lorraine, princesse de Vaudemont. -18 août 1698.
Fol. 132. Frais des funérailles de Jeanne de Forbin-Janson, décédée le 28 juillet 1703.
Fol. 170. Pièces concernant sa succession. 1703-1727.
      Parchemin et papier. Liasses de316et 186 feuillets.

3452. Archives des families Cambis et Vidaud. Titres et pièces concernant la seigneurie et le domaine de Cairanne, possédés par François
de Cambis, puis par sa veuve Jeanne de Forbin-Janson. 1658-1694.
     Papier. Liasse de 205 feuillets.

3455 . Archives des familles Cambis et Vidaud. Titres et pièces concernant la terre et seigneurie de Velleron, possédée par François de Cambis,
puis par sa veuve Jeanne de Forbin-.Ianson. 1660-1700. A signaler : Fol. 55. Bulle de Clément IX, érigeant en marquisat
la terre de Velleron au profit dudit François de Cambis. 31 juillet 1664.
Fol. 71. Fondation faite en l'église de Velleron. 24 octobre 1669.
Fol. 135. Transaction avec Louis de Berton, marquis de Crillon, coseigneur de Velleron, colonel général de l'artillerie du Saint-Père,
au sujet du four banal. 27 octobre 1674.
Fol. 196. « Plainte et querelle... contre plusieurs chasseurs de Ia ville de l'Isle, du lieu du Thor, du lieu de Velleron, et autres complices. » 1683.
Fol. 231. Cession de rente à prendre sur le fermier de Velleron, à Etienne Baudet, baron de Pouzilhac. 30 octobre 1686.
      Parchemin et papier. Liasse de 309 feuillets. .
Voir : INVENTAIRE ANALYTIQUE DES TITRES DE LA MAISON DE FORBIN Auteur : Albanès, Chanoine, 1900
  lien ici
Mariage à Marseille St Martin (13) le 4/6/1696
de Joseph-François de Théron-Boyer, noble d'Aix seigneur d'Artignosc ,
      fils de Antoine de Théron, conseiller du Roy et de Gabrielle de Boyer-Bandol
 et de Renée de Forbin-Janson, de Mane 04,
      fille de Laurens, gouv de la ville d'Antibes et de Geneviève de Briançon de la Saludie
AD13 201E436  N° d'enregistrement : 304432 (envoie de M Tillet 2021)