de THOMASSIN
  • Louis de Thomassin évèque de Sisteron
    • D’azur à la croix écotée d’or, alésée et chargée d’un écusson d’argent aux onze faux d’or, contournées et posées 4, 3 et 4.
  • Louis de Thomassin Mazaugue
    • De sable, semé de 11 faux d'or lame en bas contournées placées 4, 3 & 4accompagné de deux batons écotés de même de part et d’autre.
  • Honoré de Thomassin Mazaugue veuve d’Antoine de Maurel de Volone conseiller du Roy et Grand Sénéchal de Toulon
    • De sable, semé de 9 faux d'or lames en haut contournées placées 3, 3 & 3  
  • Joseph de Thomassin écuyer
    • De sable, semé de 10 faux d'or lames en haut contournées placées 3, 4 & 3 

Thomassin
thomassin  
ART
a   Généalogie :
Page 1a : les origines et marquis de Saint-Paul  
Page 1b : branche des marquis de Peynier  
Page 2a  : branche des sg de la Garde et de Taillas


Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669).

Jean André, dit Thomassin, marchand d'Aix, fut anobli par lettres du roi René, aux archives du roi à Aix, en 1478 (1), où on
lit, à une apostille, ces mots : de judæis de Aquis, denobilitatio . Honoré André Thomassin, fils de Jean, l'anobli, fut taxé comme
nouveau chrétien de race judaïque au rôle d'Aix, en exécution de la déclaration de Louis XII, en 1512. Jean André, petit-fils
d'Honoré, acquit la terre d'Aynac et un office de conseiller au Parl ment d'Aix en 1569 ; il mourut en 1592. On lui fit de magnifiques
funérailles. Plusieurs flambeaux furent portés par deux pauvres avec l'écusson de ses armes : d'or, au sautoir ou croix de saint
André, d'argent, qui sont ses armes parlantes d'André, nom patronymique des Thomassin. Ils ont quitté ensuite le nom et les
armes d'André et ont pris les faulx sans nombre, qui sont des delta ou lettres hébraïques, armes aussi parlantes pour leur généalogie.

Depuis ce Jean-André ou Thomassin, il y a eu dix-huit officiers en cour supérieure du parlement et des Comptes d'Aix, conseil-
lers ou avocats généraux, deux évêques, l'un de Senès, l'autre, de Sisteron. Il n'y a point de famille en Provence qui ait été décorée
d'un si grand nombre d'offices de robe. L'auteur du nobiliaire a ignoré leur titre primordial. Il s'est gardé de parler de leur origi-
ne ; il a suivi toutes les branches, décrit leur descendance et leurs alliances.

* L'origine juive des Thomassin a été racontée un peu partout, sans qu'on ait pu en indiquer la moindre preuve. Si l'on tient compte des
animosités qu'ils ont suscitées, même en admettant qu'ils aient fait disparaître, dans la mesure du possible, tous les documents relatifs à cette
origine, il serait bien surprenant qu'aucun de leurs détracteurs n'ait pu dénicher un seul acte où il soit fait mention de cette extraction israélite.
Jusqu'à meilleur informé, il sera prudent de se tenir sur la réserve à ce sujet. Voir l'Histoire Véridique.


(1) Arch. des B.-du-Rh. B. 18, fo 194 (6 sept. 1479). Noble Jean « de Thomassinis » est
qualifié marchand d'Aix dans un acte du 22 avril 1485 (Jean Borrili, à Aix).


 © Jean Gallian 2017