de CABASSOLE,

SOBRIQUET : - Prud'hommie de Cabassole.
ARMES :

- D'or à quatre losanges de gueules posés en bande et couchés accompagnés de deux cotices d'azur. PIT I-227, II-152
- D'or à quatre losanges de gueules posés en bande entre deux cotices d'argent. PIT III-254

Généalogie

Page1a
Page 1b
Page 2a

Philippe de Cabassole :

Chanoine (1328), archidiacre (1330), prévôt (1331) puis évêque de Cavaillon (17 août 1334-1366).
Il en devint ensuite l’administrateur après sa nomination comme patriarche de Jérusalem en août 1361.
Philippe Cabassole fut recteur du Comtat Venaissin de 1362 à 1369.
Devenu cardinal en 1368, il dut se rendre en Italie, où il décéda à Pérouse le 27 août 1372.

I. Le chevalier Raymond Cabassole fut le père de deux officiers de la Provence angevine :
II. Le plus célèbre est le professeur de droit Jean Cabassole, dont la carrière est remarquable, en tant que juge-mage de Provence de 1300 à 1316 et maître-rational de 1308 à sa mort en 1342.
Il est à l’origine de la branche des Cabassole dits d’Avignon, mais qui conservaient des biens et des intérêts à Cavaillon.
Il est juge des comtés de Provence et de Forcalquier, et conseiller de Charles II d’Anjou, Roi de Sicile et comte de Provence
II. Son frère Isnard, apparaissant comme chevalier en compagnie de son père en 1310, fut viguier d’Arles en 1315-1316. Il est le père du cardinal Philippe qui suit..
III. Philippe de Cabassole, premier syndic d’Avignon en 1363, 1368, 1372, et 1379
Jean Cabassole fut capitaine de Cavaillon en 1374-1375,
son fils Elzéar en fut viguier en 1403 (AD de Vaucluse, 3 E 1/55, fol. 68ro),
et son cousin Raymond Cabassole, d’Avignon, occupa ce poste de 1396 à 1398 (AD de Vaucluse, 3 E 38/24).
Jean de Cabassole, syndic d’Avignon en 1404, 1407, 1414 et en 1419.
Louis de Cabassole, syndic d’Avignon en 1406
Pierre de Cabassole syndic d’Avignon en 1435
Guillaume de Cabassole, syndic d’Avignon en 1458.
Guillaume est chevalier de l'Ordre du Porc-Epic.

Philippe de Cabassole, éveque de Cavaillon en 1334

Familles associées : Jarente, Sade, Seguins, Guilhens du Castellet à Pernes, Bertrand de Carpentras, Venasque, Ancézune, Anselmi,
Coucils, Guigonet, Rouvillasc, Rodulf, Seytres, Astoaud, Guast, Alleman

Fiefs : Lagnes, Barbentane et Entraigues près d'Avignon ; Saint-Vallier (près Grasse), barons de Porto-Vecchio en Corse.

Actes AD84 :
Lettre close du camérier d'Urbain V, autorisant Philippe de Cabassole à quitter le pays, en remettant le gouvernement supérieur
du comté Venaissin à l'abbé de Saint-Victor de Marseille et celui de la ville d'Avignon à Jacques Albe.

Archives d'Avignon :
Criées de la cour temporelle d'Avignon concernant les blasphémateurs, le port d'armes, les proxénètes, les prostituées, les concubines, les
adultères, les souteneurs, les droguistes, les changeurs, les argentiers, les chaussetiers, les tondeurs de drap, les poissonniers, les bouchers, les fabricants
de chandelles, les savetiers, les fabricants de vaisselle d'étain, les taverniers, les jets d'immondices, les dépôts de fumiers, les mesureurs
de chaux et de plâtre, les gros poids, le péage du sel, les délits relatifs aux arbres fruitiers, les barbiers et chirurgiens, les jeux de dés, les Juifs,
les poulassiers, les charivaris, les charrotiers.les chasseurs, les meuniers, les peaussiers, les pâtissiers, les faux monnayeurs et édictant d'autres règlements
pour le commerce et la propreté de la ville.
Protestation de Guillaume Cabassole et Jacques Bénissi, sindics, contre la publication des articles desdites criées comme contraires aux privilèges,
statuts et conventions de la ville et réponse du viguier et des juges répondant qu'ils n'ont fait publier que les criées accoutumées (1458).
----

Isnard Cabassole, chvalier urbain de Cavaillon, fils d’Elzéar Cabassole et d’Agnès de Monteux.

En 1363, on le voit qualifié de chevalier et coseigneur de Saint-Saturnin-lès-Avignon, AD de Vaucluse, B 6, fol. 21vo-22ro, 30ro-30vo.
En mai 1369, il assiste à des donations de son oncle, le cardinal Philippe Cabassole, mais il est indiqué comme mort le 26 octobre 1369.
Ne laissant pas de testament, sa succession fut disputée entre sa veuve, Béatrice Rayssose, et son frère, le cardinal,
cf. Lettres communes de Grégoire XI, nos 21576 et 24843 (base de données Ut per litteras apostolicas, École française de Rome-Brepols Publishers).
Source : Les nobles de Cavaillon (XIIIe‑début XVe siècle)- Germain Butaud