Généalogie
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En texte :
César de Vervins, à Bédoin (c. 1600) x N
o Claude de Vervins, né à Avignon, dit
de Bédoin, reçu docteur ès droits en 1636, avocat
à Avignon. Il achete en 1653 "l'Hôtel de Vervins".
Teste le 7 mars 1672 en faveur deson fils ainé
Pierre de Vervins seigneur de l'Epine, marquis de Bédouin.
x 12/9/1643 à Avignon, Jeanne de Pusco
.
o Françoise Marie de Vervins ° 14/6/1644
à Avignon.
o Jean César de Vervins °18/7/1645 à Avignon,
prêtre et chanoine théologal du chapitre métropolitain
d'Avignon. Il fait restaurer la chapelle de Sainte-Croix au
sommet du Ventoux, et, par testament du 12/11/1701, laisse une rente de
douze livres pour son entretien. Il fait édifier, près du
sommet, la Halte du Jas, dite de Gerbaud ou du Compagnon, qui est placée
sous la garde d'un ermite. Cette bergerie se situe à 1 500 mètres
du sommet, dans la Combe Fiole.
o Pierre de Vervins de Bédoin 21/2/1648 Avignon-2/9/1734
Avignon, reçu docteur es droit en 1667,
agrégé,
avocat et procureur général de la Légation.
x 29/11/1692 à Avignon, Anne Crivelli
de Villegarde 1661-14/11/1734
La seigneurie de Bédoin fut vendue à l'extinction
de la famille d'Orléans à Pierre de Vervins.
La famille était toujours en possession de ce fief en 1772.
o Pierre Joseph Claude de Vervins
o Marguerite de Vervins
o Marie de Vervins ° 5/1/1705, baronne de Bédoin,
x 6/8/1736 à Avignon, Louis-Hercule de Ricard de
Brégançon 30/8/1706 Aix-3/10/1747 Aix ; Chevalier
; Marquis de Ricard en 1718..
o Magdeleine-Gabrielle de Vervins de Bédoin ° 1706 à
Avignon, x 14/4/1744 à Avignon, Joseph Joachim de
Lattier ,1713, marquis de La Touche, fils de Louis et de Victoire
Agnès de Blegier de Taulignan.
Acte: GG23/335
Pierrète deVERVINS, d'Avignon x 08/12/1700 George
Dominique de Laurens de Loline, d'Avignon, Marquis
de Brantes
Acte: GG192/37
Françoise de VERVINS x 09/11/1677 à Avignon,
François de L'Eglise.
Autres docteurs en droit de l'Université
d'Avignon :
Reçu en 1675, César
de VERVINS, d'Avignon
Reçu en 1678, Louis-Esprit de VERVINS, d'Avignon.
Notes de M. Gérard Orsel :
La famille de VERVINS habite au 17° siècle
à Avignon, et a aussi une résidence à Bédouin,
dans le Comtat Venaissin, au pied du Mont Ventoux.
César de Vervins y est qualifié de notaire en 1600, et Pierre
de Vervins est, en 1692, avocat et procureur général auprès
du Pape.
C’est lui qui acheta à la famille d’Orléans-Lamothe
la Seigneurie de Bédouin.
Bédouin était une seigneurie qui, au X° siècle,
possédait son château et son église dénommée
St Pierre de Monistrol à l’abbaye de Montmajour, donation confirmée
par le pape en 998; La seigneurie appartint aux descendants de Pierre de
Vervins jusqu’à la révolution.
De nombreux bâtiments actuels ont eu pour initiateur Pierre de Vervins,
dont la fontaine qui se trouve rue des Ouliès. Le château ayant
été détruit au 16° siècle, la famille Orléans-Lamothe
fit construire sa résidence, reprise par Pierre de Vervins,
dans l’actuelle rue des Epoux Tramier.
Pierre de Vervins eut comme épouse Anne Crivelli de Villegarde.
Sa fille Marie de Vervins épousa à Avignon le 6/8/1736, avec
contrat le 4/2/1737, Louis-Hercule de Ricard de Brégançon
Le père de Pierre de Vervins était Claude de Vervins, docteur
en droit et avocat à Avignon
Claude de Vervins a épousé à Avignon le 12/9/1643
Jeanne de Pusque (fille de Jean de Pusque et de Françoise de Seguins),
et eut au moins 7 enfants :
Trois baptisés à St Geniès
- Françoise-Marie, née le 14/6/1644, Parrain César
de Vervins, marraine François de Seguins
- Jean César né le 18/7/1645, parrain Jean de Pusco, marraine
Anne de Bernusat
- Pierre de Vervins, né le 21/2/1648, parrain Pierre Pirlot, marraine
Lucrecia de Pusco
Et 4 baptisés à St Symphorien
(paroisse de l’hôtel de Vervins)
- Pierrette de Vervins °28/8/1650 parrain François
Vuise ( ?), marraine Petra de Pusque
- César de Vervins °7/6/1655 parrain César
de Vervins, marraine Marie Perussolle
- Joseph Stéphane °19/2/1657 parrain Stéphane Bonnet,
marraine Anne de Brodune
- Louis-Esprit de Vervins 19/8/1659 parrain Esprit de Vervins, marraine
Françoise de Vervins
(le père de Claude de Vervins est probablement César de Vervins,
parrain de son premier enfant, et dont le prénom se trouve dans le
nom de son premier fils)
et sa mère est peut-être Anne de Bernusat (voir les
parrains et marraines des 2 enfants aînés : Le grand père
maternel Jean de Pusque et la grand mère maternelle Françoise
de Seguins)
Pierre de Vervins marquis de Bédouin épousa le 29 Novembre
1692 Anne de Crivelly de Villegarde dont il eut quatre filles. L’aînée
se maria avec noble Joseph Joachim Marquis de Lattier et hérita de
l’hôtel de son père. La Marquise de Lattier n’émigra
pas pendant la révolution; elle continua à habiter sa belle
demeure de la place de la Mirande et ne fut pas inquiétée.
Elle y mourut âgée de quatre-vingt-six ans le 16 pluviose an
III. Ne laissant pas de postérité ses héritières
furent les trois filles de sa soeur Marie, épouse du Marquis de Brégançon,
Louise marquise de Villefranche, Anne, veuve de Narbonne-Pelet et Marie
Elisabeth Pierrette épouse de Joseph Melchior de Lestang-Parade.
Les trois soeurs vendirent l’hôtel de la place de la Mirande à
Jean Baptiste Antoine Bénézet-Pamard, officier de santé,
par acte du 30 Vendémiaire an V de la République (21 octobre
1796). Le prix stipulé au contrat est de 7 778 livres, plus 2 822
livres pour le mobilier soit au total, maison meublée, 10 600 livres.
Ce prix peut paraître modique. Il s’expliquera en ce sens qu’à
cette époque d’assignats il est formellement stipulé payable,
en partie tout au moins, en bonnes espèces.
Nous retrouvons avant César de Vervins des traces de la famille
dans la région de Carpentras , et au pied du Mont Ventoux
- Louis de Vervins, né le 14/8/1537 le jour de la fête de
St Dominique, à Beaume-de-Venise d’une ancienne maison de Carpentras,
où il fit sa profession de foi. Il reçut le doctorat à
Aix, et fut professeur de théologie à Toulouse. En 1517, il
fut nommé vicaire général et official par l’évêque
de Castres. Ami du Cardinal de Joyeuse, celui-ci le fit conaître à
Henri IV, qui le fit nommer évêque de Narbonnedont il reçut
les provisions du Pape Clément VIII le 8/12/1600 et dirigea les états
généraux de Pézenas en 1602. Il mourut le 8/2/1628
et fut inhumé dans la cathédrale de Narbonne
- A noter aussi Joseph de Vervins, prêtre
« Procuration par dame Jeanne de Pusco et noble M. de Vervins
a M. Joseph de Vervins, prestre », pour la collation de la chapellenie
de Saint-Joseph et de Sainte-Anne fondée dans la chapelle Saint-Nicolas,
sur le pont d'Avignon. 8 mars 1694. (Ce Joseph pourrait être un
frère de Claude de Vervins) »
- Joseph de Vervins, de Bédoin (Il novembre 1709, P 156) (16GK-1734.
Faculté de droit canonique et civil))
AVIGNON : l'Hôtel de Vervins
2, place de la Mirande
Sur cet emplacement s’élevait la livrée
cardinalice de Saint-Martial. Elle passa vers la fin du XVIIe siècle
dans les mains de Pierre de Vervins, auditeur général de la
légation d’Avignon, qui décida de faire bâtir l’hôtel
actuel. Le prix-fait date de 1687 sur des plans dessinés par Pierre
II Mignard. Le bâtiment constitue en cela le jumeau de l’hôtel
de Madon de Châteaublanc voisin. Les mêmes éléments
y sont employés, mais organisés de telle sorte que les deux
façades apparaissent comme différentes.
Celle de Vervins présente une porte en avant-corps encadrée
de chaînes de refends, utilisées également pour les
angles. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont en arc segmentaire,
celles de l’étage noble sont rectangulaires et surmontées
de tables comportant des médaillons encadrés de palmes. Au-dessus
de la baie centrale, dont la corniche est en arc surbaissé, figure
une tête d’Apollon radié. L’hôtel de luxe qui l’occupe
aujourd’hui, après restauration et transformation, a pris le nom de
la place publique où il se situe, ainsi que celui d’une ancienne salle
d’apparat du palais des légats : la Miranda (1518). www.avignon.fr/fr/culture/visites/visite1.php
L’Hôtel Pamard, Place de la Mirande à Avignon
anciennement Hôtel de Vervins et Livrée de St-Martial
Dans le courant de l’année 1650 des fouilles furent exécutées
dans le jardin dépendant de l’Hôtel Pamard qui appartenait
à cette époque aux sieurs de Blanchetti et Audibert. On exhuma
des fragments de colonnes de porphyre et de statues. Ces trouvailles confirmaient
la légende d’une importante construction de l’époque romaine
sur cet emplacement au sujet de laquelle les auteurs n’ont jamais été
d’accord. Suarès y voyait un amphithéâtre, Morénas
des bains publics, Canron un théâtre. Il est possible qu’il
y eut là simplement une importante et riche maison. Vers 1760 une
tête de Dyonisos ou de Jupiter y fut encore déterrée
et motiva une longue lettre de Calvet. En 1902, deux fragments de colonnes,
l’une de marbre vert et blanc, l’autre de brocatelle rouge et des morceaux
de corniche étaient également mis à jour.
Dès l’avènement de Bertrand de Got élu pape sous le
nom de Clément V et le transfert du siège apostolique à
Avignon le cardinal de Pellegrue, son neveu, fait édifier une livrée
sur cet emplacement. Il y est installé en 1316. Un manuscrit de la
Bibliothèque de Florence raconte, avec d’abondants et curieux détails,
une réception suivie d’un somptueux repas qui fut offerte au pape
dans cette livrée. Quelques années plus tard elle était
occupée par Hugues Roger ou Rogier, frère du pape Clément
VI, cardinal évêque de Tulle qui meurt en 1363. Le cardinal
de Pellegrue était mort lui-même en 1331.
Le dernier titulaire de la livrée qui y a attaché son nom
fut le Cardinal Hugues de Saint-Martial nommé en 1361 et mort en 1413.
A cette époque l’ensemble des bâtiments la composant confrontait
au couchant la place de la Mirande, au nord la rue actuelle du Vice-Légat,
au midi la Peyrolerie, au levant la rue des Ciseaux d’or.
Une légende dit que cette livrée aurait appartenu un certain
temps au Cardinal de Grimoard frère du pape Urbain V et ajoute que
ce dernier y serait décédé. Il est prouvé que
jamais la livrée de ce cardinal n’a été place de la
Mirande ; la légende d’ailleurs ne repose sur aucun texte ni argument
sérieux.
Le second siège du Palais apostolique commença le 30 août
1410 et se prolongea jusqu’au 23 novembre 1411. Il fut néfaste pour
la livrée de Saint-Martial qui fut incendiée et presque entièrement
détruite. Il ne restait debout que la tour à laquelle était
accolé un escalier à vis grimpant jusqu’à son sommet.
D’un côté de la tour était un terrain occupé
auparavant par les cloîtres et promenoirs où subsistait, au
milieu, une fontaine. Du côté opposé un autre espace
vide, autrefois occupé par la chambre du Cardinal, son bureau et
ses latrines. Au couchant de la tour une placette conduisait à un
puits.
Ces ruines appartenaient aux Cabassolle qui les vendent aux frères
Faret, marchands drapiers, puis une autre partie, moins importante, à
Colin Bellot, marchand de vins, donnant, celle-ci, sur l’actuelle rue de
Taulignan ou des Ciseaux d’or.
Les Faret vendent en 1479 la partie la plus importante de la livrée
à André Bornichet négociant en draps et laines. Cette
partie comprend, à ce moment, la tour, les corps des logis attenants,
une arrière cour, un jardin et un chézaur communiquant avec
la place de la Mirande où se trouvait un poulailler. Il faut croire
que les frères Faret avaient fait exécuter des réparations
assez importantes puisque le prix de la vente est fixé à 400
florins de capital.
André Bornichet est un brasseur d’affaires. Entre son commerce de
laines et draps il est adjudicataire de la gabelle du vin. On le voit passer
de nombreux et quelquefois curieux contrats, notamment celui qu’il signe
en 1487 avec Dominique Bonet, médecin d’Avignon, lequel s’engage à
soigner ledit Bornichet, sa femme et toute sa famille, moyennant deux florins
et vingt-quatre sous, mais il est spécifié qu’en cas de peste
les soins seront payés en surplus.
Il exécute dans son immeuble d’importants aménagements et
réparations. Il traite à ce sujet avec Constant Terpin, plâtrier.
En 1487 il fait édifier trois cheminées, l’une dans la salle
basse de la tour, l’autre au dessus dans la salle haute, la troisième
adossée à la tour. Le 10 septembre cette même année
1487 il signe un contrat avec le menuisier Etienne Lambert, de Carpentras,
lequel s’engage à construire, dans la grande salle de la livrée,
un plafond de bois semblable à celui qui vient d’être fait dans
la salle du Petit-Palais du Cardinal archevêque Julien de la Rovère,
plus à planchéier deux salles contiguës de la tour. Le
prix du plafond est fixé à sept florins la canne carrée
et pour le plancher à quatre florins.
En 1483, continuation des transformations et réparations. André
Bornichet traite avec Sabarin de Massia, verrier d’Avignon pour les vitraux
à bordures et à personnages. Il est spécifié
qu’il devra fournir en paiement au dit Sabarin, un mulet à poils gris.
C’est le peintre Sanfridy qui est chargé de la décoration à
feuillages du plafond.
Bornichet meurt en 1496. L’inventaire dressé après son décès
donne la désignation des pièces composant la livrée
: au rez-de-chaussée deux caves, un tinel, une grande salle, la cuisine
avec une chambre à côté. Au premier étage la
salle haute au dessus du tinel et leurs chambres. L’entrée est toujours
du côté de la rue des Ciseaux d’or. Le très curieux album
dit de Laincol, au musée Calvet, donne deux intéressants dessins
de la livrée de Saint-Martial telle qu’elle se présentait
après les aménagements et remaniements d’André Bornichet.
Quelques années plus tard, au cours du XVIe siècle, la maison
Bornichet devenait la livrée de Guarino ou de Plana. En 1642 on la
trouve divisée entre divers propriétaires dont MM. de Blanchetty
et Audibert. Elle est vendue par ceux-ci en 1653 à Claude de Vervins,
docteur ès droits, avocat, qui acquiert en 1655 une autre partie
mitoyenne des .... Alphonse. Par son testament du 7 mars 1672 Claude de
Vervins lègue la livrée, ainsi en grande partie reconstituée,
à son fils aîné Pierre de Vervins seigneur de l’Epine,
marquis de Bédouin.
C’est Pierre de Vervins qui fit édifier la façade actuelle.
Jusqu’alors la livrée avait toujours eu son entrée sur la
rue de Taulignan dite précédemment des Ciseaux d’or. Pierre
de Vervins obtint, pour l’édification de cette façade, une
autorisation d’alignement de la chambre apostolique datée du 2 octobre
1688. La maison à cette époque, du notaire Monnery contiguë
au midi à l’hôtel Pamard et qui forme l’angle de la place et
de la rue Peyrolerie est encore à l’ancien alignement.
C’est dans la seconde partie de cette année 1688 et l’année
suivante que fut entreprise et édifiée la construction de
cette façade sur les dessins de Pierre Mignard, peintre et architecte,
l’un des fils de Nicolas Mignard. Pierre Mignard - qu’il ne faut pas confondre
avec son oncle du même nom, Pierre Mignard dit le Romain, peintre
de la cour de Louis XIV, né à Troyes en Champagne en 1610,
était né à Avignon en 1640. Outre la façade
de l’Hôtel Pamard c’est à ses dessins et à ses plans
que sont dus entre autres, et spécialement dans le même quartier
de la Banasterie, les hôtels Madon de Chateaublanc (Hôtel Palun)
et de Fortin actuellement Lemesle de ..... Il peignit notamment lui-même
les plafonds de ce dernier hôtel.
- Pierre de Vervins marquis de Bédouin épousa le 29 Novembre
1692 Anne de Crivelly de Villegarde dont il eut quatre filles. L’aînée
se maria avec noble Joseph Joachim Marquis de Lattier et hérita de
l’hôtel de son père. La Marquise de Lattier n’émigra
pas pendant la révolution ; elle continua à habiter sa belle
demeure de la place de la Mirande et ne fut pas inquiétée.
Elle y mourut âgée de quatre-vingt-six ans le 16 pluviose an
III. Ne laissant pas de postérité ses héritières
furent les trois filles de sa soeur Marie, épouse du Marquis de Brégançon,
Louise marquise de Villefranche, Anne, veuve de Narbonne-Pelet et Marie
Elisabeth Pierrette épouse de Joseph Melchior de Lestang-Parade.
Les trois soeurs vendirent l’hôtel de la place de la Mirande à
Jean Baptiste Antoine Bénézet-Pamard, officier de santé,
par acte du 30 Vendémiaire an V de la République (21 octobre
1796). Le prix stipulé au contrat est de 7 778 livres, plus 2 822
livres pour le mobilier soit au total, maison meublée, 10 600 livres.
Ce prix peut paraître modique. Il s’expliquera en ce sens qu’à
cette époque d’assignats il est formellement stipulé payable,
en partie tout au moins, en bonnes espèces.
Quelques années après, tout au début du XIXe siècle
un inventaire fut dressé des cent sept tableaux, estampes et croquis
composant la galerie ou collection de l’hôtel.
- 9/2/1686 Achat de la charge (office) d’avocat et procureur général
d’Avignon par Pierre de Vervins à M de Cartier
- 18/7/1754 Marie Anne de Vervins est élue supérieure du
monastère de St Clair (religieuse clarisse, le couvent étant
rue du Roi René)
Actes de BMS présents à Avignon
Arch 84 Avignon St Symphorien (les Carmes) 5/1/1705 Baptême
de Marie de Vervins
L’an 1705 le 5 janvier est née marie, né du légitime
mariage de noble seigneur Pierre de Vervins et de dame Anne de Crivelly
de Vilegarde, en danger de mort imminente, a été baptisé
dans le rite du seigneur…le parrain fut son Eminence Pierre OTTOBONIS
cardinal de la Sainte Eglise romaine et vice chancelier de sa sainteté
Laurent et Damasi, absent, et remplacé par le seigneur Antoine Bancheri
et vice légat, la marraine jeanne de Baroncely, épouse de
noble et illustre Pierre François de Torduti, baron de Malisac de
Saint Léger et de Beauregard….
Arch 84 Avignon 6/8/1736 Mariage de Louis Hercule de Ricard
avec Marie de Vervins
(traduction du latin) Année comme avant (1736) le 6 août après
la publication des bans et sans qu’il n’y ait d’empêchements ni civils
ni canoniques, noble seigneur Louis Hercule de Ricard de Brégançon,
fils de Joseph Paul de Ricard de Brégançon et de noble demoiselle
Garnier de Julhans, mariés et habitant Aix en Provence, d’une part,
et noble demoiselle Marie de Vervins, fille de noble Pierre de Vervins,
marquis de Bédouin et noble Anne de Crivelly de Villegarde,
mariés , originaire et habitant de cette paroisse, ayant entendu
de paroles de présent, les ai unis par le lien de mariage en présence
de jean Ignace Michelet prêtre et Jacques Thomas
Arch 84 ref GG192 Fol 124 628 29/11/1692Mariage Pierre de Vervins-Anne
de Crivelly de Villegarde
(traduit du Latin) : l’année comme dessus (1692) le 29 novembre
fut célébré le mariage dans les règles de l’église
entre noble et illustre Seigneur Pierre de Vervins avocat général
au pontifical, et noble dame Anne de Crivelly de Villegarde, toutes
les dispenses ayant été données , par l’illustre et
excellentissime archiprêtre de notre cœur Révérend de
Vervins ; et Joseph Trichet et Jean Joseph Carichon témoins
, et ont procédé au mariage de Pierre de Vervins, notre paroissien
Arch 84 Ref GG167 Fol 232 1751 12/9/1643 Mariage de Claude
de Vervins et Jeanne de Pusco
Claude de Vervins, et Jeanne de Pulco ont été unis par les
liens du mariage etc etc
Arch Avignon St Geniès GG78 21/2/1648 Baptême
de Pierre de Vervins
Le 21/2/1648 Pierre, fils naturel et légitime de Claude de
Vervins et de dame Jeanne de Pusco conjoints ; parrain Pierre Pielat marraine
dame Lucrèce de Pusco
Arch 84 Avignon St Symphorien 2/9/1734 Décès
de Pierre de Vervins de Bédoin
Année comme dessus, le 2 septembre à 9h du soir est décédé
en son domicile Pierre de Vervins, seigneur de Bédouin, marié
à noble dame Anne de Crivelly de Villegarde, âgé d’environ
88 ans, muni des sacrements de la sainte église ; son corps a été
transporté dans l’église des pères augustins…pour y
recevoir les sacrements des morts et les saintes huiles par moi célébrant
.Arch 84 Avignon St Symphorien 14/11/1734 Décès
de Anne de Crivelly de Villegarde
Année comme dessus, le 14 novembre à 2h du soir est décédé
en son domicile noble dame Anna de Crivelly de Villegarde, veuve de maître
Pierre de Vervins, seigneur de Bédouin, âgée de
73 ans, avec les sacrements de la sainte église et son corps a été
transporté en l’église des Augustins pour y recevoir les sacrements
des morts
NB : (actes de naissances de frères et sœurs)
17/6/1644 : Françoise Marie, fille légitime de Claude de
Vervins docteur et demoiselle Jeanne de Pusco, conjoints, née
le 9 le parrain fut César de Vervins et la
marraine Françoise de Séguins (gd père paternel
et gd mère maternelle)
18/7/1645 Jean César, fils de Claude de Vervins et de Jeanne de
Pusco parrain Jean de Pusco, marraine Anne de Bernusat (gd père
maternel et peut-être gd mère paternelle)
21/2/1648 Pierre de Vervins fils naturel et légitime de Claude
de Vervins et de dame Jeanne de Pusco conjoints ; parrain Pierre Pielat
marraine dame Lucrèce de Pusco
20/8/1650 (St Symphorien) °Pierrette de Vervins fille légitime
de Claude de Vervins docteur et demoiselle Jeanne de Pusco parrain
Fraçois Vuisse, marraine Petra de Pusque
7/6/1655 César de Vervins fils de Claude de Vervins et de Jeanne
de Pusco parrain César de Vervins, marraine Marie Perussole
19/2/1657 Joseph-Stéphane de Vervins fils de Claude de Vervins et
de Jeanne de Pusque parrain D Stéphane Bonnet, marraine
Anne de Brodune
19/8/1659 Louis de Vervins fils de Claude de Vervins et de Jeanne de Pusque
parrain D Esprit de Vervins, marraine Françoise de Vervins
(c’est le Louis-Esprit de Vervins docteur en droit civil)
9/11/1677 (St Symphorien) Mariage de noble François de l’Eglise
avec Françoise Marie de Vervins
4/5/1684 Décès de Françoise de Vervins, épouse
de noble François de l’Eglise
Crivelly de Villegarde :
Actes de décès existants à Avignon (St Symphorien)
Joseph en 1732
Ignace Joseph en 1737
Hélène le 28/6/1742 58 ans
ainsi que ceux de Marguerite-Marie et Anne de Vervins en 1714
Marguerite ; décédée en février 1744, âgée
d’environ 70 ans, est veuve de Ludovic De palis
Le mariage a eu lieu le 12/2/1708 en la paroisse St Didier, Ludovic (Louis)
étant veuf, et a été célébré par
Pierre Ignace de Crivelly, prêtre de la paroisse
9/9/1693 Avignon (St Symphorien) Baptême de Pierre Joseph Claude
de Vervins (parrain Pierre Barthélémy de Crivelli, marraine
Jeanne de Pusque (grand-mère)
5/2/1695 Avignon (St Symphorien) Baptême de César de Vervins,
parrain abbé de Vervins, marraine Claire Catherine de Cheylus (grand
mère)
17/2/1696 Avignon (St Symphorien) Baptême de Marie-Anne de Vervins
arrain Révérend Stéphane Joseph de Vervins, marraine
Pierrette de Vervins (oncle et tante)
17/5/1697 Avignon (St Symphorien) Baptême de Marguerite de
Vervins, parrain François ?, marraine Marguerite Crivelli de Villegarde
8/9/1698 Avignon (St Symphorien) Baptême de Lucrèce de Vervins,
parrain Claude Joseph de Serre, marraine Lucrèce d’Isoard
3/12/1699 Avignon (St Symphorien) Baptême de Joseph Jérôme
de Vervins, parrain Jérôme Barbier, docteur en droit, marraine
Marie de Gilles
15/11/1701 Avignon (St Symphorien) Baptême de Anne de Vervins, Parrain
Pierre Claude Joseph de Vervins (frère), marraine Marie-Anne de Vervins
(soeur), Elle est mise déédée sur l'acte
12/2/1706 Avignon (St Symphorien) Baptême de Gabrielle Marguerite
de Vervins fille de Pierre de Vervins, seigneur de Bédouin, et d’Anne
de Crively de Vilegarde, le parrain a été Pierre Joseph Claude
de Vervins, la marraine Marguerite de Vervins, frère et sœur de la
baptisée
Louis de VERVINS, né le 4 août 1547
à Beaumes, dans Ie Venaissin (d'un capitaine des galères qui
était gouverneur de la tour de Bouc), entra en 1561 chet Ies dominicains
de Carpentras dont il fut ensuite prieur; prit ses degrés en théologie
à Aix; devint, en 1577, théologal de Ia cathédrale
de Toulon, et en 1578, official et grandvicaire de l'évêque
de Castres; s'acquit Ia réputation d'un des meilleurs prédicateur
de l'époque; favorisa le parti espagnol pendant les troubles de la
ligue; fut député au roi Philippe U ; reçut de Sixte
V en 1589, divers pouvoirs ecclésiastiques; fut établi inquisiteur
de la foi dans Ia légation d'Avignon; fut chargé en 1591
de prononcer à Arles le discours relatif à la création
des consuls de cette ville que le lieutenant Biord voulait faire élire
selon ses vues-; et, après avoir été employé
soit dans le Comtal pour entraver les progrès du calvinisme, soit
en Provence dans les conférences qui eurent lieu en 1592 entre Ies
chefs des royalistes et ceux des ligueurs, il fut élevé, en
1600, par Ia protection de Henri IV et du cardinal de Joyeuse, à l'archevêché
de Narbonne. Neuf ans après il convoqua un concile provincial, dont
Ies statuts, en 49 chapitres, se trouvent dans le 15e volume de la collection
des conciles. Il se montra prudent et éloquent dans les réunions
générales des trois ordres du
Languedoc dont il était président-né, ainsi que dans
l'assemblée du clergé de France en 1610, et dans les états
du royaume à Rouen et à Paris, ll mourut, dans sa ville métropolitaine,
Ie 8 février 1628 > après avoir refusé les sceaux
que lui avait fait offrir Louis XIII. C'est lui qui, en juillet 1619, établit
à Narbonne les PP. de la doctrine chrétienne et fonda dans
Ieur collége un cours de philosophie. Il constitua une rente annuelle
de 12000 livres à perpétuité pour marier de pauvres
filles de son diocése. Il fit aussi beaucoup de bien aux dominicains
de Narbonne et laissa, à ceux de Carpentras des souvenirs de sa libéralité
dans la bibliothèque, le dortoir et les revenus dont il dota leur
couvent, et dans les ornements précieux
dont il embellit leur église. (Voy. le Gallian* Christiana, édit,
de 1656, t. ft, p. 39*. 393; Expilly, Dict, géogr. au mot Carpentras;
Dict, d'Achard; Lalauzière, Abrégé chronol. de Vhist.
d'Arles, inft* p. 383).
Actes de décès
• Claude de Vervins 14/3/1672 Avignon (St
Symphorien)
Claude de Vervins, docteur en droit et notre paroissien, mari de Jeanne
de Pusque, est décédé le 14 mars et a été
inhumé le 15 dans l’église des <Augustins déchaussés
muni des sacrements
• Jeanne de Pusque 24/10/1699 Avignon (St Symphorien)
Le 24 octobre 1699 noble dame Jeanne de Pusque, veuve quand vivante de
Claude de Vervins, docteur en droit, décédée munie
des sacremebts de le saint mère l’église, La sépulture
dans l’église des Augustins déchaussés, la confession
,le saint viatique ayant été administrés par moi père
Jacques
• Jérôme Crivelli de Villegarde 22/2/1688
Avignon (St Pierre)
Don Jérôme Crivelli de Villegarde, quand vivant mari de noble
dame Catherine Claire de Cheylus, est décédé le 22
février, et a été enterré dans notre honorable
église
• Catherine Claire Cheylus (de) 20/10/1699 Avignon
(St Pierre)Noble Dame Catherine Claire de Cheylus, âgée de plus
de 60 ans, veuve de noble homme Jérôme de Crivelli de Villegarde,
est décédé le 2o octobre, et a été enterrée
dans notre honorable église