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Chapitre XIII : Barral des Baux, sénéchal du Comté Venaissin.

Début de la reconquête.

        En marquisat, officiellement passé en terres d’Eglise depuis le traité de Paris de 1229,  l’administration a été confiée par le légat aux agents du roi de France. L’évêque de Carpentras, Guillaume Béroard, principal seigneur temporel de la région, a fait prêter hommage à ses vassaux dès mars 1232.
        Le 2 août 1232, les évêques de Nîmes, Uzès, Orange, Avignon, Carpentras et Marseille excommunient à nouveau le comte de Toulouse qui continue de se battre contre Raimond Bérenger V.

           La guerre s'installe à nouveau, jusqu'en 1233.
        Raymond VII de Toulouse essaie de recouvrir les terres du Venaissin et du marquisat de Provence. Blanche de Castille appuie sa demande auprès du Saint Siège car, après l’accord de Paris, elle protège les intérêts de son fils Alphonse de Poitiers. Louis IX qui était en charge de la garde de ces terres d’Empire souhaite se dégager de cette responsabilité. Il déclare ne plus vouloir garder les terres d’Outre-Rhône. Il n’a jamais considéré comme définitive ou juste la confiscation de cette partie du domaine toulousain.
        Grégoire IX résiste et demande au roi de France de continuer la garde de ses terres mais celui-ci refuse. Pour autant, le Saint-Père ne restitue pas les terres que la croisade des Albigeois a enlevé au comte de Toulouse. Malgré les demandes de la Maison de Toulouse, en 1232 et en 1234, il ne lui donne pas de réponse définitive, se contentant de lui donner bon espoir pour l’avenir, et souhaitant d’abord chasser les hérétiques de ces terres. Il écrit cependant à son légat Jean de Bernin, archevêque de Vienne pour lui demander de ménager Raymond VI.
        Raymond VII trouve un appui de taille : celui de l’empereur Frédéric II qu’il est allé voir en Italie, lui amenant quelques troupes pour son armée impériale. L’empereur lui donne un diplôme daté de Montefiascone en septembre 1234 qui lui accorde en fief les terres de son empire détenus par l’Eglise depuis huit ans. Il les lui rend solennellement, en septembre 1234, ainsi que son titre de marquis de Provence.
        Le Saint-Père ne réagit pas car à cette époque Raymond VII est du côté des croisés et combat les " hérétiques". 


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Grégoire IX.

Louis IX épouse Marguerite de Provence.

            En 1233, la régente de France, Blanche de Castille, cherche une épouse digne de son fils Louis, roi de France, mais encore mineur (il a 19 ans). Elle a déjà réussi à fiancer son fils cadet Alphonse avec la comtesse de Toulouse. La fille aînée du comte de Provence, Marguerite, qui n’a encore que 12 ans,  lui parait être un bon parti. Aussi elle entame des négociations avec le conseiller provençal Romée de Villeneuve.
        Les négociations sont menées rondement. Acceptant la dot proposée par le comte, ayant obtenu du pape, le 2 janvier 1234, la dispense nécessaire pour un mariage entre cousins éloignés et voyant là une nouvelle possibilité d'agrandissement du domaine royal vers le Midi, Blanche et le conseil de régence donnent leur accord. Raymond Bérenger, bien conseillé par Romée de Villeneuve, est conscient d’avoir réussi un beau mariage pour sa fille aînée.

        Le 27 mai 1234, Marguerite de Provence, 13 ans, épouse Louis IX, tout juste majeur puisqu'il a 21 ans depuis le 25 avril.  La jeune et jolie princesse part vers les terres du Nord, emmenant quelques troubadours, laissant sa Provence aimée et trois sœurs dont la derniere, Béatrice, vient tout juste de naître. Ce beau mariage en entraîne un autre : Romée de Villeneuve réussit à marier Eléonore (14 ans), deuxième fille du comte de Provence, à Henri III, roi d’Angleterre (1236).

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Marguerite de Provence

        Blanche de Castille en terminant cette période de régence peut être fière d’avoir défendu les intérêts de ses fils et de leur avoir préparé un avenir prometteur.
        Elle est pour beaucoup  dans l’arrivée des français dans le Midi de la France.

Notons  la naissance de Béatrice, quatrième fille de Raymond-Bérenger et qu'Eléonore de Provence, tout juste 14 ans, épousera deux ans plus tard le roi d'Angleterre Henri III. 

La famille proche de Barral

      En 1233, Gilbert, frère de Barral, fait son testament en faveur de son épouse et légue à Barral les terres d'Aubagne, Castellet et Revest.
        En 1234, Alasacie, sœur de Barral, épouse Guillaume de Sabran, dit de Pertuis, fils du comte de Forcalquier.
       

La reconquête toulousaine :

        Louis IX s’étant retiré du Venaissin, le pape nomme un légat, Pierre de Colmieu pour s’occuper de sa province. Prenant ses fonctions en février 1235, il demande une enquête sur les droits de l’Eglise, mais se heurte à de nombreuses difficultés car Raymond VII et Barral des Baux suscitent des troubles et ne le laissent pas agir. Les villes sont pour Toulouse. Par exemple, à Monteux, les consuls et les habitants refusant de payer la dîme. Ils sont excommuniés par l’évêque et doivent se soumettre.
        Le 9 juillet 1235, le légat réclame l’aide des français au sénéchal de Beaucaire. Celui-ci, fidèle à la position du roi de France, refuse son aide. Le légat ordonne alors aux évêques de Carpentras et de Cavaillon de s’opposer à ces manœuvres et de faire cesser ses insoumissions. Une semaine plus tard, le 15 juillet, constatant que tout le monde est pour le comte de Toulouse, il remet la garde du Venaissin à l’archevêque d’Arles, Jean Baussan et à l’évêque de Carpentras, Guillaume Béroard.


Barral des Baux, sénéchal de Toulouse.


        Pendant que le roi de France abandonne la garde du Venaissin, les relations entre le Saint père et l’empereur se sont détériorées. Après l’aide apportée contre les Romains, l’empereur attendait, en retour, que le pape lui rende la pareille contre la Ligue lombarde. Il n’en est rien, car le pape ne supporte pas l’idée d’une Italie purement impériale et craint pour son territoire temporel. Il soutient la Ligue et trouve d’autres motifs pour éloigner Frédéric II. L’empereur n’est pas dupe et comprend qu’il devra se battre tout seul contre Milan et la dizaine de villes de Lombardie qui lui résistent. Il a l’appui de la Provence et des Bourguignons.

         Ayant rendu le marquisat à Raimond VII, il ne comprend pas que le pape persiste à garder ces terres qui sont dans son domaine. Il l’encourage à récupérer ces biens par les armes s’il le faut. Puis, il décide de forcer le destin de cette province en y envoyant son agent Taurel de Strata (1), citoyen de Pavie et  quelques troupes. Pendant l’été 1235, ces troupes descendent la vallée du Rhône.
        Barral des Baux, qui a déjà suscité des troubles en Venaissin au bénéfice du comte de Toulouse, s’empresse de se rendre à leur rencontre avec quelques chevaliers. Joignant ses forces aux arrivants, il envahit le Comtat, sans rencontrer de véritables résistances. Il reprend les villes de Malaucène, Monteux, Pernes, Serres, Oppède et Villes.

         De 1236 à 1239, Barral des Baux va reprendre,  une à une, toutes les villes du Comtat. Il installe son siège de sénéchal et d’officier de justice à Pernes qui devient capitale du Comtat.  Il est en pleine force de l’âge, 30 à 35 ans, et n'a pas encore hérité des titres de son père. (2).

        Vers cette période, Raymond VII est accusé de soutenir la rébellion et de complaisance envers les ennemis de l’Eglise. Il va défendre sa cause à Melun mais est accusé de ne pas poursuivre  les hérétiques, de garder le titre de marquis de Provence et d’avoir nommé un sénéchal, Barral des Baux,  pour le pays, alors qu’il y a déjà un sénéchal du roi.
        Le 3 août 1235, il est à nouveau excommunié

        En novembre 1235, l’archevêque d’Arles et l’évêque de Carpentras essaient de résister, poussés par le pape Grégoire IX qui sent bien qu’il perd ses terres. Tout craque autour d’eux. A Marseille, l’évêque s’est exilé et il n’y a plus de représentant du Saint père. Les deux prélats sont chargés par le pape de s’en occuper aussi. Mais que peuvent-ils faire devant une population déjà toute tournée vers le comte de Toulouse ? 
        Bertrand d’Alamanon est le miroir de la vox populi ( 1235), dans sa chanson contre l’évêque d’Arles : «  Jamais on n’a vu un prêtre aussi faux posséder un pays, car il ne craint pas de commettre ni injustice, ni péchés : pendant toute l’année il soulève des querelles, il humilie ses sujets et souvent, dans sa folie il les enferme et les met en prison ».

       L’empereur Frédéric II pousse encore : il renouvelle l’investiture du Venaissin à Raymond VII, en décembre 1235 et lui donne en fief les seigneuries de l’Isle, Carpentras, Caderousse, Méthamis, Entrechaux, Entraigues et Pierrelatte.
        Barral des Baux et Taurel de Strata mettent alors le siège devant Mornas qui est un fief de l’archevêque d’Arles.

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Blason de l'empereur Frédéric II

        Tout ce que le Venaissin compte comme barons rejoint Barral : Le prince d’Orange, son cousin Raymond des Baux est avec lui, Guillaume de Sabran, toujours rebelle et prêt à la guerre, Dragonnet de Montauban, Gui de Cavaillon, les seigneurs de Caderousse et bien d’autres. Ceux qui résistent, comme à l’Isle, se voient opposés aux consuls de leur propre ville et aux habitants et sont vite soumis.
        Personne n’a alors, en Venaissin, l’autorité nécessaire pour défendre le parti de l’Eglise. L’évêque de Carpentras est maintenant vassal du comte de Toulouse par la donation de l’empereur. Il est aussi le représentant du pape et sa situation est bien difficile. Il se rend compte que la partie est perdue, mais, officiellement, doit obéissance au Saint-Père et ne peut pas rendre hommage au comte de Toulouse. Ce dernier a compris et il lui demande, dès avril 1236, de faire indemniser les évêques, église et prélats qui ont subi des dommages.
        Il ne reste qu’un moyen à l’Eglise pour se défendre : le 31 janvier 1236, Barral des Baux, seigneur des Baux, et l’envoyé impérial sont excommuniés par le légat du pape, l’archevêque de Vienne avec l’assentiment des archevêques de Narbonne, Arles, Aix et Carcassonne, parce qu’ils détiennent injustement le Comtat Venaissin. Le commissaire du pape, Pierre de Colmieu, avait déjà excommunié Barral pendant le siège de Mornas, et Taurel, qui avait envahi divers prieurés de Saint-Saturnin et en avait chassé les moines. L’archevêque de Vienne lance l’interdit contre les églises de Malaucène, Montélimar, Séguret, Pernes, Oppède et le château et le bourg de Mornas. (3)  

        Barral n’a que faire de cette excommunication, il est établi en Venaissin et y reste.

        La guerre a repris entre le comte de Toulouse et celui de Provence, mais le roi Saint Louis ménage une trêve, le 9 mai 1236.
      Toujours dans la mouvance du comte de Toulouse, Barral est témoin avec son père et ses cousins de Berre lorsque Raymond VII, alors seigneur de Marseille, signe une convention de défense de la cité vicomtale, avec Guillaume de Signe et son fils. Ceci est contre les prétentions du comte de Provence, évidemment. L’acte est du 5 mai 1236. (4). Signé dans le palais comtal de Marseille, c’est un véritable traité d’alliance offensive et défensive. Raimond VII assigne une pension annuelle de 100 royaux d’or pris sur les revenus des grands entrepôts de blé de Marseille en faveur du seigneur de Signe. Tous les Baux sont présents : Barral, Hugues, Bertrand et Guillaume.
        En juillet,Barral est témoin, à Orange, lorsque le comte de Toulouse accorde des privilèges aux habitants de Caderousse et à leurs seigneurs qui seront dispensés d’hommage et auront la haute seigneurie sur la ville s’il vient à mourir sans enfant. (5).
        Barral, sénéchal, gère alors le Venaissin. Il rétablit Avignon dans ses privilèges, ce qui est confirmé par Raymond VII, le 24 septembre 1236, aux chevaliers et à la ville (6).  Frédéric II confirme à Avignon l’octroi de battre monnaie.
       Raymond VII accorde à l’Isle l’exemption des leudes, péages, collectes, quête et alberges, se réservant seulement la juridiction et les chevauchées. La pêche dans les Sorgues est libre pour les habitants de cette ville, pour les poissons comme pour les écrevisses.
        En mai 1237, à Avignon, il est témoin de l’acte de soumission de Guillaume de Sabran au comte de Toulouse. Celui-ci lui a donné la bastide de Montdevergue et les droits sur le péage, conservant seulement la haute seigneurie et les cavalcades (7).
        Le 17 juin, Raymond VII est à Carpentras avec son sénéchal Barral et rencontre l’évêque Guillaume Béroard car celui-ci n’a pas rendu hommage. Les négociations échouent car l’évêque ne peut pas satisfaire le comte sans déplaire au pape, son souverain, d’autant plus que le comte est toujours excommunié. La franchise de la discussion et les arguments avancés font que leurs relations restent bonnes et Raymond VII ne force pas l’évêque à l’hommage. A partir de ce moment-là, l’évêque restera dans son sillage.
        En 1237, Raimond VII et Barral font chasser l’évêque de Vaison et inféodent Camaret, Travaillan et Sérignan au prince d’Orange, Raymond II des Baux.(8) .

        Notons le mariage officiel de Jeanne de Toulouse, fille du comte, avec Alphonse de Poitiers, frère du roi de France, conformément au traité de Paris signé avec la reine-mère Blanche de Castille. Les fiançailles avaient été célébrées alors qu’ils étaient enfants. Alphonse est alors âgé de 18 ans, comme Jeanne, et il est convenu dans le traité qu’ils hériteront de Raymond VII et après eux leurs enfants de sexe masculin. Alphonse, sait-il déjà qu’il n’aura pas d’enfant ayant contracté les oreillons à l’âge adulte ?

        En février 1238, l’empereur Frédéric II, alors empereur des Romains, roi de Sicile et de Jérusalem, qui vient d’aider Barral à reprendre le Venaissin, pour le compte de Raymond VII, a suivi de loin l’évolution de la situation. On lui a sûrement parlé de la valeur de Barral des Baux et il juge qu’il faut l’encourager car dans l’avenir il peut lui être utile.  Il lui confirme, en février 1238, ses droits sur le péage sur le port de Trinquetaille (9).
        L’empereur est alors à Turin. Il vient de gagner une grande bataille sur les Lombards, aidé par le comte de Provence à la tête de chevaliers provençaux et bourguignons. Il tient une diète où les principaux nobles de la région viennent lui rendre hommage : les Savoie, les Saluces, les Montferrat. Le Milanais n’est pas encore soumis car le pape les soutient très ouvertement. Ce dernier finit d’ailleurs par excommunier l’empereur.

        Barral n’oublie pas ses terres ancestrales et, maintenant dans une situation financière plus confortable, il rachète une partie des droits qui avaient appartenus à son père sur le pont d’Arles, soit un huitième des droits de péage. Cela lui coûte la coquette somme de 500 sous de raymondins nouveaux et, surtout, lui ouvre la perspective de reprendre cette source de revenus dans l’avenir. Il sait que les péages du Rhône sont à l’origine de la prospérité de sa famille (10).  
 
        Pendant l’été 1238, il suit le comte Raimond VII lorsque celui-ci rentre dans sa ville de Toulouse et il assiste à l’hommage de ses principaux vassaux. (11). Peut-être est-il à Milhau, comme le prince d’Orange, quand l’évêque de Maguelone donne le fief de Montpellier, les châteaux de Mireval, de Frontignan et de Balaruc au comte de Toulouse,  fiefs qui étaient des possessions du roi d’Aragon vassal de l’Eglise. (12)

        La guerre entre le comte de Toulouse et la Provence ayant repris, Saint Louis est à nouveau obligé d’intervenir, en décembre 1238, pour faire cesser les conflits.

        Le 6 janvier 1239, dans le palais de la commune d’Arles, Barral prête hommage à l’évêque Jean Baussan, pour les ports de la ville et du bourg, pour ceux du petit cours du Rhône, de Fourques et de Saint-Gilles, pour le château de Trinquetaille, pour ses droits de péage et autres sur le Rhône, la ville, le bourg d’Arles et Trinquetaille, la seigneurie et l’albergue de Cornillon, le Bourg neuf et ce qu’il y possède, le pâturage de la crau de Barbegal. Barral promet à son suzerain de lui donner annuellement  dix paires de lapin en poil pour la fête de Saint-Trophime, ce qui restera dans les annales de la ville (13). Cet acte marque la fin du conflit qui l’opposait à l’évêque depuis longtemps. La modicité de la redevance annuelle fit sourire en Arles, aux Baux, dans les Alpilles ou la Crau, peut-être même dans toute la Provenc.

        Raymond VII est toujours seigneur de Marseille en février 1239. Barral lui sert de témoin, à Saint-Gilles, lorsqu’il assigne les revenus sur cette ville à Jean Orlac de Montpellier qui lui a prêté 1330 livres melgoriennes. Il est témoin encore, en avril à l’Isle, quand Aymar III, comte de Valentinois, le reconnaît comme suzerain pour les châteaux de Baix, Saint Alban, Tournon, Privas, Durfort et maint autres (14).
        Mi-mai, les relations entre Raymond VII et le pape s’améliore au sujet du Venaissin. Le 15 mai, l’évêque de Carpentras lui rend hommage à Orange pour Carpentras, Venasque, le Baucet, Saint-Didier, Malemort, Saint Félix (Malemort), la forteresse et les biens des Alphants à Méthamis. Le comte  lui confirme les privilèges obtenus par ses prédécesseurs, en 1155, 1160 et 1224, reconnaissant par exemple l’existence du marché de Carpentras et interdisant tout autre marché entre Sorgues et Ouvèze (15).

        Le 21 février 1239, le comte de Provence reçoit l'hommage des archevêques d'Aix et d'Arles, et de tous les évêques de Provence. C’est le moment où Barral est remplacé dans son poste de sénéchal du Comtat Venaissin par Massip de Toulouse qui tient ce poste de 1239 à 1245, puis par Aimeri de Clermont, à partir de 1246.
Le pays est divisé en douze baillis, neuf vigueries dont celle de Mormoiron qui couvre Caromb.
       
        En 1239, Barral est présent à l’hommage rendu par Aimar de Poitiers, comte du Valentinois à Raymond VII.
(15). 

Suite


(1) Suivant les auteurs, son nom est Strada ou Strata et son prénom Taurelli / Taurello, traduit en Taurel
(2)  actes 264, 265, 267   (3) Acte 260   (4) Acte 262  (5) Acte 264  (6). Acte 265.  (7) Acte 267, Layettes p341  (8) Acte 268   (9) Acte 272
(10) Acte 273     (11) Acte 274    (12) Acte 275    (13) Acte 276    (14) Acte 277, 278    (15) Acte 279