de TARDIEU 
     
  • Il existe de  nombreuses branches (Voir ci-dessous)
  • Tardieu de Saint-Aubanet, à Malaucène
  • Tardieu de la Poterie,du Moulin de Monchy, de Melleville :
  • D'azur à un chevron d'or, accompagné en chef de deux croissants montants d'argent, et en pointe d'une croix ancrée d'or; le chef aussi d'or chargé d'une étoile de
    gueules.
  • Tardieu de Maleissye : en Normandie: Famille noble qui remonte, par filiation suivie, â Pierre, Seigneur du Moulin, qui époufa N... de Sores <1550. Elle donne la branche des marquis de Maleissye.
  • D’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux croissants d’argent et en pointe d’une croix pattée du même, au chef cousu de gueules chargé d’une étoile d’or (Tardieu). 
  • Ecartelé : aux 1 et 4, d’azur à trois pointes renversées d’or (Martin de Maleissye) ; aux 2 et 3 d’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux croissants d’argent et en pointe d’une croix pattée du même, au chef cousu de gueules chargé d’une étoile d’or (Tardieu). 
  • Ecartelé : au 1 , d'azurr, à deux pointes renversées d'or, qui est de Martin de Maleissye; au 2, d'azur, à trois lions d'or passant l'un sur l'autre, qui est de Caumont ; au 3 , bandé d'argent et d'azur de quatre pièces, qui est de Alamani ; au 4, fascé d'or et de gueules, qui est de Briqueville.

Tardieu  
Familles associées : Grillet, Robert d'Acquéria de Rochegude, Mailly-Chalon

Clérieu-Tardieu
Ecus associés aux « Clugny Tardieu »
situés sur une assiette Veuve Perrin 18eme.
Ecu 1 : de Clugny : d'azur, à deux clefs adossées d'or
Ecu 2 : Ecartelé : au 1 de Martin de Maleissye ; au 2, de Caumont ; au 3, d'Alamani ; au 4, de Briqueville ; sur le tout, de Tardieu.
de Martin de Maleissye (ou Maleissie) : d’azur, a deux pointes renversées d’or, alias, d’azur à trois pointes renversées d’or.
de Caumont (de la Force ou de Lauzun) :  d'azur, à trois lions léopardés d'or, ou d'azur, à trois léopards d'or.
de Briqueville : palé d'or et de gueules.
de Tardieu : d’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux croissants d’argent et en pointe d’une croix pattée du même, au chef cousu de gueules chargé d’une étoile d’or
 
Source : F. Hernandez.

TARDIEU (en latin Tardivus). Famille originaire de la Provence, de Saint-Etienne-les-Orgues (Basses-Alpes), où l’un de ses membres figure à la charte de fondation de l’abbaye de Lure (1191).

I. La branche mère est restée de vieille bourgeoisie. Elle compte André Tardieu, notaire royal à Saint-Etienne-les-Orgues, qui fit enregistrer ses armoiries l’Armorial général de France
(Généralité de Provence), écrit 1696:
Coupé au premier d’or, à la fasce de sable ; au deuxième de sinople, à l’écureuil d’argent.

- Guillaume Tardieu (Tardivus), doyen du chapitre de la cathédrale du Puy, professeur de lois (1356)
- autre Guillaume, capitaine du château de Cassagnes, près de Rodez (1451).
- Il est de tradition que Jean Tardieu ou de Tardieu, l’ami et le compagnon d’armes de Bayard était de cette maison.
Ce dernier eut une fille, CharIotte, x 1533, à Gilbert de Gozon, petit-neveu, du grand-maître de Malte de ce nom.
Nombreuses branches divisées dès une époqué reculée où Bernartl et Pierre Tardieu furent anoblis en 1321 .

II. Branche de. Paris (existante), où elle s’est fixée sous le règne de Louis XIV; elle compte une série
d’artistes graveurs célèbres ; des membres de l’Académie et de l’institut ; des architectes et des peintres.
Une notice a été publiée sur elle par Alexandre TARDIEU (1855). Ses armoiries sont celles desTardieu de
Séjas qui suivent.

III. Seigneurs de Séjas, Béduéjols, Les Pradels, La Berthe, dans la Lozère.
Prétendent descendre du compagnon d’armes de Bayard.
La filiation commence à Jean Tardieu, écuyer, qui testa en 1519. Sa postérité a donné un commandant de Marvejols (1646) ; un maréchal de camp (mort 1712),
ce dernier maintenu dans sa noblesse d’extraction (1669), mourut sans postérité. Il avait une soeur qui épousa Jean-Jacques Daudé, capitoul de Toulouse,
lequel releva le nom et armes des Tardieu de Séjas.
Armes :d’azur, au chevron d’or, accompagné de deux épis de même en chef et d’une pique d’argent
emmanchée d’or,’ en pointe
.
Représentant  : le comte Henri-Gilbert Baudé de Tardieu de la Barthe, au château de Séjas, par Barvéjols (Lozère) ;

IV. Branche en Dauphiné. Barons de Saint-Aubanet. Ils comptent un gendarme de la garde du roi, qui fut tué en prenant un drapeau
sur les Anglais à la bataillé de Fontenay (1745) un général, né aux Piles (Drôme), en 1781, mort en 1864 (anobli et créé baron
par Louis XVIII, en 1822). Son fils, le baron de Saint-Aubanet, ancien officier de marine, résidait à Amiens (Somme).
La généalogie est donnée ci-après.
Armes : celles des Tardieu, seigneurs de Séjas

V. Branche en Vivarais (éteinte). Pierre Tardieu; garde royal, anobli
Son fils, Nogi, fut seigneur de Servizas (1698).
Armes d’or, au chevron de sablé occompagné d’un croissant en pointe ; au chef d’azur, chargé de trois
étoiles d’argent ;


VI. Branche à Orléans (éteinte), Des échevins de cette ville (1619, 1622);

VII. Branche en Agenais..
remonte à Etienne Tardieu, notaire à Nozac (1559) ; secrétaire du roi (1600).
Divisée en deux rameaux :
les Tardieu de Lisle, dont le dernier a laissé une fille mariée, vers 1830, à N de Sévin ;
autre rameau représenté, à Bordeaux par M. Edmond Tardieu ;

VIII. Seigneurs des Mottes. Cette branche (éteinte), qui porte Les armoiries qui ont quelque analogie avec cel1es des Tardieu, de Saint-
Etienne-les-Orgues, a donné un avocat en l’élection d’Angoulême (1661), dont le fils Simon, était conseiller au présidial de Limoges (1696).
Armes : d’or, à la bande ondée de sable ;

IX. Marquis de Maleyssie, seigneur d’Incarville, de Meleyssie.
- Tardieu, seigneur de la Poterie, Sainte-Croix. (1490), en Normandie.
- Son petit-fils, Richard 1er, bourgeois et grenetier du grenier à sel de la ville d’Eu, acheta des lettres de noblesse (1576).
François, fils de Richard 1er, se fit recevoir conseiller à la cour des aides de Paris. Il épousa, en 1598, Annis Martin, dame
de la reine Catherine de Médicis, qui lui apporta le marquisat de Maleyssie.
- Un petit-fils de Richard 1er acheta une charge de secrétaire du Roi (1588).
Citons : un maréchal de camp (1667) ; un. lieutenant-général d’armée, député de la noblesse au Etats-généraux (1789); deux chevaliers de MaIte (1625, 1620) ;
 un célébre lieutenant-criminel du Châtelet de Paris (mort en 1665) ; son frère, chamoine de la Sainte-Chapelle (+1654).
Les Tardieu de Maleyssie prétendent également appartenir à la maison de Jean Tardieu le compagnon d’armes de Bayard
(dont nous venons de parler). Ils descendent, en vertu d’une alliance avec les Barenan (1684), d’un frère de Jeanne d’Arc.
Armes primitives : d’azur, au chevron d’or, accompagné de deux croissants eu chef et d’une croix pattée de
nème en pointe ; au chef de gueules, à l’étoile d’or.
Devise : Tard à Dieu, tout à Dieu.

tardieu-malaissye
TARDIEU en Comtat Venaissin et en Dauphiné
Source : HISTOIRE GÉNÉALOGIQUE DES TARDIEU COMPRENANT DE NOMBREUSES ARMOIRIES, 42 PORTRAITS, DES VUES DIVERSES,
DES FAC-SIMILE DE SIGNATURES, DES NOTICES SUR LES TARDIVI , LES TARDIVON , LES TARDIU , LES TARDV, SUIVIE DE L'ARMORIAL
ET DE NOTICES GÉNÉALOGIQUES DES ALLIANCES ET TERMINÉE PAR UNE TABLE DES NOMS DE FAMILLE
d'après Ambroise Tardieu,  Historiographe de l'Auvergne, officier et chevalier de divers ordres, membre correspondant de l'Académie royale d'histoire de Madrid,
de l'Institut archéologique d'Allemagne, des Académies de Clermont-Ferrand, Marseille, Toulouse, Rouen, Nancy, ...
grande médaille de l'Exposition universelle de Vienne, etc., deux fois récompensé de médailles d'honneur par la Société nationale d'encouragement au bien, etc.
Chez l'auteur, à Herment (Puy-de-Dôme) 1893



EN COMTAT-VENAISSIN
Monsieur Tardieu, maire de Villeneuve-lès-Avignon;
M.Jean-François Tardieu, capitaine, actuellement en garnison à Tunis, son cousin, représentent cette branche fixée, depuis longtemps, à Villeneuve-lés-Avignon.
Ces  Tardieu doivent se rattacher, jadis, à ceux du Dauphiné. Le grand-pére du maire de Villeneuve-lès-Avignon, François Tardieu, est né à Villeneuve-lès-Avignon, le
5 novembre 1780, et était fils de Biaise Tardieu, né audit lieu, le 22 mars 1756.
 
EN DAUPHINÉ
C'est du Haut Dauphiné que sont sortis tous les Tardieu, dont le berceau est Recours, paroisse d'Agnielles. Constatons que, dès le XIIe siècle, il s'en fixa dans le Bas Dauphiné, aujourd'hui département
de la Drôme. C'est ainsi qu'on voit, dans une charte du Cartulaire de l'église de Grenoble que Silvain Tardieu (Silvio Tardius), que l'on croit des environs de Saint-Donat (Drôme), reconnut,
à cette église (vers l'an 1120), devoir 8 deniers et un chapon. Remarquons qu'il y a eu depuis et qu'il y a encore un grand nombre de Tardieu dans ce département, ce qui s'explique
par son voisinage avec les Alpes.
En 1702, Charles Tardieu et sa femme, du Dauphiné, protestants, s'étaient réfugiés à Genève, à la suite de la révocation de l'édit de Nantes.

A DIE (Drôme)
Moïse Tardieu, protestant, de Die, se réfugia à Genève à la révocation de l'édit de Nantes. Il y mourut en 1699.
Il y avait, en 1742 (Arch. de la Drôme, 1239), des Tardieu à Die.

A SAINT-FERRÉOL (Drôme)
Une tradition rapporte qu'un Tardieu s'était fixé à Establet (Drôme), au milieu du XVIe siècle, et qu'il en fut seigneur.
Il se ruina ; passa à Saint-Ferréol (Drôme) où il épousa une riche héritière. Il y a apparence qu'il était un cadet des Tardieu, du Vivarais,
ainsi, du reste, que le dit la tradition ; car les Tardieu de ce rameau ont porté des armoiries ayant quelque rapport avec ceux du Vivarais, c'est-à-dire ceux des Pilles et de Valréas.
Le premier rameau sorti de Saint-Ferréol est celui de la Lauze, puis ceux établis aux Pilles, seigneurs de Saint-Aubanet, du Colombier et de la Peyrouse, etc., dont nous allons
parler.


SEIGNEURS DE LA LAUZE, DE SAINT-AUBANET, DU COLOMBIER

BRANCHE DE LA LAUZE, ÉTEINTE, MAIS REPRÉSENTÉE PAR MESSIEURS SEYSSAU.
Les Tardieu de la Lauzc étaient fort riches au XVIIe siècle. Ils avaient alors des biens dans tous les environs de Saint-Ferréol.
Filiation.
I. Jacques Tardieu, seigneur de la Lauze, paroisse de Saint-Ferréol (Drôme), suivait la religion réformée et testa dans son château de la Lauze, le 7 avril 1647, laissant pour enfants :
1° Antoine, qui suit;
2° Gédéon, résidant à Sahune, en 1647;
3° Zacharie, habitant aussi Sahune, 1647 ;
4° Madeleine, femme de Nicolas Bourgaud (1647).
II. Antoine Tardieu, seigneur de la Lauze, de la religion réformée, bourgeois, testa à la Lauze, le 28 juin 1680, léguant 30 livres au ministre protestant de l'église réformée de Condorcet. Il eut :
1° Pierre, qui suit;
2° Antoine, qui, en 1680, reçut par testament 6.000 livres de son père et qui, en 1712, était négociant à Dieulefit (Drôme);
3° Judi, femme, en 1680, de Pierre Lombard, qu'elle avait épousé le dernier juillet 1661, dont :
  - Louis Lombard, seigneur de la Grâce, bourgeois de la Grand ;
4° Jeanne, femme, en 1680, de Daniel Gourbon, négociant à Dieulefit.  

III. Pierre Tardieu, seigneur de la Lauze, marié, le 5 novembre 1674, à Laurence ?ilhet, avait, en 1696, une maison aux Pilles.
Il testa, le 28 août 1722; il eut :
1° Jacques, marié, le 20 octobre 1705, à Anne-Hugues de Bénivent, veuve, sans enfants, le 29 novembre 1709 ;
2° Daniel, qui suit.

IV. Daniel Tardieu, seigneur de la Lauze, « bourgeois, vivant noblement, » était très riche et avait un précepteur pour ses enfants.
Il épousa, le 22 septembre 171 2, Anne-Hugues de Bénivent, fille de David, avocat à la cour, juge de Serres (Hautes-Alpes), et
de Anne Pelorce. Il testa le 15 août 1752, à Serres (Hautes-Alpes), mourut peu après ; sa femme, veuve, testa le i" mai 1753. Il eut :
1° Pierre qui suit;
2° François, appelé M. de Beauvoisin, officier dans le régiment du corps royal d'artillerie, vivant à la Lauze sur ses derniers jours, tué d'un coup d'épée, à Sahune
(ainsi que le constate une lettre de M. Seyssau, écrite, le 15 juillet 1786, à M. Tardieu de la Peyrouse);
3° « noble » Antoine Tardieu de la Tour, écuyer, capitaine d'infanterie dans le régiment d'infanterie de Berry, chevalier de Saint-Louis, le 8 janvier 1751, retraité avec
400 livres de pension, le 29 avril 1752; retiré à Nyons où il testa le 17 avril 1769, mort audit Nyons, le 23 août 1770 ;
4° Paul Tardieu de la Tour, capitaine d'une compagnie d'infanterie au régiment d'Agenais, le 19 août 1743, tué d'un coup de canon à la bataille de Plaisance, le 16 juin 1746, étant à côté de son frère ;
5° Antoine, écuyer, capitaine au régiment d'Aquitaine, chevalier de Saint-Louis, retiré à Nyons (1764) où il mourut ayant une retraite;
6° Louise, mariée, le 29 février 1736,;! David Craponne du Villar, ancien lieutenant d'infanterie, fils de Paul et de Judith Barnouin ;
7° Jeanne- Dorothée, mariée, en 1749, à Antoine Vial, bourgeois de Vinsobres (Drôme), dont
elle eut Antoine Vial ;
8" Laurence-Henriette qui, en 1769, résidait à Serres (Hautes-Alpes);
9" Rose-Elisabeth, qui, le 8 février 1754, testa au château de la Lauze; elle mourut sans alliance, en 1758;
10° Marie, femme, en 1753, d'Antoine Chevandier.  

V. Pierre Tardieu, écuyer, seigneur de la Lauze et de Rousson, né à la Lauze le 27 octobre 171 3, fut avocat consistorial au parlement de Grenoble et capitaine de la
paroisse de Sainte-Marie-Madeleine d'Avignon (1764). Il fit abjuration de la religion protestante, en public, dans l'église de Saint-Ferréol, le 7 février 175 1 (v. l'acte
curieux dans les registres de l'état civil de Saint-Ferréol) ; testa le 51 octobre 1784 et mourut à Monteux, le 21 mars 1785.
Il avait épousé, en premières noces, le 17 mars 1731 par contrat (Arch. de la Drôme ), Magdeleine Mezard ;
en secondes noces, le  11 avril 1763, Marie-Madeleine de Rozier (d'Avignon), fille de noble Joseph et de défunte Blanche David, sœur de Marie de Rozier, baronne de Banon.
En 1780, il fut nommé procureur d'office et capitaine des chasses par Pierrette de Séguin de Piegon, dame de Saint-Ferréol (Archiv. de Valence, B N° 1702).
Il eut du deuxième lit :
1° Pierre-Antoine, né à la Lauze, le 3 novembre 1764, mort vers 1784, sans postérité;
2° Marie-Magdelaine-Henriette, née à la Lauze, le 19 septembre 1767, mariée, le 9 mai 1785, à « noble » François Seyssau, docteur en droit, fils de Jean-Joseph-Dominique
et de Victoire de Ruel.
 
RAMEAU DES SEIGNEURS DE CARRUS. Séparé, au XVIIe siècle, de celui de la Lauze; représenté, en 1790, par Jean-Pierre Tardieu de Carrus.

BRANCHE FIXÉE AUX PILLES, SEIGNEURS DE SAINT-AUBANET, DU COLOMBIER ET DE LA PEYROUSE

RAMEAU DU COLOMBIER PRÈS DES PILLES (DROME). (ÉTEINT.)
I. Umreni  Tardieu, né à Saint-Ferréol, en 1643, bourgeois, mourut à Saint-Ferréol, à 73 ans, en  1716. Il vint se fixer aux Pilles en épousant Peyronne Barjavel, d'une ancienne famille
bourgeoise des environs, dont il eut :
1° Jacques, auteur des deux rameaux du Colombier et de Saint-Aubanet qui suit ;
2° Jean, auteur du rameau des Tardieu de la Peyrouse, dont nous parlerons;
3° Louis, bourgeois et négociant aux Pilles, homme dont le souvenir est ineffaçable aux Pilles; car, par son testament, du 14 juin 1745, reçu Jean-Louis Barjavel, notaire aux Pilles,
il a fondé le bureau de chanté ou de bienfaisance de ce lieu et l'œuvre des écoliers pauvres de ce bourg (Arch. de la Drôme E 4932); dans ce legs, il y avait une rente de 18 livres
pour le maître d'école. En 1789, le bureau possédait, grâce à Louis Tardieu, 21.000 livres de capital ; il a actuellement 950 francs de rente.

II Jacques Tardieu, seigneur de la Tour (1723) (v. Archives de la Drôme n° 1332), bourgeois des Pilles, procureur d'office de Puygiron, châtelain des Pilles,
né vers 1670, mourut aux Pilles, le 10 octobre 1759, à 89 ans. Il épousa : 1° Jeanne Ch.-ivois; 2° Jeanne Brés.
Du premier lit :
1° Laurent, qui suit;
2° Jean, auteur du rameau de Saint-Aubauet , rapporté ci-après;
3° N. , gendarme de la garde du roi
Du second lit :
4° Dominique-Mathieu, dont le titre clérical est du 23 octobre 1759, ordonné prêtre en 1741, chanoine en 1743, nous pensons que c'est lui qui, en 1779, était curé de Robertaut ;
4° Alexandre-Flavien, dont le titre clérical est de 1739, prêtre en 1775.

III. Laurent Tardieu, né au Colombier, en 1697, mort audit château, le 23 novembre 1747, bourgeois, épousa Marie-Magdeleine Guintrandi ; il eut:
1° Jacques-François-Xavier, qui suit;
2° Jeanne-Marie, née au Colombier, le 28 avril 1738, mariée, le 8 avril 1768, à Jean-Jacques Serpelin ;
3° Marie-Magdeleine-Pauline, née au Colombier, le 22 mai 1739 ;
4° Marie-Constance, née au Colombier, le 13 janvier 1741, mariée, en 176 1, à Jean-Joseph Castan.
IV. Jaeques-François-Xavier Tardieu, né au Colombier, le 4 septembre 1745, juge d'Aubres (Drôme) en 1775 (Arch. de la Drôme B 1336) et d'Aubenas (1780),
avocat au parlement de Grenoble en 1784, x à Saint-Paul-Trois-Chateaux, le 15 novembre 1768, Marie-Anne de Payan, née le 5 juillet 1745, fille de noble
Louis et de feue Louise-Léonarde Bernard, il mourut à Saint-Aubanet, le 13 messidor an XI; il eut dix-sept enfants, entre autres :
1° Laurent- Jacques-Louis, qui suit ;
2° Armand-Auguste Tardieu du Colombier, né au Colombier, le 13 juillet 1777, qualifié ancien militaire, en 1815, et alors domicilié à l'Ile de France, où il est sans doute mort;
3° Marie -Alexandre-Flavien T. du Colombier, né au Colombier, le 10 août 1778, directeur des douanes, décédé en retraite à Nyons, célibataire, le 25 décembre 1864;
4° Pascal-Léon-Victor T. du Colombier, né au Colombier, le 5 octobre 1779, d'abord capitaine au 2e régiment de la garde (1825), puis commandant au 29e de ligne, chevalier de la Légion d'honneur,
enfin retraité, marie, domicilié à la Valette, près Chambon (Creuse), où il est mort sans postérité ;
5° Mathieu- Cyprien-Dieudonné T. du Colombier, né à Saint- Aubanet, le 3 février 1781, mort en 1851, aux Pilles, marié à Marie-Rose Piolet, des Pilles, mort sans postérité légitime,
mais ayant laissé un enfant naturel ,
      Cvprien , décédé à Carpentras ;
6° Alphonse- Bonaventure T. du Colombier, lieutenant au 2e régiment d'élite de la Drôme, 2e bataillon, Ve compagnie, en 1827, décédé aux Pilles, célibataire.

V  Laurent-Jacques-Louis Tardieu de Toulonne, né au Colombier, le ^ juillet 177 1, mort à Nyons, le 22 janvier 1821, fut nommé officier au régiment de Chartres,
le 5 juillet 1745, épousa, à Carpentras, le 20 février 1S05, Jeanne -Thérèse -Claire de Georges de Benedicti de Cabanis, morte à Nyons, le 22 février 1820, fille de Jean-Antoine-Xavier,
chef de bataillon, maire de Carpentras, mort audit lieu le 22 frimaire an XII, à 66 ans, et de Thérèse-Claire de Peloutier, et sœur de Marie-Thérèse-Claire de G. de Cabanis,
mariée en l'an XII à Laurent-Thomas Mazen. II eut :
A. Marie-Thérèse Césarée T. de Toulonne, née aux Pilles, le 13 avril 1808, décédée à Paris, le 28 janvier 1881, mariée à Marseille, le 24 mars 1827, à Etienne-Adolphe de Montuel, né à Montpellier,
le 27 janvier 1800, contrôleur des postes, fils d'Alexandre-Marie, chevalier de la Légion d'honneur, inspecteur des postes et relais, et de Marguerite Espinas.

RAMEAU DE SAINT -AUBANET, PRÈS DES PILLES (Drôme), EXISTANT. —

II. « Noble » Jean Tardieu, fils cadet de Jacques et de Jeanne Chavoix, né au château du Colombier, en 1705, épousa Catherine-Thérèse Broutin. Il fut seigneur de Saint-Aubanet, prés des Pilles, et eut
1° Jean-François-Laurent, qui suit;
2° Jeanne-Thérèse, née en 1735;
3° Alexandre -Flavien, ne à Saint -Aubanet, le 17 décembre 1740; il eut pour parrain Jean Broutin, prieur de Gusain, son oncle;
4° Françoise-Qotilde, baptisée à Saint-Ferréol, le 6 mars 1750, parrain, Louis-Jean Barjavel, notaire; marraine, Françoise Davin, de Dieulefit ;
5° Charles-François, né aux Pilles, le 20 septembre 1750;
6° Jacques-Louis Gabriel, curé de Grillon en 1781- 1792, qui se rendit à Rome en 1792, faveur qu'il obtint de Mgr de Galard, évêque du Puy (Histoire de la maison de Galard, par J. Noulens, Paris, 1874, t. III, p. 903).  

III. « Noble » Jean-François-Laurent Tardieu de Saint-Aubanet, né au château de Saint-Aubanet, vers 1730, épousa :
1° noble Julie de Cournand, fille de N. et de Claire Michel;
2° N.. Il fit un don au bureau de bienfaisance ou hôpital de Pilles (Arch. de la Drôme B 1901 et 1356, 1357);
     il eut du premier lit : 1° Jean-Pierre-Laurent, né aux Pilles, le 25 avril 1779, mort le 9 octobre de la même année ;
2° un fils tué à la bataille de Wagram où il servait ;
3° Jean-Gabriel-Alexandre, qui suit ;
4° François-Julien-Hippolyte, né aux Pilles, le 3 avril 1787.

IV. Jean-Gabriel-Alexandre Tardieu, baron de Saint-Aubanet, naquit aux Pilles, le 22 mars 1781. Il entra au service à l'âge de 23 ans (1804) comme vélite des grenadiers à pied de la garde impériale ; prit part à la campagne d'Austerlitz (1805); caporal (1806); sergent au régiment des grenadiers (1807); combattit à Friedland, ce qui le fit décorer de la Légion d'honneur (1809); fit la campagne
d'Espagne (1808); lieutenant en second, sous-adjudant major au régiment des tirailleurs de la jeune garde (1809); blessé à Esling (1809); en 1810- 1811, en Espagne ; lieutenant en premier
au régiment des grenadiers à pied de la vieille garde (1811), avec le grade de sous-adjudant major (rang de capitaine); fit la campagne de Russie; chef de bataillon (1813) ; chef de bataillon (major)
en 1814; fut blessé au siège de Paris (1814) et mis en non activité avec le grade de lieutenant-colonel ; se trouva (1815) compris dans la formation de la légion départementale de la Cote-d'Or (qui
devint un régiment d'infanterie de ligne) (1820); décoré de la croix de Saint-Louis (1819); titré baron par Louis XVIII (4 février 1822); chevalier de Saint-Ferdinand d'Espagne (1823);
lieutenant-colonel de la garde royale (1826) au 6e régiment d'infanterie; colonel du 64e de ligne (1828); eut mission de protéger Charles X (1830) à son embarquement à Cherbourg ;
passa au 7e de ligne (1831) ; fut avec son régiment en Belgique (août 1831) et nommé commandeur de la Légion d'honneur ; prit part au siège d'Anvers et, après la reddition de la place,
fut nommé maréchal de camp (1832); investi du commandement du département d'Ille-et-Vilaine (1833), où il rendit de grands services à l'Etat et où il fut regretté. Il est mort à Amiens, en février 1864,
il avait épousé Julie Parenty (de Calais), dont il eut le baron Tardieu de Saint-Aubanet, lieutenant de vaisseau qui, avec le vaisseau Henri IV, se trouva au bombardement de Salé (Maroc) en 1850, et à la guerre de Crimée (1854), où ce navire fit naufrage devant Eupatoria. Après la même guerre, il donna sa démission, épousa Marie Bisson de la Roque, fille d'un conseiller à la cour d'Amiens ; il est maire, actuellement, de Collandres (Eure).

A VALRÉAS (vaucluse)

RAMEAU DE LA PEYROUSE (A VALRÉAS, VAUCLUSE) (EXISTANT). —
II. Jean Tardieu, né aux Pilles, en 1671, fils cadet de Laurent et de Peyronne Barjavel, s'établit à Valréas, en 1699, où il acheta une étude de notaire; il mourut dans cette ville le 28 novembre 1746.
Il avait épousé, le 23 novembre 1699, Claire Philibert, qui testa le 13 avril 1742, fille de Jean, bourgeois de Valréas, et de Marie Bergier, nièce de Laurent Bergier, prêtre officiai Je l'évêque de Vaison.
Par acte reçu Martinel, notaire à Valréas, le 26 août 1715, il acheta e. d'illustre seigneur » François-René de Villeneuve, marquis d'Arzelier, la terre et seigneurie de la Peyrouse, située à Valréas; il eut :
1° Jean-Charles, né à Valréas, le 4 novembre 1705, prêtre, prieur de Saint-Jean-de-Brisis (1762); docteur en théologie; curé de Nyons (1730-1759); quitta sa cure en 1759 (v. Archives de la Drôme, E. 4715); officiai de Vaison (1770-1772); il mourut à Valréas, en mars 1784 ;
2° André, né à Valréas, le lé mars 1709, docteur en théologie, prêtre, cloitrier et commandataire de l'église de Valréas, mort à A'alréas, en novembre 1781 ;
3° Pierre-Gaspard, né le 20 octobre 17 11, à Valréas, prieur de Saint-Martin-de-Croc-de-GrilIon (1750), et curé de cette paroisse, mort le 24 novembre 1785, à Valréas;
4° Joseph-Marie, né à Valréas, le 17 octobre 1712; y mourut le 12 mai 1753, et y fut notaire (1739), du vivant de son père qui lui avait cédé son étude ; il épousa, à
Valréas, le 19 novembre 1736, Suzanne de Meynis, morte sans postérité;
5° Laurent, né à Valréas, le 25 juin 1714, licencié, avocat;
6° Claire, née le 29 novembre 1729, à A Valréas, épouse de François Morin ;
7° Jeanne-Elisabeth, née le 18 novembre 1718, mariée à Jean-François Juge, notaire;
8° Charles-Louis, qui suit;
9° Esprit-François, né à Valréas, le 7 septembre 1723, notaire audit lieu (1768-1778), mort sans postérité;
10° Marie-Magdeleine, née à Valréas, le 11 avril 1727, prieure-abbesse de Nyons;
11° Antoine-Louis, né le 23 avril 1729, mort sans postérité.

III. « Noble » Charles-Louis Tardieu, seigneur de la Peyrouse, né à Valréas, le 17 mars 1721, mort dans ce lieu, en septembre 1760, y fut d'abord apothicaire, puis médecin (il fut reçu médecin
le 15 février 1775). Arrêté, en 1793, à cause de ses opinions royalistes, il subit divers mauvais traitements, quoique laisant beaucoup de bien aux pauvres. Il avait épousé, le 30 novembre 1745, Marie-Thérèse Nicolas, fille de noble Joseph, comte palatin, résidant à Valréas, et de Marie-Rose André; il eut :
1° Joseph-Louis, qui suit ;
2° André-Philippe, né à Valréas, le 29 avril 1752; il entra à l'Ecole d'artillerie de Grenoble, et devint garde du corps du comte d'Artois (178 1), dans la compagnie du bailli de Crussol jusqu'en 1789. Littérateur et poète de talent, il s'était fait déjà connaître, lorsqu'il fut nommé aide de camp d'un général en 1794. Napoléon Ier lui confia l'organisation de quelques bataillons à Florence ;
il en profita pour y traduire les mémoires du sculpteur illustre Cellini. Rentré en France, il fut placé par l'empereur comme lieutenant-colonel à la tête d'un régiment et fut chargé du recrutement de Paris
et de sa banlieue. Il fut nommé officier de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis; il mourut à Paris, le 26 juin 1834. Il était membre correspondant de l'Athénée de Vaucluse.
3° Claire-Thérèse, née en octobre 1754, morte sans alliance;
4° Elisabeth -Julie, mariée, le 13 février 1786, à Mathieu -François -Louis -Augustin Romieu de Sorgues, contrôleur général des fermes du roi, fille de noble Mathieu et de
Marguerite-Esprite Bernard.
illustration :
ANDRE-PHILIPPE TARDIEU DE SAINT-MARCEL,
frère de Joseph-Louis TarJieu de la Peyrouse, ne à Valréas, le 29 avril 1752. mort â Paris, le 26 juin 1834. Lieutenant-colonel, officier de la Légion d'honneur,
chevalier de Saint-Louîs, littérateur et poète, auteur. (En costume de garde du corps du comte d'Artois, en 1789.)

IV. Joseph-Louis Tardieu de la Peyrouse, né à Valréas, le 27 juillet 1747, docteur en médecine de ce lieu, épousa, le 7 juin 1771, Marie-Victoire-Sophie de Pais de Moracet, qui testa le 8 juin 1782; il eut
1° le chevalier Ange-Jean-Joseph Tardieu de la Peyrouse, né à Valréas, le 29 mars 1772, chef d'escadron, chevalier de Saint-Louis, capitaine de la garde nationale de Valréas,
marié, le 20 novembre 1804, à Françoise-Thérèse-Eléonore Juvin,
     dont Claire-Eléonore, née le 25 octobre 1805, morte sans alliance, en 1873 ;
2° Louis-Eugène, qui suit;
3° Marie-Thérèse -Philippine, née à Valréas, le 2 septembre 1782, mariée à Jean -Joseph - Hippolyte Juvin, notaire à Valréas, fils d'un notaire de Valréas.
V. Louis-Eugène Tardieu de la Peyrouse, né à Valréas, le 5 août 1774, conservateur des hypothèques à Avignon, épousa Marie-Rose-Reine-Rosalie-Séraphine Brochéry; il eut :
1° Charles- Joseph-Louis-Edouard, qui suit ;
2° Théodore, prêtre, chanoine, aumônier des Ursulines de Valréas;
3° une fiile, épouse du Dt Lemoyne, dont entre autres enfants :
     M. Lemoyne, maire de Valréas, conseiller général.

VI. Charles-Joseph-Louis-Edouard Tardieu de la Peyrouse, né à Valréas, où il est mort en mai 1870, épousa, le 10 novembre 1844, Eugénie de Rocher, fille de Scipion, négociant, et de Marie-
Marguerite-Lucie Davaud (v. chapitre Alliances : de Rocher); il eut :
1° Louis Tardieu de la Peyrouse, né à Valréas, le 26 mars 1834, lieutenant au 118'= territorial, marié, le 28 octobre 1890, à Marie-Louise d'Aldebert, fille de René, propriétaire du château
de Bellevue, près Saint-Paul-Trois-Chàteaux (Drôme), et de Clarisse Donnaud, dont
     Charles, né le 12 septembre 1891;
2° Marie, sans alliance;
3° Eugène,
4° Lucie.

Armoiries. Les Tardieu de la Peyrouse portent les armes des Tardieu, seigneurs de Séjas et de la Barthe (v. plus loin), qu'ils ont adoptées vers 1786, lorsque les deux
branches ont cru qu'elles étaient de souche commune; mais, en 1714, Jean Tardieu, notaire à Valréas, cachetait ses lettres aux armes suivantes :
un chevron accompagné de 2 roses en chef, et, en pointe, de 3 étoiles 1 et 2.

AUTRE RAMEAU.
Venu des Pilles. Il résidait à Valrèas, en 1750. Il compte Jean-Baptiste Tardieu, marié à Brigitte Maury (parente du célèbre cardinal Maury, né Valréas en 1746, mort à Rome en 1817, fils d'un négociant de Valréas), membre de l'Académie française. Jean-Baptiste et sa femme, M"": Maury, laissèrent
Jean, né à Valréas, le 3 juillet 1769, mort audit lieu le 26 février 1834. Mis sur la liste des suspects en 1793, il resta dix-huit mois en prison à Orange; se retira en Italie, où il fut
ordonné prêtre, en 1795, par Mgr Fallot de Beaupré, évoque émigré de ^''aison. Rentré en France, il devint curé de Nyons, puis de Saint-Auban.

RAMEAU DE VALOUSE, PRÈS SAINT-FERRÉOL (DROME) (EXISTANT).
Ce rameau est représenté à Nyons (Drome) par M. Joseph Tardieu, maitre d'hôtel, qui a deux garçons et une fille.

RAMEAU A NYONS (DROME).
Tardieu, fermier des moulins de Nyons, 1761 (Arch. de la Drôme, 4901);
André, collecteur et receveur des impositions à Nyons, 1787-1789 (Arch. de la Drôme; E. 4827 ; 4835).
Pierre Tardieu, qui a le monopole de la boulangerie, à Nyons, 1781 (Arch. de la Drôme, E 4834, 4839).
Antoinette Tardieu, femme de Claude Gelly, lieutenant en la chàtellenie royale de Nyons, en 1777, dota, en 1773, l'œuvre de la Miséricorde de cette ville (Arch. de la Drôme,
inventaire, t. IV, 4925 ; id. E 691).
Représentants actuels, Joseph-Paul Tardieu, négociant à Lyon, dont le grand-pére, propriétaire, était né à Nyons ;
Tardieu, négociant à Lyon, parent du précédent.

RAMEAU A DIEULEFIT (DROME).
Il y a eu, dans ce rameau, des Tardieu protestants et il y en a encore. Nous pensons qu'un rameau des Tardieu de Dieulefit doit descendre d'Antoine Tardieu, négociant à Dieulefit, fils cadet d'Antoine,
seigneur de la Lauze, qui, dans le testament de son père (en 1680) reçut 6. 000 livres (somme forte pour ce temps-là) (voyez les Tardieu de la Lauze).
Le 3 janvier 1699, Vincent Tardieu fut nommé lieutenant du châtelain de Dieulefit (Arch. de la Drôme, E 5407).
En 1685, Sébastien Tardieu, de Dieulefit, protestant, s'enfuit à Genève. Ses biens furent saisis en 1695 (Arch. de la Drôme, E 5406). Le même Sébastien, qui avait quatre fils (Pierre, Charles, Jacques et François), fut reçu bourgeois de Genève, le 30 avril 1689 (v. Histoire des prolestants en Dauphiué, par le pasteur Arnaud).
Tardieu, consuls de Dieulefit, 1670, 1733, 1738 (Arch. de la Drôme, E 5449); autres consuls en 1750, 1751.
Deux Tardieu, recteurs des pauvres de Dieulefit, 1701, 1774 (Arch. de la Drôme, E 5531).
Esprit Tardieu, protestant, mégissier à Dieulefit, 1788 (Arch. de la Drôme, C 1018).

RAMEAU A BIEULEFIT (EXISTANT ACTUELLEMENT A LYON, RHONE).
Filiation.
L Vincent Tardieu, né vers 1670, résidant à Dieulefit (qui pourrait être le lieutenant du châtelain de ce lieu, en 1699, cité quelques lignes plus haut), épousa Marie Dalgon. Il eut :
1° Pierre-François, né le 5 janvier 1702, marié, le 20 septembre 1762, à Elisabetli Barrai;
2° Vincent, négociant en draperie, né le 8 août 1704, marié, le 24 septembre 1737, à Elisabeth Merlet, dont :
A. Vncent, né le 26 mai 1739;
B. François-Laurent, né le 10 octobre 1743, mort en 1748 ;
3° Nicolas, né le 22 août 1706 ;
4° Laurent, né le 6 août 1708 ;
5° Etienne-Jean, qui suit.

II. Etienne-Jean Tardieu, né à Dieulefit, le 30 janvier 1710, épousa Elisabeth Fabre ; il eut :
1° Pierre-François, né le 7 février 1736, vivant en 1752 ;
2° Vincent, né le 14 août 1738, mort le 18 mars 1759;
3° Etienne, né le 20 décembre 1742 ;
4° Jean-Pierre, qui suit.
III. Jean- Pierre Tardieu, agriculteur, né à Dieulefit, le 21 février 1752, épousa Louise Laurie, de Bourdeaux, le 9 décembre 1788, fille de Jean et de Marie Mourier. Il eut :
1° Louise- Marguerite, née le 1" décembre 1789 ;
2° Jean-Pierre, né le 23 décembre 1791 ;
3° Jean-François, qui suit.
IV. Jean-François Tardieu, né à Dieulefit, le 8 ventôse an VII, décédé, le 13 juin 1877, homme de bien, très estimé, épousa, le 13 juillet 1826, Jeanne Verzier, de Lyon, née le 6 mai 1806, morte le 16 janvier 1876, dont huit enfants, entre autres :
1° Maria, née le 19 juillet 1828, religieuse ;
2° Agnès, née le 6 décembre 1832 ;
3° Amélie, née le 25 octobre 1834 ;
4° Jean-Claude, qui suit;
5° Marguerite, née le 28 août 1839.
V. Jean-Claude Tardieu, né le 17 juillet 1837, élève de l'école des Beaux-Arts, de Lyon (185 2- 18 57), dessinateur, industriel et négociant en soieries, à Lyon, a épousé, le 23 avril 1839, Berthe Ranquet, de Lyon, dont :
1° Tonyne, mariée à Auguste Guillermet, docteur en médecine, fils et petit-fils de docteurs médecins, à Saint-Germain-de-Joux (Ain) ;
2° François-Victor, né le 30 avril 1870, élève de l'école des Beaux-Arts, de Lyon, où il a eu de brillants succès, actuellement aux Beaux-Arts, à Paris, admis au Salon de Paris (Champs-Elysées), artiste
de grand avenir.

RAMEAU EXISTANT A DIEULEFIT, ACTUELLEMENT FIXÉ A LYON (RHONE).
Filiation.
I. Jean Tardieu, vivant à Dieulefit, en 1754, protestant, fabricant de drap, à Dieulefit, épousa Louise Tardieu. Il eut:
1° Jean-André, qui suit ;
2° Jean, propriétaire à Dieulefit ;
3° Jeanne, épouse de M. Defaysse ;
4° Louise, femme Noyer, née à Dieulefit, le 6 septembre 1750 ;
5° Louis, qui commença comme simple soldat, devint caporal (1791) ; fut fait capitaineà l'affaire de Laenzaen 1797; chef de bataillon au 4'^ d'infanterie (9 novembre 1810), chevalier de la couronne de fer (30 mai 1809), de la Légion d'honneur (17 juillet 1809), décédé à Lyon ;
6° un fils qui quitta Dieulefit (sort inconnu).
II Jean-André Tardieu, résidant à Dieulefit, où il naquit le 29 décembre 1757, épousa M"'= Lombard ; il eut :
1° ... Tardieu, marié à N Noyer, dont :
A. André, négociant à Lyon, marié à Marie Morgue, dont Adrien ;
B. Hilaire, établi à Lyon, célibataire;
2° une fille, épouse de M. Defaysse, dont Emilie, mariée à M. Defaysse, son cousin.

A VESC (DROME).
Tardieu, premier consul, 1765 ; un premier consul, 1765 (Arch. de la Drôme 5595).
Jean-Pierre Tardieu, résidant à Vesc, épousa Anne Varembon. Il vivait en 1792.
Représentants actuels, sortis d'une souche commune jadis : Jules Tardieu. conseiller municipal à Vesc ;
Adolphe T., propriétaire au hameau de Saint-Rosier,
Adolphe T. et Joseph T., propriétaires au hameau des Chastans.

RAMEAU SORTI DE VESC, FIXÉ A SAINTE-MARIE, HAUTES-ALPES (EXISTANT).

I. Joseph Tardieu, agriculteur à Vesc, eut:
1° Joseph, qui resta à Vesc, où il est mort ;
2° Etienne, qui suit ;
3° Pierre et
4° Auguste, négociants, fabricants de cierges à Dieulefit (Drôme) ; celui-ci a laissé des descendants.

II. Etienne Tardieu, agriculteur, à Sainte-Marie (Hautes-Alpes), y mourut et épousa Rose Arnaud. Il eut :
1° Siffroy, qui suit ;
2° Pierre, officier de douanes, décédé ;
3° Auguste, officier de douanes à Cette (Hérault), décédé;
4°Cyprien, décédé, brigadier forestier, chevalier de la Légion d'honneur (^), marié à Anne- Marie Negelain ; il résidait à Gauraya (Algérie);
5° Magdeleine, décédée, épouse d'Antoine Joubert, propriétaire à Sainte-Marie.

III. Siffroy, agriculteur à Sainte-Marie, épousa Eugénie Roustan, née à Sainte-Marie. Il eut:
1° Charles, comptable au chemin de fer du Midi, à Clermont (Hérault), marié à Jeanne Bissiéres, née à Valence-d'Agen ;
2° Alphonse, entrepreneur de messageries à Nyons (Drôme), marié à Pauline Delarbre, née à Rousset (Drôme) ;
3" Joseph, mort au service militaire ;
4° Eugène, employé au Crédit lyonnais, à Romans (Drôme), marié à Noémie Taurrette, née au Teil (Ardéche) ;
5° Adrien, au service militaire à Grenoble au 140' ;
6° Delphine, mariée à Joseph Barnouin ;
7° Celina, mariée à Marcellin Montjean ,
 8° Marie, résidant à Nyons (Drôme).

A ROUSSET (DROME).
Tardieu, consul, 1685 (Arch. de la Drôme)
Représentant : Prosper Tardieu, propriétaire à Rousset.

A PIEGROS (DROME). Il y avait des Tardieu, en 1645.

A CREST (DROME).
Marie-Anne Tardieu, 1730 (Arch. de la Drôme, 873).
Un Tardieu, à Crest, 1760 (Arch. de la Drôme), 731).
Il y en a, actuellement, prés de ce lieu, à Aouste.

A CONDORCET (DROME).
Prés de Nyons. C'était là que restait le pasteur protestant de la région, au XVIIe siècle.
Tardieu, instituteur, en 1668 (Arch. de la Drôme E 45 18).
Il y avait encore des Tardieu en 1720 (Arch. de la Drôme, 2995),et,le 10 décembre 1738, décéda à Dieulefit, Carline Hautier, à l'âge de 78 ans, veuve de Marc Tardieu, de
Condorcet.

A PIERRELATTE (DROME).
Il y avait des Tardieu, en 1668 (Arch. de la Drôine, 3417)-

A BARNAVE (DROME).
Un Tardieu, en 1760 (Arch. de la Drôme, 1256).

A BONLIEU (DROME).
La femme Tardieu y vivait en 1590 (Arch. de la Drôme, E6I35).

A MONTBRISON (DROME).
Il y a des Tardieu, actuellement, propriétaires.

A PIÉGON (DROME).
Un rameau existe dans ce lieu.
Pons Tardieu fut l'aïeul de :
1° Antoine qui, en 1775, partit pour File de Saint-Domingue, revint en Angleterre et y occupa les fonctions d'économe du dessinateur du roi;
2° Esprit;
3° Joseph, mort médecin à Marseille, en 1784 ;
4° Pierre, aïeul d'Albert Tardieu, propriétaire actuel, à Piégon.

A VENTEROL (DROME).
Il y a des Tardieu, actuellement, propriétaires.
Tardieu (François-Elie), mort à Venterol, laissa cinq garçons, dont :
1° André-François, qui eut deux garçons, l'un François-Elie, né en 1850, actuellement à Dieulefit, a un frère (Louis), négociant, fabricant de vermicelle à Montélimar, sans enfants ;
2° Auguste, mort à Orange, négociant, fabricant de vermicelle ;
3° Jean, négociant, fabricant de poterie à Dieulefit, né en 1865 ;
4° Louis, propriétaire à Venterol. Tous ces Tardieu sont protestants.

A BENIVAY (DROME).
Tardieu, consul à Benivay, 1727 (Arch. de la Drôme, E 2698).
Ces Tardieu habitaient Beauvoisin, près Benivay. Il n'y a plus que deux femmes du nom de Tardieu, à Benivay.

A TEYSSIÈRES (DROME).
Tardieu, résidant à Teyssiéres en léoi (Arch. de la Drôme, 3035).
En 1789, Louise Tardieu, fille de Jean, de Teyssiéres, et de Susanne Joussaud, épousa Moïse Vidal.
Représentants actuels : B. Tardieu, ancien maire à Teyssiéres, et son frère aine Louis.
Actuellement, il y a à Teyssiéres 2 rameaux : l'un est représenté par un concessionnaire en Afrique (un seul de ses membres habite encore la commune).

A TAULIGNAN (DROME).
Il y avait, là, un rameau protestant notable. En effet, Zachanc Tardieu, protestant, fils de feu Jacques, de Taulignau, se réfugia en Suisse, à la révocation de l'édit de Nantes,
et l'on constate qu'il était à Genève en 1690. Isaac et Antoine Tardieu, protestants, de Taulignan, se réfugièrent aussi à Genève, où ils se trouvaient en 1689;
André Tardieu, de Taulignan, autre protestant réfugié à Genève, passa en Wurtemberg, en 1704. (Voir le pasteur Arnaud, Emigrés protestants du Dauphiné secourus
par la Bourse française de Genève de 1680 à 1710.)

A SAINT-PANTALÉON (DROME).
Un Tardieu, secrétaire de la municipalité, 1748 (Arch. de la Drôme, E 5933).

A SAHUNE (DROME).
Nous pensons que ce rameau venait de la branche des Tardieu de la Lauze ; car déjà, en 1647, Gédéon et Zacharie Tardieu, fils de Jacques, seigneur de la Lauze,
habitaient Sahune. (Voir aussi Arch. de la Drôme, 5216) ; un Tardieu était hôte à Sahune, en 1650. Un Tardieu, consul de Sahune,
1672. Un autre consul, en 1702 (Arch. de la Drôme, 5194). Un Jean Tardieu vivait à Sahune, en 1784. Il n'y en a plus, de nos jours, dans ce lieu.

A CRUPIES (DROME).
Il y a actuellement des Tardieu.

A CHAMARET (DROME).
Ce rameau suivait, anciennement, la religion protestante, qu'il avait embrassée au XVIe siècle. Nous croyons qu'il se rattacherait à la branche des
Tardieu, seigneurs de la Lauze.
Filiation
I Isaac Tardieu, consul de Chamaret, en 1698 (Arch. de la Drôme, E 5652), épousa Elisabeth Courtin, morte à 78 ans, dans la religion protestante, le n juillet 1747. De cette union :
1° Paul, né à Chamaret, le 9 décembre 1689 ;
2° François, né à Chamaret, le i" avril 1694;
3° Joseph, né à Chamaret, le 20 novembre 1697;
4° Jean, qui suit ;
5° Marguerite, née à Chamaret, le 11 mars 1707, mariée à Jean Isnard,
   dont François marié, à Chamaret, le 9 mars 1734, à Claude Sorbier.

II. Jean Tardieu, négociant en soierie, né à Chamaret, le 10 avril 1700, y mourut le 30 septembre 1777, dans la religion protestante;
il épousa Madeleine Bertonnier, morte à 46 ans, le 9 mars 1744, dans la religion protestante; il en eut :
1° Paul, né à Chamaret, le 30 septembre 1728. Son parrain fut Paul Tardieu, de Clausayes ;
2° Jean, né à Chamaret, le 3 novembre 1731, établi à Orange où il fut négociant et épousa Marie-Claire Laugier; il y mourut le 21 août 1793 ;
3° Joseph, qui suit.
III Joseph Tardieu, né à Chamaret, le 1er juillet 1735, mort audit lieu, le 6 septembre 1783, dans la religion protestante, négociant en soie, épousa Marie Morin. Il eut:
1° Ferdinand, qui suit;
2° Anne-Justine, née à Chamaret, le 3 août 1767, morte audit lieu en 1832, mariée, vers 1785, à Victor Bérenger, négociant en soie, originaire de Saint-Marcel de Bernis (Ardéche),
  dont : A. Ferdinand, marié en 1807, à Marie-Thérésc Maurin, dont six enfants, entre autres quatre fils :
a. Auguste, décédé à Chamaret en 1878 ;
b. Ferdinand, décédé à Bollène, en 1866 ;
c. Eugène, décédé directeur des contributions directes, à Privas, en 1888;
d. le général de division Bérenger, commandant actuellement la 7ème brigade d'infanterie, à Soissons.

IV. Ferdinand Tardieu, né à Chamaret, vers 1775, mort à Courthézon (Vaucluse) , le 4 mai 1835, où il était percepteur, épousa Marthe-Thérèse Rabillon, d'Orange. Il eut :
1° sœur Marie-Laurence de Sainte-Thérèse, religieuse carmélite au couvent de Carpentras, qui a laissé un grand souvenir dans son monastère où elle fut prieure à plusieurs reprises.
Elle est morte le 25 novembre 1865. Elle s'occupa beaucoup des malades et s'entendait dans l'art de la médecine ;
2° Adrien, qui suit ;
3° Joseph-Ferdinand, né à Courthézon, le 10 décembre 1817, mort sans postérité ;
4° Adèle, mariée au docteur Masson, de Courthézon, dont un fils, le docteur Masson, créateur de l'établissement hydrothérapique de Saint-Didier (Vaucluse).

V. Adrien Tardieu, né en 1801, à Orange, mort en 1856, pharmacien dans cette ville, épousa Mélanie Rabillon. Il eut :
1° Hippolyte, pharmacien à Orange, mort en 1874, marié à Mlle Gilles,
dont Adrien, Marie et Joseph, résidant à Orange ;
2° Urbain-Adrien, docteur médecin homœopathe, de grand talent, né à Orange, le 16 mai 1851, mort à Valréas (Vaucluse),
le 13 août 1885 ; il termina ses études au collège d'Annonay; fit la campagne de Crimée comme chirurgien; exerça la médecine pendant quelque temps,
à Sainte-Cécile (Vaucluse), et, dès le mois de mars 1861, à Saint-Etienne (Loire); s'y fit une réputation méritée comme médecin homœopathe ;
aussi sa mémoire est-elle vivace dans cette ville. Il a écrit une intéressante brochure « contre l'ivrognerie ». Marié à Mlle Ricou, il a eu ;
A Emile, docteur en médecine;
B. Paul, architecte à Saint-Etienne;
C. Clotildc, épouse de M. Souchon, dont Marcel;
D. Jules;
E. Léon.

A SAILLANS (DROME).
Il y a eu des Tardieu protestants. En 1694, à la suite d'une réunion de 20 à 30 personnes, à Espenel, et surprise par les catholiques de Saillans, Tardieu, Jean Faure et Jean Rey, tous les trois de Saillans, furent condamnés, pour leur foi, aux galères {Hist. des protestants du Dauphiné, par le pasteur Arnaud).


Histoire généalogique des Tardieu
Auteur : Tardieu, Ambroise, né 1840
http://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&book_type=livre&livre_id=398425&page=138&name=Mazen&with_variantes=0&tk=75db14564b910425

 © Jean Gallian 2015