Familles associées
: (2) Harouard de Suarez d'Aulan
Jean de Virieu, fils d'un greffier, était notaire en 1526; il deviendra
Receveur Général de la Principauté en 1539 et sera confirmé
dans cette charge par lettre du 10 mars 1546 ;
dans ce titre confirmatif le prince Guillaume Ier le Qualifie écuyer.
Sa postérité est incontestablement noble.
Généalogie
Page 1a
Fiefs : Virieu, Faverges,
Pupetières, Pointières, Varassieu, Ponterrays, Torchefelon,
la Palud, Villeneuve de Marc , Bizonnes, Cuirieu, Champdieu, Montrevel,
Beauvenir, La Mure Saint-Didier, Saint-Clair, la Chapelle, la Blache, Châbon,
la Barre-Meyrié, Corbas, la Frette,Romagnieu, Saint-Barthélemy-de-Faverges,
Saint-Jean-d'Avelanne, Fitilieu, le Pont-de-Beauvoisìn, Enclenoud,
Dolomieu, Tournin, Clermont, Cousances, Chimillin, Brezin, Granieu, les
Abrets, Saint- Symphorien-d'Ozon, ire.
Elements de généalogie
: RIV
La maison de Virieu est sans contredit une des plus anciennes & des
plus illustres du Dauphiné, où elle tenait déjà
un rang considérable dès le commencement du XIe siècle.
Toutes les branches de cette maison ont possédé leurs terres
en franc alleu & paraissent ne pas avoir primitivement relevé
des Dauphins.
Guiffrey (Wilfredus), sire de Virieu, accompagna Henri III dans son expédition
à Capoue, contre les Sarrazins, & fut témoin de la fondation
de l'abbaye de Novalèse, faite par ce prince en l'an 1041. Il est
question de lui dans Chorier & dans Guy Allard, comme vivant déjà
en l'an 1010.
Silvion de Virieu, fit plusieurs libéralités à Saint
Hugues, évêque de Grenoble, du consentement de ses fils, Guiffrey,
Siboud & Hugues, en 1108, 1109 & 1110.
Guiffrey IIe, fils du précédent, qualifié chevalier
en 1145, prit part à la croisade prêchée par saint
Bernard ;
Aymon de Virieu, donna à l'église de Vienne les dîmes
d'une partie de la terre de Virieu en 1170;
W. de Vireu est mentionné en 1223 parmi les religieux de la prévôté
d'Oulx (la forme Vireu se retrouve souvent à cette époque).
Martin de Virieu fut choisi en 1224 par le comte de Savoie, avec Aymard
de Bressieu, pour arbitre d'un différend qui existait entre ce prince
& Pierre de Villars, & se rendit caution du comte de Savoie. II
n'eut que deux filles, dont l'aînée, comme nous le verrons
plus loin, porta la terre de Virieu dans la maison de Clermont. Le tombeau
de ce dernier représentant de la branche aînée se voyait
encore avant la Révolution à la Sylve bénite.
Un Martin de Virieu, nous ignorons si ce serait le précédent,
parut à la croisade entreprise sous Philippe-Auguste.
II emprunta de moitié avec Pierre Aynard, quatre-vingt marcs d'argent
à Lodoizio de Reccho, marchand de Gênes.
Le titre qui constate cet emprunt, daté d'Acre, au mois de septembre
1191, est conservé dans les archives du château de Tencin.
Guiffrey de Virieu, damoiseau, co-seigneur de Virieu & de Montrevel,
en dédommagement de ce que Albert, seigneur de la Tour, avait perdu
600 livres pour s'être rendu caution de son père Albert de
Virieu, seigneur de Faverges, vis-à-vis de Simon de Rivoire, reconnut
tenir en fief d'Albert de la Tour, fils du précédent:
1° tout ce que Martin de Virieu, seigneur de Faverges, son aïeul,
possédait à la Tour-du-Pin, à savoir : la place du
château de la Tour, près de l'église de Saint-Clair
;
2° les trois quarts de la seigneurie de Montreve l;
3° le quart de celle de Virieu ;
4° tout ce qu'il possédait de son chef & de celui de Bérengère
de Cousances, sa mère, au-delà des marais de Saint-Chef,
du côté du château de Crémieu;
5° le fief de Dolomieu, & ceux que tenaient de lui Guy de Châtillon,
Guillaume de Rivoire du Pont chevalier, & Girard de Vallin.
Béatrix, comtesse d'Albon & de Vienne, octroya des censes
à Guillaume, seigneur de Virieu, qui s'était reconnu son
vassal, sauf l'hommage au comte & à l'évêque de
Genève ;
Albert de Virieu, seigneur de Faverges, suivit l'empereur Albert en Italie,
en 1309 ;
Aymon de Virieu combattit à Varey en 1325 ;
Guyonnet ou Guy de Virieu se signala en 1365 à la bataille de
Poitiers, & périt en guerroyant contre les Anglais;
Sibuet de Virieu-Faverges, suivit en Espagne Bertrand Duguesclin;
Geoffroy & Jean de Virieu firent partie en 1375, des gentilshommes
dauphinois qui s'armèrent pour s'opposer aux désordres commis
par les Routiers bretons;
Guillaume, Jean & Charles de Virieu, périrent à Verneuil
en 1424.
Louis, Dauphin, fils du roi de France, donna à Antoine de Virieu,
dit le Moine, seigneur de Bizonnes, le château & la châtellenie
de Chabons, pour le récompenser de ses bons services, par lettres
datées de Bourgoin, au mois de février 1448.
Guillaume de Virieu, seigneur de Pupetières, combattit à
Fornoue, en 1495, Claude, son fils, prit part à la bataille de Pavie,
& Claude, son petit-fils, gentilhomme de la chambre du roi en 1552,
fut père de Charles de Virieu, conseiller, garde des sceaux au parlement
de Grenoble.
Etienne, son fils, fut conseiller au même parlement, ainsi que
Gaspard de Virieu-Ponterrays, & Aymar-Jacques, & François
de Virieu-Pointières.
Ennemond, fils de ce dernier, fut tué en Flandre en 1673.
Guy Allard divise cette maison en neuf branches, à savoir:
1° Celle des seigneurs de Virieu.
Martin de Virieu, seigneur de Virieu, ne laissa que deux filles, dont
l'ainée Béatrix, fut accordée en mariage, au mois d'avril
de l'an 1220, avec Siboud de Clermont. Martin lui constitua en dot tout ce
qu'il avait au château & mandement de Virieu, avec le fief d'Ervis
de Bocsozel (d'Hozier).
II fut également stipulé dans ce contrat, qu'en cas de
décès de Siboud, Guillaume, son frère, épouserait
Béatrix, & qu'à son défaut, elle serait la femme
d'Ame de Clermont, leur autre frère. Si, d'un autre côté,
Béatrix venait à mourir, Siboud serait obligé d'attendre
deux ans pour épouser sa sœur cadette, dont nous ignorons le nom.
Antoine de Clermont, IIIe du nom, premier comte de Clermont, vendit la
terre de Virieu a Artus Prunier, seigneur de la Buissière, qui en
rendit hommage en 15:73.
2° Celle des seigneurs de Faverges, dite Virieu- Beauvoir,
tombée en quenouille avec Marguerite de Virieu - Beauvoir , dame
de Faverges, fille de Pierre-Jacques de Virieu-Beauvoir, baron de Faverges
& seigneur de Villeneuve, & de Marie Collioud, qui épousa,
le 8 février 1660, André de Virieu Beauvoir de Varassieu, son
cousin au quatrième degré, dont la descendance continua, comme
nous le verrons plus loin, les seigneurs de Faverges.
Jeanne de Virieu-Beauvoir, sœur de Marguerite, ne fut pas mariée.
(Fol. 342. Constitution de rente par Pierre-Jacques de Virieu-Beauvoir, chevalier
de Faverges, en faveur d'Elisabeth Colin, femme de Pierre Flauvans, banquier
expéditionnaire en cour de Rome. 18 août 1744).
3°0 Celle des seigneurs de Varassieu, devenus par l'alliance
ci-dessus seigneurs de Faverges, & dont nous parlerons ci-après.
4° Une branche établie à Virieu, où elle
possédait une maison forte, & tombée en quenouille par
deux soeurs :
Béatrix, femme: x1 d'Imbert de Torchefelon ; x2 de Richard Bérard;
&
Antoinette, mariée vers 1430 avec Hugonnet de Maugiron.
5° Celle des seigneurs de Bizonnes, finie par deux filles, vers 1
foo. Antoinette épousa Louis de Martel, puis Etienne Guerrier; Jeanne
fut la femme d'Antoine de Paladru.
6° Celle des seigneurs de Pupetières & de Montrevel
, mentionnée plus loin.
7° Celle des seigneurs de Ponterrays, venue d'Arthaud de Virieu,
seigneur de Ponterrays, Bizonnes & la Barre, second fils de Claude
de Virieu, seigneur de Pupetières, & de Jeanne de Virieu de
Torchefelon, & tombée en quenouille au milieu du XVIIIe siècle,
dans la maison de Morges, par suite du mariage de Marguerite de Virieu-Ponterrays,
avec François Roax-Déagent, seigneur de Morges.
8° Celle des seigneurs de Pointières, venue d'Aynard
de Virieu, fils de Claude, seigneur de Pupetières, & frère
cadet d'Arthaud, & éteinte au milieu du XVIIIe siècle,
en la personne d'André de Virieu, capitaine de gendarmerie, mort
sans postérité.
90 Celle des seigneurs de Corbas, dite de Torchefelon, venue de
Guillaume de Virieu, fils de Humbert, seigneur de Pupetières, &
tombée en quenouille par les quatre filles d'Arthaud de Virieu,
seigneur de Corbas :
- Jeanne épousa en 1528, Guillaume de Lamurat, ou plutôt
de la Mure, puis Claude de Virieu-Pupetières;
- Catherine fut la femme d'Aymar de la Porte;
- Etiennette celle de Jacques de Louvat, seigneur de la Frette, &
- Jacquesme celle de Balthasard de Lemps.
Il existe en Hollande une famille de Virieu, qui paraît issue
de la branche de Faverges.
Jean de Virieu de Coyriaco (de Cuirieu), & Pierre de Virieu de Tornino
(deTournin), frères, vivaient en 1450.
Branche de Virieu-Beauvoir, barons de Faverges.
Cette branche dont on trouvera la filiation complète dans d'Hozier,
descend de Martin de Virieu, chevalier, seigneur de Faverges, connu par
une exemption de péage, scellée de son sceau, & concédée
aux Chartreux de la Sylve Bénite, en 1243 ; elle a conservé
jusqu'à la fin du siècle dernier la terre de Faverges, que
Silvion, fils de Pierre-Xavier de Virieu, l'aîné de cette branche,
vendit en 1795 à M. Marion.
Elle s'est alliée aux maisons de Bocsozel, Grolée, Rivoire,
la Baume, Beauvoir-la-Palud, Sassenage, Guitaud, Lostanges, Deux-Ponts,
..., & a donné des commandeurs de Malte, des gentilshommes de
la chambre du roi, & plusieurs officiers généraux.
Sibuet de Virieu, IIIe du nom, seigneur de Faverges & de la Crotte,
ayant épousé, le 4 août 1460, Antoinette de Beauvoir,
fille de François de Beauvoir, seigneur de la Palud, Varassieu &
Brezin, & de noble & puissante dame Mye ou Amédée
de Talaru, leur postérité joignit au nom de Virieu celui
de Beauvoir, & écartela ses armes de celles de cette illustre
maison , en vertu du testament du père d'Antoinette, en date du
28 juin 1477, par lequel il institua héritier universel son petit-fils
François de Virieu, & lui imposa cette clause.
Le rameau aîné étant tombé, comme nous l'avons
dit plus haut, dans celui de Varassieu, il fut continué par celui-ci.
Renvoyant le lecteur à la généalogie de d'Hozier,
nous nous bornerons à donner les derniers degrés de cette
branche.
XV. André-Nicolas de Virieu-Beauvoir, petitfils d'André
de Virieu , qualifié marquis de Faverges, baron de Romagnieu, seigneur
de la Palud & du Pont-de-Beauvoisin, épousa, le 18 octobre 1720,Louise-Marie
de Boffin, filledeFrançois de Boffin, seigneur de Parnans, le Pont-deBeauvoisin,
& de Jeanne de Revol.
II en eut six fils & huit filles, entre autres:
1° Pierre-Gabriel-Xavier de Virieu-Beauvoir,
appelé le marquis de Virieu, qui eut pour fils Silvion de Virieu,
mort sans postérité;
2° Joseph-Louis de Virieu-Beauvoir, dit le chevalier de Virieu, commandeur
de Malte, lieutenant-général & gouverneur du duc d'Enghien;
3° Jean-Loup de Virieu-Beauvoir, dit le bailli de Virieu, commandeur
de Malte, général de cavalerie, ambassadeur de Parme en France,
premier écuyer du duc de Parme, colonel du régiment de ses
guides, mort à Parme en 1802;
4° Nicolas-Alexandre, qui suit;
5° Marguerite-Félicienne, dernière abbesse de Panthemont;
6° Laurence-Pierrette , dernière abbesse de
Beaumont-les-Tours.
XVI. Nicolas-Alexandre de Virieu-Beauvoir, vicomte de
Virieu, premier gentilhomme d'honneur de Monsieur, comte de Provence, maréchal
des camps & armées du roi, commandeur de l'ordre de Saint-Lazare
& du Mont-Carmel, élu de la noblesse de Bourgogne en 1781 ,
avait épousé en mai 1773 Claudine de Maleteste, dont il eut:
1° Joseph, qui suit;
2° Loup-Gustave-Alexandre, auteur d'un rameau rapporté
plus loin;
3° Nicolle-Louise-Henriette, comtesse de Laurencin;
4° Louise, marquise de Piolenc;
5° Françoise-Bonne, marquise de Ganay.
XVII. Joseph de Virieu-Beauvoir, comte de Virieu, chevalier
de Saint-Louis, colonel, épousa en 1809 Caroline de Comminges-Guitaud
; puis en secondes noces, en 1825 Henriette de Deux-Ponts.
II eut de sa première femme:
1° Alexandre-Charles-Joseph-Marie
, qui suit;
2° Paul-Ludovic-Alexandre, comte de Virieu, ancien
page de Charles X, marié avec Caroline Baudenet d'Annoux, dont:
a. Raoul;
b. Marguerite;
c. Henriette.
3° Blanche de Virieu, baronne de Besmelet.
XVIII. Alexandre-Charles-Joseph-Marie de Virieu-Beauvoir, marquis de
Virieu, qui a de Christine Rémond de Montmort:
1° Godefroy, marié en 1863 avec Alix Lucq, dont une fille Béatrix,
née en 1865;
2° Claire
Rameau puîné.
XVII. Loup-Gustave-Alexandre de Virieu-Beauvoir, vicomte de Virieu, fut
maréchal de camp, gentilhomme de la chambre des rois Louis XVIII
& Charles X, chevalier de Saint-Louis & commandeur de la Légion
d'honneur.
II épousa, au mois d'octobre1811, LouiseCharlotte
de Lostanges , fille d'Adhémar, comte de Lostanges, lieutenant-général.
De ce mariage, font issus:
1° Joseph-Guy-François-de-Sales-Amédée
de Virieu, capitaine de chasseurs à pied, mort à Malask
(Turquie), pendant la guerre de Crimée;
2° Joseph-Alexandre-François-de-Sales-Aymon
de Virieu, lieutenant d'infanterie, marié le 18 mai 18s 7 à
Louife-BathildedeMarguerye:
3° Alexandre-Louise-Françoise de Virieu, mariée,
le 12 juin 1838, avec Réné-Adolphe des Courtils, comte de
Merlemont;
4° Thérèse, mariée, le 21 mai
1850, avec Alexandre, comte de la Motte-Baracé;
5° Charlotte de Virieu, supérieure des sieurs
de Saint-Vincent-de-Paul, à Dublin.
Branche de Virieu-Pupetières.
Cette branche qui descend de Jacques deVirieu, chevalier, connu par une
donation faite aux chartreux de la Sylve-Bénite en 1228, est toujours
restée aux mêmes lieux, & possède encore les terres
de Pupetières & Montrevel. Elle a conservé à-Virieu
un fief & une tour jusqu'en 1650, époque à laquelle Gasparde
de Prunier, veuve de François de Virieu, légataire universelle
de son mari, vendit l'un & l'autre à M. de Prunier, son frère,
possesseur du château de Virieu, lequel se hâta de démolir
la tour, signe incommode des droits des Virieu-Pupetières.
Ses principales alliances sont avec les maisons de Bocsozel, d'Agoult,
de la Poype, la Tour-duPin, du Bouchet de Sourches, Chaponay, Blonay, Méallet
de Fargues.Vallin, Lemps,Quinfonnas,...
I. Jacques de Virieu, chevalier, fit donation aux chartreux de la Sylve-Bénite
de tous les droits qu'il avait sur la fontaine del Caret, en présence
de Martin de Virieu & de Siboud de Clermoni, co-seigneurs du lieu,
qui ratifièrent la donation.
II fut père de:
Guillaume, qui suit ; Amédée, Guigues qui
partagèrent avec leur frère aîné la succession
de leur père en 1244.
II. Guillaume de Virieu, co-seigneur de Virieu, damoiseau, était
en 1298 courrier de la ville de Lyon. Il laissa:
III. Pierre ou Perret, qualifié co-seigneur de Virieu, qui hommagea,
le 30 juillet 1328, une rente de 60 sols d'or, constituée en sa
faveur sur la terre de Réaumont par Henri, évêque de
Metz, régent du Dauphiné, en reconnaissance de services rendus
à son neveu Guigues, dauphin de Viennois.
II légua par son testament 12 gros d'argent à
la chartreuse de la Sylve-Bénite, & fut père de:
IV. Geoffroy de Virieu, dit de Monajirolio, vivant en 1388, qui eut pour
enfants:
1° Geoffroy, qui fuit;
2° Gonin, prieur de Vif;
3° Sibille, femme de François de Lemps.
V. Geoffroy II, de Virieu, dit Crignon, seigneur de Pupetières
& de Clermont, épousa: 1° Françoise de Quincieu, dont
il n'eut pas d'enfants; 2° Guigonne de Cumin, dont il eut deux fils &
fìx filles, dont l'une épousa N. d'Avalon, & une autre,
Hélinode, fut la femme de François de Bocsozel. II mourut
en 1430, ayant pour successeur, en la terre de Pupetières, son fils
aîné:
VI. Hugonin de Virieu, seigneur de Pupetières, qui eut de Bérengère
de Girin:
1° Philippe de Virieu, seigneur de Bizonnes, mort
fans alliance en 1484;
2° Antoine, sieur de Chabons, qui n'eut qu'un fils,
mort fans postérité;
3° Jacques de Virieu, seigneur de Cuirieu, dont la
fille unique épousa: 1° Jacques Brunel, écuyer, seigneur
de Saint-Didier, & 2° AntoinedeMaugiron, seigneur de Serezin;
4° Guillaume, qui suit;
5° Antoinette, femme de Guillaume de Martel, seigneur
de Saint-Laurent-du-Pont.
VII. Guillaume de Virieu, seigneur de Pupetières, épousa
en premières noces Renaude de Garadeul ou Garadeur de l'EcIuse,
& en secondes noces (1484), Louise de Louvat-Luppé. II eut de
ces deux alliances:
1° Pierre, ecclésiastique,
2° Claude, qui suit;
3° Guillaume, qui combattit a Fornoue, & testa
en 1549;
4° Anne, mariée à Claude de Rigaud
de Rajat, seigneur de Serezin;
5°Antoinette, femme d'Aubert d'Hières.
VIII. Claude II de Virieu, seigneur de Pupetières, épousa
en 1524 Jeanne de Virieu de Torchefelon, fille unique d'Artaud, son parent.
II se remaria en 1552 avec Françoise de Métrai,
veuve en premières noces de François de Ballezzons, &
en secondes de Gabriel de Bernard, seigneur de Beauvenir, Enclenoud &
la Mure Saint-Didier, & hommagea Pupetières en 1549.
Guy Allard dit qu'il avait combattu à Pavie en 154. II laissa du
premier lit:
1° Claude, qui suit;
2° Arthaud, tige de la branche de Ponterrays;
3° Aymar, tige des seigneurs de Pointières;
4° Jean, chanoine de Saint-André-le-Bas, à Vienne;
5° Anne, mariée à Zaccharie de Voissenc;
6° Jacques, seigneur de Champdieu, conseiller au
Parlement, mort sans postérité en 1572.
IX. Claude III de Virieu, seigneur de Pupetières, Montrevel, Beauvenir
, La Mure, Saint-Didier, Enclenoud, &c, épousa en 1552 Marguerite
de Bernard, dame de Beauvenir Enclenoud & la Mure Saint-Didier, fille
unique de Gabriel de Bernard, seigneur desdits lieux, & de Françoise
de Métrai, qui elle-même épousa, la même année,
Claude II, de Virieu, père de son gendre.
Cette double alliance porta dans la maison de Virieu
les biens des Bernard & ceux des Rougemont.
Il acquit du baron de Bressieu la terre de Montrevel,
dont il rendit hommage en 1552, & que les Virieu-Faverges avaient déjà
possédée
Ses enfants furent:
1° François, qui suit;
2° Claude, qui épousa Jacqueline de Putrain
d'Amblérieu, fille de Louis de Putrain & de Claudine de Disimieu,
dont il n'eut qu'une fille mariée à Jean de Salemard, seigneur
de Ressis & de Montfort;
3° Jacques, chevalier de Malte, sénéchal
& conservateur de l'ordre; commandeur des Echelles, la Racherie, Chamberan
& Bellecombe, qui fit construire la chapelle du château de Pupetières
sous le vocable de Saint Jacques, & une des tours du château;
4° Laurent, chevalier de Malte.