Familles associées
: la Baume -Montrevel
Généalogie :
D'après M. Pierre Crouzet email 2018.Une excellente étude
:
https://gw.geneanet.org/pierre51220?lang=fr&n=de+vienne&nz=crouzet&oc=2&ocz=0&p=artaud&pz=pierre+andre&type=fiche
Sources : Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique
des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du
Dauphiné,
des origines chrétiennes à l'année 1349. Tome 1, par
le chanoine Ulysse Chevalier,
Bulletin d'histoire ecclesiastique et d'archéologie religieuse des
diocèses de Valence, Gap, Grenoble et Viviers, 1892
I. Berlion de VIENNE <889-/927
x1 Girberge N
x2 Ermengarde de LORRAINE +>927
Berlion vicomte de Vienne dès l'année
889, suivant M. de Gingins, reçut de Louis l'Aveugle, par un diplôme
du xv des calendes de mai (17 avril) 902, quelques portions du fisc royal
situées dans le Viennois,
c'est à savoir villas Pontianam que M. de Gingins croit être
Chavannay et Pensas, situés au-dessous de Vienne, sur la rive droite
du. Rhône. L'acte porte que !a donation est faite à titre héréditaire
à Berlion,
qualifié irrevocabili fideli nostro .
p183 Mai 927. Engelbert, pour le repos de
l'âme de ses père et mère Berlion et Ermengert, donne
à l'église dédiée à l'apôtre St-André
et à St-Maxime ce qu'il possède dans la villa de Meyzieu (Masiano),
au pagus de Vienne; il en conserver usufruit sousl'investiture annuelle
d'un 1/2 muid de vin à servir par lui au chapitre (cannonicx) de St-André.
du 1er mariage :
II. Ratburne de VIENNE <912->977, vicomte de Vienne x Willa
de VION v 920 à Vion, Ardèche->977
p173 912 Vienne, août . Vego (al.
Vigo), comte par la grâce de Dieu, donne à l'église dédiée
au St-Sauveur et à St-Maurice, dont Alexandre est archevêque,
pour une messe quotidienne, un manse avec courtil,
vigne et champs situés à Estressin, au comté de Vienne
; il est confiné par la terre comtale de St-Maurice, celle de l'empereur,
le Rhône et le chemin public. Souscrivent le comte Boson. le vicomte
Ralburne.
p 187 05/935: Rihelt donne à son mari Ainon (al. Aganus) divers biens
dans la villa de Bracosco [St-Mamert], au pagus de Vienne, limitant la terre
du vicomte Ratburne et de son frère Ingelbert ;
elle lui cède en outre un manse dans les murs de Vienne, à
la porte de Fuissin (Fussino), touchant la terre de St-Maurice.
p 197 Mai 945. Le vicomte Ratburne et sa femme Walda (al. Vualdana) vendent
à Emard, abbé de Cluny, et à ses frères la moitié
de ce qu'ils possèdent au pagus de Vienne,
dans les villas de Chuzelles (Causella) et Lendatis, avec une église
dédiée à St-Martin, et leurs dépendances, pour
le prix de 50 sols.
p229 24 mai (vers 976). Ratburne donne à l'église et aux chanoines
de St-Maurice aux Côtes-d'Arey (villa Arelo) la vigne que son oncle
l'archevêque Sobon lui a léguée, à St-Mamert (Brascoso
villa)
la vigne qu'il a acquise de Siebodus ; à Bressin-le-Haut (Brociano
Superiore), celle qu'il tient d'Alierus ; il s'en réserve l'usufruit,
sous l'investiture d'un muid de vin. En compensation, on lui accorde l'usufruit
des biens
que Lentillis, ancilla de St-Maurice, et son fils Adalgerius tenaient de
l'église à la villa Lisciaco; il donnera pour cens un muid de
vin.
p 229-230 22 septembre (976). Ratburne, en souvenir (commendatio) de son
aïeul Hector, de sa mère Girbergie et de son frère l'évêque
du Puy Hector, donne à St-Pierre de Cluny et à son abbé
Maïeul
l'église de St-Pierre de Chandieu (Candiaco), dans l'ager de ce nom
et le pagus de Lyon, avec ses dépendances. Seings de son épouse
Vuilla et de son fils Berlon.
p231 Vienne, mars 977. Dans le cloître du monastère de Ste-Marie,
en présence de l'archevêque Thibaud (Teutbaldus), de moines,
de clercs (Atmarusprxposilus) et de laïques (Teudericus missus indominicatus
d. régis),
Ratburne renonce, en faveur du monastère de Cluny et de l'abbé
Mayol, aux griefs et coutumes que lui et son épouse Julia = Vuilla.
prétendaient sur une terre in Valle Camponica.
p.231 vers 03/977: Ratborne et son épouse Willa, à l'humble
demande des moines de St-André de Vienne, abandonnent leurs prétentions
sur diverses terres à Massieu (inMasiano), à Artas (in Arcas)
et à Vienne.
III. Bérilon de VIENNE †>997 x Leutgarde N
<975->997
p.229 975 Bérilon et sa femme Leutgarde
donnent au monastère de St-André-le-Bas (Sublerior) et à
l'abbé Eimoyn une vigne à Brosses (villa Brocianis Subterior)
joignant la terre de Saint Maurice
p.247 08/997 : Bérilon et sa femme Leutgarde, du consentement de
leur fils Bérilon, donnent à l'église de St-Maurice
de Vienne, sous l'archevêque Thibaud, ce qui leur appartenait in villa
Buxio,
dans l'ager de Cheyssieu (Cassiaci).
IV. Bérilon de VIENNE<994->1036, Vicomte
de Vienne x Ildéardis ou Ildegarde N
1080 p.407 Bérilon, sa femme
Adalsende et ses fils cèdent en alleu au monastère de St-André
et à l'abbé Humbert, avec l'assentiment de leurs chevaliers,
tout l'héritage qu'avait tenu Barnard,
prêtre de Moydieu (Modiaco) et son fils Garnier; d'Artaud, père
de Bérilon et de lui-même. cette terre dite berilonique se trouve
à l'intérieur et dans la villa de Moydieu.
La cession comprend la chapelle de Ste-Marie et l'usage du bois appelé
Chassen. L'abbé donne à Bérilon 500 sols, à sa
femme 30 et un vêtement (lacerna) acheté 10 sols;
au chanoine Rostaing qui comptait avoir cet héritage 115 sols, à
Guy, intendant de Bérilon, 15: en tout 33 livres.
p.293 1032 : Aymon, évêque de Belley, du consentement de ses
chanoines, échange avec Berlion et sa femme Ildéarde l'église
de St-Germain, dépendant de St-Jean dans le pagus de Vienne,
en l'Isle d'Abeau entre la Bourbre et le Cheruy, contre celle de St-Protais
et Gervais au diocèse de Grenoble ou Sermorens en la ville de Charancieu
(Gallia Christiana).
Répété par Baluze avec mention des fils Albert et Artaud
V. Albert de VIENNE <1032
V. Artaud de VIENNE <1033->1083 sg de Pressins x N
p 407 Vers 1083. Donation faite à
l'église de St-Maurice de Vienne par le chanoine Rostaing, du consentement
de son frère Artaud, des biens qu'il avait à Reventin (Repentinis),
avec la signature de l'archevêque.
p 407 28 janvier 1083. Bérilon, sa femme. Adalsende et ses fils cèdent
en alleu au monastère de St-André et à l'abbé
Humbert, avec l'assentiment de leurs chevaliers,
tout l'héritage qu'avaient tenu Barnard, prêtre de Moydieu
(Modiaco) et son fils Garnier, d'Artaud, père de Bérilon et
de lui même ; celle terre, dite Bérilonique (B-ica)
se trouve dans l'intérieur et autour de la villa de Moydieu : la
cession comprend la chapelle (ecclesiola) de Ste-Marie et l'usage du bois
appelé Chassen.
L'abbé donne à Bérilon 500 sols, à sa femme
30 et un vêtement (lacerna) acheté 10 sols ; au chanoine Rostaing,
qui comptait avoir cet héritage, 115 sols; à Guy intendant (Guido
bajulus) de Bérilon.
D'après l'armorial du Dauphiné de Gustave de Rivoire de La
Bâtie "La famille de Beauvoir a été l'une des plus puissantes
de notre province. Elle possédait à elle seule
une grande partie du Viennois & la mistralie des comtes de Vienne, était
héréditaire dans cette maison par Hector qui vivait en l'an
1000,fit la guerre à l'archevèque Léodgard (Léger)
pour revendiquer la propriété d'une partie des terres de l'église
de Vienne. Berilon son frère est la tige des sires de Beauvoir. Arthaud
de Beauvoir était seigneur en l'an 1050,
son fils le fut également après lui cette terre entra probablement
par alliance dans la maison de Rivoire.
Le chevalier Burnon, son frère, attesté
par l'acte ci-dessus de lien fraternel avec le chanoine Rostaing et l'attachement
de la terre de Moidieu et Meyrieu citée par Joseph COTTAZ en 1963
dans son livre sur la famille de Beauvoir du Marc , décrite comme
Bérilonique, c'est à dire dérivant des Vicomtes de Vienne
est le gendre de la famille du Pont ou de Revel.
Guillaume du Pont ou de Revel, seigneur de Pressins également, décédé
vers 1095 (p439 du Regeste Dauphinois) est décrit ci-après dans
le Bulletin d'histoire ecclesiastique
et d'archéologie religieuse des diocèses de Valence, Gap,
Grenoble et Viviers en 1892 : "Le seigneur du lieu, dont l'autorité
était toute puissante à cette époque, avait son castel
sur le monticule qui domine Aigue-Noire et Bellemain, les deux plus anciens
quartiers de la ville. A la suite des affreux ravages exercés par les
barbares, les habitants de la rue gauche,
s'il en restait, avaient dû chercher un abri protecteur sous
les murs du château seigneurial, sur la rive gauche du Guiers. Mais,
vers l'an 1060-1070, Guillaume du Pont,
dans le but de repeupler le bourg, la rive gauche principalement, et de
favoriser la résurrection spirituelle de la paroisse, faisait donc
appel aux Bénédictins de Saint-André-le-Bas de Vienne.
Il leur abandonnait l'église ou chapelle construite près de
son château, un vaste terrain et un vernet pour y bâtir les édifices
du prieuré. Voici la traduction de la charte qui rappelle cette donation
:
« Au nom du Tout-Puissant, moi Guillaume et Ancilie, mon épouse,
afin d'obtenir de Dieu le pardon de nos fautes, nous donnons au monastère
de Saint-André-le-Bas l'église
construite près du château du Pont, et le terrain sur lequel
elle est bâtie nous leur abandonnons aussi nos trois corvées
seigneuriales et, pour la dot de cette église, au jour de sa consécration,
un courtil qui se trouve près des portes du château,de plus,
nous leur donnons trois journeaux de terre et une aulnaie qui s'étend
à droite et à gauche, pour y construire les demeures des habitants
au service de la dite église. Nous voulons que ceux-ci ne relèvent
que de l'autorité religieuse du prieuré et qu'ils aient l'entière
et complète liberté de vendre et acheter, avec affranchissement
absolu
de toute autorisation seigneuriale. Je lègue en outre, après
ma mort, aux dits religieux, le mas de la Feste, avec ses dépendances
et les terres voisines cultivées en mégeiie, c'est-à-dire
à mi-fruits,
et, ma vie durant, quatre sestiers de blé pour l'investiture. Nous
demandons à Dieu que les châtiments dus à nos fautes et
à celles de nos parents diminuent en proportion de notre désir
de voir s'accroitre la population de ce lieu. Si quelqu'un empêchait
les effets de cette donation, qu'il soit frappé de l'anathème
encouru par les damnes, qui souffrent avec le démon dans les enfers."
La date de la charte précitée peut être fixée
entre les années 1060-1070, d'après le Galha clnistiana. Guillaume
du Pont ne nous est pas autrement connu. Assurément il était
puissant seigneur et
ne relevait d'aucun autre, puisque, d'après les termes mêmes
de la charte ci-devant, il affranchissait les hommes du prieuré naissant
de toute autorité seigneuriale quelconque et,
contrairement aux usages de l'époque, il signe avant l'évêque
de Belley. De quelles dynastIes étaient issues G. du Pont et Ancilie,
Mas situé sur Pressins, confinant la Folatière? Nous n'avons
pu le savoir.
Toutefois, la coïncidence de cette donation avec celle qui fut faite
par Bérlion, seigneur de Pressins, presque aux mêmes lieux, et
postérieure de quelques années seulement, laisserait entrevoir
une parenté ou alliance
entre ces deux familles. Voici les termes de la donation de Berlion de Pressins
« Dans la crainte des châtiments éternels et dans l'espoir
d'arriver au ciel, moi Berlion, ainsi que mon épouse et mes enfants,
nous donnons au monastère de St-André-le-Bas de Vienne, à
l'abbé Humbert et à ses religieux présents et futurs,
la moitié de l'église de Pressins, sous le vocable de St-Eusèbe,
au diocèse de Belley,
avec les offrandes de l'autel et du cimetière Nous leur cédons,
en outre, une petite vigne située dans la partie est de notre clos
pour le soulagement de nos âmes, de celles du père et de la mère
du donateur,
et de nos autres parents ».
La charte de Guillaume du Pont ou de Revel jetait donc les premières
bases des franchises et libertés locales, plus connues sous le nom
de coutumes que, deux siècles plus tard allait compléter
si heureusement le comte Amédée-le-Grand, comte de Savoie
au XIIIème siècle.
VI. Bérilon de VIENNE +>1083 x
Adalsendis N
p.389 1080, le chevalier Bérilon,
fils d'Artaud, son épouse Adalsendis, ses fils Arbert et Guillaume
donnent au monastère de St-André-le-Bas, en présence
de l'abbé Humbert, la chapelle du château de Pinet et l'église
de St-Pierre à Eyzin (villa Aysinis), au-dessous de Pinet, avec leurs
appendices (oblations, sépulture, prémices(...)
p.405 1083 :Bérilon, sa femme et ses fils, par crainte des peines
de l'enfer et amour du royaume céleste, donnent au monastère
de St-André dans les murs de Vienne et à l'abbé Humbert
la moitié de l'église de St-Eusèbe à Pressins
(villa Preisinus), au diocèse de Belley, avec les oblations de(...)
VII. Arbert de VIENNE
VII Guillaume de VIENNE
V. Burnon de BEAUVOIR du MARC v 1050-<1117, Chevalier, seigneur de Beauvoir,
x entre 1077 et 1081, N de REVEL
p.373 1077: Adalgardis, son fils
Burnon, ses gendres Burnon de Beauvoir(-de-Marc, Bello Videré) et Nantelme
de Chandieu (Candiaco), avec ses filles leurs épouses
et les chevaliers intéressés donnent au monastère de
St-Pierre l'église de Saint-Pierre à Primarette au pagus de
Vienne et la chapelle du château de Revel.
p.405, cartulaire 263 de la charte de St-André-le Bas de Vienne.
1088. Le chanoine Rostaing (Rostagnus) et ses 3 frères nommés
Ervisus, Sieboud et Burnon rendent
au monastère de St-André et à l'abbé Humbert
la chapelle de Septême (Septimo), à la prière d'Agnion,
sous le témoignage des chevaliers Gautier et Rostaing, Milon de Collonge
(Colongis), etc.
p 439 Vers 1095. Humbert, Pierre et Bernard, frères, donnent aux
moines clunisiens de Domène la moitié de l'église de
la Ferrière (Ferrariarum), avec l'assentiment de leurs seigneurs (seniores),
Ponce et Ainard. Bernard dit Benoît (Benediclus), Pierre et
Aquin, frères, cèdent aux mêmes l'autre moitié,
également avec l'approbation de leurs seigneurs Bornon et Rostaing,
et du chevalier Vuilisius.
p.447 1096 : Seings de l'archevêque, du doyen Sieboud (Subodis), de
Bournon de Beauvoir (Belveir), de Guillaume de Châtillon, à une
convention entre Guillaume de Clérieu et les chanoines de Romans.
1117. Sieboud (Sibo), chevalier de Beauvoir (Bellovisu), du conseil de sa
femme Pétronille et de ses fils, fait un don pour l'abbaye de Bonnevaux
à l'abbé Etienne de Cîteaux pour l'âme de son père,
le chevalier Burnon. Témoins : l'archiprêtre Raynaud
et 10 autres.
Le chevalier Bornon, Bournon ou Burnon "Burnonins" de Beauvoir était
le gendre de Drodon de revel et et d'Adalgarde, dame de Revel et de Primarette
Avec son beau-frêre,
Nantelme de Chandieu leur deux épouses,leur mère Aldagardis,
et les chevaliers intéressés, donnant au monastère St-Pierre
de Vienne l'église de Saint-Pierre de Primarette au pagus de Vienne
avec la chapelle du château de Revel.
V. Rostaing de BEAUVOIR du MARC +>1105, Chanoine de Vienne (1083),
Abbé de Saint André-le-Bas de Vienne (1086)
p.405, 1083 : cartulaire 263 de
la charte de St-André-le Bas de Vienne. Le chanoine Rostaing (Rostagnus)
et ses 3 frères nommés Ervisus, Sieboud et Burnon rendent
au monastère de St-André et à l'abbé Humbert
la chapelle de Septême (Septimo), à la prière d'Agnion,
sous le témoignage des chevaliers Gautier et Rostaing, Milon de Collonge
(Colongis), etc
p 407 Vers 1083. Donation faite à l'église de St-Maurice de
Vienne par le chanoine Rostaing, du consentement de son frère Artaud,
des biens qu'il avait à Reventin (Repentinis), avec la signature de
l'archevêque.
p 407 28 janvier 1083. Bérilon, sa femme. Adalsende et ses fils cèdent
en alleu au monastère de St-André et à l'abbé
Humbert, avec l'assentiment de leurs chevaliers,
tout l'héritage qu'avaient tenu Barnard, prêtre de Moydieu
(Modiaco) et son fils Garnier, d'Artaud, père de Bérilon et
de luimême ; celle terre, dite Bérilonique (B-ica)
se trouve dans l'intérieur et autour de la villa de Moydieu : la
cession comprend la chapelle (ecclesiola) de Ste-Marie et l'usage du bois
appelé Chassen.
L'abbé donne à Bérilon 500 sols, à sa femme
30 et un vêtement (lacerna) acheté 10 sols ; au chanoine Rostaing,
qui comptait avoir cet héritage, 115 sols; à Guy intendant (Guido
bajulus) de Bérilon.
p.415 1086 : Rostaing de Beauvoir (Bello Videre), abbé de St-André
à Vienne, donne 5 sols à Ungrin, frère de Roland son
frêre Ervis nommé (Joseph COTTAZ).
p 439 Vers 1095. Humbert, Pierre et Bernard, frères, donnent aux
moines clunisiens de Domène la moitié de l'église de
la Ferrière (Ferrariarum), avec l'assentiment de leurs seigneurs (seniores),
Ponce et Ainard. Bernard dit Benoît (Benediclus), Pierre et Aquin,
frères, cèdent aux mêmes l'autre moitié, également
avec l'approbation de leurs seigneurs Bornon et Rostaing, et du chevalier
Vuilisius.
p 495 Vers 1105. Guigues (Vuigo) Abbon et son fils Guillaume donnent aux
moines clunisiens de Domène leur droit de dîme (decimaria) à
Villard-Bonnot (Villare Bonaldi) e
t reçoivent du prieur Hugues 13 sols. Celui-ci racheta ensuite pour
40 sols cette dîme du chanoine Rostang, qui la tenait en gage (vadium),
ce qu'approuva Hugues, évêque de Grenoble ;
le chanoine Fouque (Fulco) reçut aussi 5 sols. Seing du prêtre
Guillaume, etc.
V. Sieboud de BEAUVOIR du MARC +>1101, Doyen de la cathédrale
Saint Maurice de Vienne (1101)
p.405, idem
p 417 1096. Conventions entre Guillaume de Clérieu (Claireu) et les
chanoines de Romans, par la médiation de Guy, archevêque de Vienne
et abbé de cette église.
Guillaume se départ de ses prétentions sur la maison d'Odon
de Pisançon (Pisantiano), près de l'église de St-Barnard,
en sorte qu'elle reste à la communauté;
il renonce aux mauvaises coutumes et injustes redevances (captiones)
sur les terres de St-Barnard à partir du Chalon (rivulo Calone) ; il
confirme les dons de ses ancêtres Silvius, Guillaume et Adon.
Du manse de la Bouverie (Boveria), il rendra chaque année 3 setiers
de froment, un porc et une saumée (somada) de vin, et ne mettra aucun
empêchement à ce qu'il revienne après sa mort à
l'église.
Pour l'observation de ce pacte, il donne 3 otages et trois répondants
(firmanciae). Seings de l'archevêque, du doyen Sieboud (Subodis), de
Bournon de Beauvoir (Belveir), de Guillaume de Châtillon, etc.
p 473 vers 1100. Sieboud (Siebodus), doyen de la se église de Vienne,
acquiert de Bérilon dit Boci, pour le réfectoire des frères
de St-Maurice, la terre des Jarentons(Garentorum),
dans la villa ou paroisse de Jons ou Genas (Jainum), qui leur était
nécessaire, étant enchevêtrée dans leurs possessions,
au prix de 21 livres octavae (Pictavae !) monetae.
Fait dans l'église de St-Alban de Strata, en présence de Guillaume,
abbé de St-Chef (S. Theuderici),.. de l'archidiacre Guillaume, du chantre
Pierre, du chanoine Fulcon, etc.
p473 Belley vers 1100. La soeur de Bérilon et son mari Boson Brunelli
donnent leur consentement à la vente de la terre des Jarentons à
l'église de Vienne ;
le doyen leur remet 30 sols et une selle de cheval. Fact. ap. Bellicium,
dans l'église de St-Jean-Baptiste, en présence d'Humbert de
Grandmont, Amblard et Sieboud,
chanoines de St-Maurice, et de Geofroi (Gaufredus), neveu du doyen.
p 491 1101: Guy archevêque de Vienne, et le légat de l'église
Romaine, à la demande de frère Archimbaud, donne à Humbert,
abbé de St-Oyand (S. Eugendi),
l'église de St-Didier (S. Desiderii de Montbellet), au pagus de Mâcon,
avec tout ce qui, dans cette paroisse, dépend de St-Maurice, sous le
cens de 5 sols viennois, le 1er dimanche de Carême
pendant 5 années, de 15 à partir de la 6e. Seings du
prévôt Rostaing, du doyen Sieboud (Subodi), des archidiacres
Adémar et Guillaume, des chantres Pierre et Guigues.
V. Ervisus de BEAUVOIR du MARC +>1086
p.405, idem
p.415 1086 : Rostaing de Beauvoir (Bello Videre), abbé de St-André
à Vienne, donne 5 sols à Ungrin, frère de Roland, son
frêre Ervis nommé (joseph COTTAZ)
IV. N
III. Ratburne de VIENNE +>976
II. Hector de VIENNE, Evêque du Puy
du second mariage
II. Sobon de VIENNE +>952, Archevêque de Vienne en 926
II. Engelbert de VIENNE +>927
©
JG 2007