...de CAVAILLON
- La famille possèdait en partie la ville de Cavaillon au XIIe siècle.
- ARMES :
- D'or au lion de sable, armé et langué (ou lampassé) de gueules, la queue faite en forme de palme. PIT IV-253 PIT I-148.
- D'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules, la queue faite en forme de palme et tournée en dehors de trois pièces. PIT
- un troubadour, Guy de Cavaillon. au XII- XIIIe.
- Supports : deux lévites à genoux, les pieds nus et vêtus d'une aube et d'une tunique rouge bordée de bleu, la bordure semée de croix et d'étoiles à six pointes d'argent.
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Généalogie
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Source : La Roque, armorial du Languedoc
- - - - - -Le lion, rampant ou passant, ... se retrouve chez Gui de Cavaillon, viguier de Raimon VI pour le Venaissin et l'un des plus fidèles conseillers de Raimon VII nous ne conservons aucun de ses sceaux, mais nous savons que cet animal ornait le champ de ses armes grâce aux vers que ce troubadour échangea en 1216 avec Guilhem de Baux, son ennemi, qui le tournait en dérision dans ces termes : « Domestiquez votre lion qui est un tout petit trop en colère ; cela ne nous prof iterait en rien s'il nous mangeait tous » ;
Martin AURELL : AUTOUR DE L'IDENTITÉ HÉRALDIQUE DE LA NOBLESSE PROVENÇALE AU XIIIe SIÈCLE
Description des sceaux des familles seigneuriales de Dauphiné (2e éd.) / par J. Roman :
CAVAILLON
237. - GUI, bailli delphinal.
Ecu arrondi par le bas, incurvé par le haut, chargé d'un lion à queue épaisse. Croix carrée évidée.
Sceau en forme d'écu en cire de 40 mill., appendu à un acte de 1228.
Archives de l'Isère, B. 3519.
C'est le personnage qui paraît dans un grand nombre de chartes dauphinoises sous le nom de Guinet de Cavaillon.
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II avait existé au Comtat Venaissin une puissante famille chevaleresque de ce nom qui a possédé, entres autre grands biens, la seigneurie de Rochegude.
Cette famille portait pour armes d'or à un lion de sable, armé, lampassé et vilainé de gueules, la queue en forme de palmes de trois pièces.
Elle paraît avoir eu pour berceau la ville épiscopale de son nom, au Comtat Venaissin, dont elle possédait la seigneurie en partie.
Elle jouit au moyen âge d'un vif éclat.
François de Cavaillon, Sgr des lies de Saussac, de Rochegude, Cosgr de Montdragon, acquit d'importants domaines au diocèse d'Uzès, sur la rive droite du Rhône,
x1 12/11/1505 Madeleine de Robin de Graveson,
x2 Catherine de Thézan.
Il fut le trisaïeul d'Henri de Cavaillon, Sg de Malejac et de Rochegude, demeurant au Pont-Saint-Esprit, x 1634 à Claire de Biordon, qui fut
maintenu dans sa noblesse le 4 janvier 1671 par jugement de M. de Bezons, intendant du Languedoc.
La maison de Cavaillon paraît s'être éteinte avecl'arrière-petit-fils du précédent, Marcel de Cavaillon, dit de Romey, Sgr des Iles de Saussac, x 1724 Bénédicte-
Victoire Durand et qui n'en eut qu'une fille.
Rostan de Cavaillon de Rochegude avait été admis en 1594 dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle.
D'autres prirent le nom de Cavaillon :
Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France - tome 29
Fol. 167. Procès de Moïse Cavaillon, Juif de l'Isle, et Jusquet Crémieux, Juif de Carpentras, contre leurs créanciers. 1779-1781.
© Jean gallian 2010