Complément :
- Donation de « tous ses biens, droits, noms et raisons quelconques
présents et advenir », par M. Gilles de Seytres, fils de
feu sieur Antoine, sieur
de Verquières et Cornilhon, et de dame Sibille de François,
dame de Châteauneuf-les-Martigues et de Goult, « citoyen
d'Avignon, majeur de 16 ans, assisté
de sieur Henri de Girard, sieur de Châteauneuf d'Aubres et
d'Honoré de Révilhasc, sieur de Barroux, ses cousins germains,
comme estant ses plus proches
parents », au profit de M. François de Seytres, sieur
de Châteauneuf et de Verquières, son frère ainé
; « ayant, lequel sieur Gilles, donateur, délibéré
de
se rendre à la compagnie des Pères Jésuites,
pour y faire, Dieu aidant, en son temps, profession expresse »,
27 octobre 1605 (AD04, fol. 1174).
- Contrat de mariage entre M. Henri de Seytres, écuyer, de
Caumont au comté Venaissin, fils de feu Louis, seigneur dudit
Caumont, et de Marguerite de Bertin (sic), d'une part,
et damoiselle Gabrielle de Valavoire, fille de feu Palamède
et de dame Madeleine de François, 28 décembre 1613 (AD04,
fol. 749) ;
- Testament de François de Seytres, chevalier, seigneur de
Vaucluse, Châteauneuf, Carry et autres lieux, fils
de François de Seytres,chevalier, seigneur desdits lieux, et
de dame Marie-Anne de Longues, par lequel il fait diverses donations :
200 livres aux pauvres de Châteauneuf , 1500 livres à son postillon
, 200 livres à son valet de chambre ; il institue pour son héritière
universelle, sa sœur Marie-Anne de Seytres, de Thezan, et à son
défaut Joseph de Seytres, marquis de Caumont.;
Les maintenues de noblesse
en Provence, par Belleguise (1667-1669).
La famille de Seytres, d'Avignon, a donné le nom à la
petite rivière qui coule au territoire du pays de Crest, au voisinage
de
Montélimar. On trouve dans les vieux registres de ce lieu qu'elle
possédait de grands domaines le long de cette rivière, que
les
Seytres lui ont donné leur nom. Ils sont qualifiés chevaliers
dans les actes de cette contrée. Antoine de Seytres quitta Montélimar
et vint s'établir à Avignon par le mariage de Delfine
Spifame, dame de Caumont, dont il a eu la seigneurie. Il a fait deux branches,
celle des sgrs de Caumont et celle des sgrs de Châteauneuf-les-Martigues
et de Vaucluse. Les descendants de ces deux branches
ont été faits chevaliers des ordres du roi et de ceux
du pape. Ils ont eu de beaux emplois et de belles alliances, toutes décrites
par
l'auteur du nobiliaire. François de Seytres, sgr de Vaucluse
et de Châteauneuf, a été compris dans la noblesse de
la Provence à cause
des fiefs qu'il y possède. Il porte pour armes : d'or à
un lion rampant de gueules, à une bande de sable brochant sur le
tout, char-
gée de 3 coquilles d'argent.
* Les Seytres étaient dans une haute situation financière,
au milieu du xv* siècle, lorsqu'ils s'établirent à
Avignon où ils faisaient la banque.
Leur grande fortune leur permit de s'allier à la première
noblesse du pays, à laquelle ils s'agrégèrent ainsi
eux mêmes. Ils n'eurent qu'une
partie de Caumont par l'alliance Spifami, un second tiers fut acquis
en 1480 de Geoffroy de Venasque par Olivier de Seytres et la dernière
partie
de Caumont advint aux Seytres par l'alliance, en 1622, de Louis de
Seytres avec Françoise de Grillet, dont la mère Richarde
de Pérussis était codame
de Caumont, par héritage des Valpergue.
Etienne de Seytres était commandeur de Saliers et de Fos, de
l'ordre de St Jean de Jérusalem, et afferma, en cette qualité,
les bois de Lauricet, en
Camargue, à son cousin n. Antoine de Seytres, le 31 oct. 1453
(N. Rohard, à Arles, f° 123). On trouvera une intéressante
notice sur cette
famille dans Coston : Hist. de Montélimar, I. 360, et dans le
Dict. des Fam. Françaises, V. 312.
Manuscrits de la Bibliothèque
d'Avignon
5184
fol. 494, «Dispensation du second degré de consanguinité
entre noble Françoys de Seytres, seigneur de Verquières, et
damoiselle
Lione de Sade>> (10 décembre 1615...);.
fol. 623, «Dispensatio apostolica super matrimonio contrahendo
per et inter nobilem Ludovicum de Seytres, fdium. . . Gasparis
de Seytres, condomini loci de Cavismonte . . . et nobilem Francesiam
Ludovicam de Perussiis, condominam ejusdem loci, fdiam nobilis Gabrielis
de Grilhetz,
domini et baronis de Brissac et quondam nobihs Blanchie Richarde (de)
Perussiis. . . » (10 juin 1622), etc.
M. M. Derouen,
histoire de Belcodène (13) :
- Mme “De Bruny de la Tour d’Aigues” possédait
des terres sur Belcodène.
Source :Table alphabétique des propriétaires
compris dans la matrice cadastrale de la commune de Belcodène"
- l’héritier
de ces biens a été Louis-Charles Jules de Bruny de Châteaubrun.
Source : Table des décès, successions
et absences , bureau d'enregistrement de Roquevaire (1841 - 1852)