de ROMEY

de ROMEY, puis de CAVAILLON

I. Alphant Romey senior x Marguerite de La Roque, d'où
II. Elzéar Romey, naquit dans les années 1380. En 1402,  il fut envoyé par le régent du Comtat auprès du comte de Valentinois.
Il participa ensuite très activement à la guerre des Catalans à Avignon. Il fut capitaine, sans interruption de juin 1410 à février 1411, d’une trentaine de piétons et d’arbalétriers postés autour du palais apostolique.
Il servit ensuite deux mois comme homme d’armes au siège d’Oppède. En 1414, il participa au siège du château de Malaucène138.
Il prenait de plus en plus couramment, comme son frère Bertrand, le surnom « de Cavaillon ».
Il servit en Languedoc sous les ordres de Philippe de Lévis, baron de Roche-en-Régnier, pour défendre le pays face aux Bourguignons.
Le testament qu’il fit en septembre 1419 nous apprend qu’il partait alors en France pour servir le roi dans ses guerres.
En 1423, il était capitaine général des possessions de l’archevêque d’Arles.
Avignon l’engagea comme un de ses capitaines pour combattre Geoffroy Boucicaut en Dauphiné. (1426 - 1427),
viguier d’Arles en 1431‑1432.
syndic de Cavaillon en 1417
x1 Hélione de Cario + < 1420
x2 1420 Louise de Montaigu, d’une famille noble de Mondragon
Il devint ainsi coseigneur de Rochegude.
Il abandonna son patronyme de naissance pour laisser à ses héritiers celui de « de Cavaillon » qui fut transmis jusqu’au XVIIIe siècle
II. Alphant le Blanc devint sous-diacre et chanoine de Cavaillon, + vers 1410
II. Alphant le Noir, alias Alphantet, servit dans les troupes pontificales au siège de Vitrolles-en-Luberon en octobre-décembre 1398 et en Comtat en 1402. + vers 1410.
II. Bertrand Romey, bachelier en décrets, chanoine de Cavaillon, une des personnalités importantes du clergé comtadin, représentant son évêque aux États. En 1447, il faillit devenir évêque de Cavaillon.
II. Jean Romey, le plus jeune de la fratrie, entra dans l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem en 1406. Avant de partir pour Rhodes, il céda à Elzéar ses droits à la succession.
Il devint l’un des chevaliers les plus éminents de la Langue de Provence . En 1437, il était ambassadeur de l’Ordre à Gênes (PIT Tome I p. 298)

Voir famille de Cavaillon (page 1b)
 

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