de ROVERE, de ROYERE, de ROVERE de SAINT-MARC

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Fiefs : Saint-Marc, Fontvieille (marquis), La Ramède, Vaucède, Le Villars-les-Gap, Claret, Agoult

o   Généalogie    a

Page 1a : Rovère de Bonnieux





Complément :

Cette famille a été divisée en plusieurs branches établies en Piémont ( d'où elle est originaire ) dans l'Etat de Gênes , à Venise , en France & dans le Còmtat Venaissin. Cette derniere remonte, par une filiation non interrompue, jusqu'à Pierre de Rovere.

  - Pierre de Rovère, genttilhomme piémontais, fut un chevalier de Charles II d'Anjou, roi de Sicile. Il épousa Adelasie Carraciolo, d'où
         - Aimon de Rovère, à Naples,
         - Elie de Rovère, en France
-
Le petit-fils de Pierre, Guillaume de Rovère, fut Gouverneur de Tarascon ; la Reine Jeanne lui donna en 1583 une pensions de cent florins d'or, sur la communauté des Juifs de Draguignan. Ce don devoit rester à perpétuité dans la maison ; ses descendants en ont effectivement joui, comme il est prouvé par les acquits concédés par Pons, & Antoine de Rovère, jusques à l'expulsion de cette race proscrite.

- Antoine de Rovere , Ch. Co-seigneur d'Agoult, fuit, pourvu au commencement du quinzième siécle, de: la charge de Châtelain de Bonnieux. II y acquit des biens, et sa postérité y fixa sa demeure. Elle y a soutenu depuis cette époque, sa Noblesse par des services militaires , & par des alliances distinguées.

- Scipion François Régis de Rovère, vicaire général du diocèse d'Apt.

- Pons de Rovère fut chevalier de Pertuis au début du XVe siècle
.

NOTE de M. Alain Breton
François-Régis Rovère (aussi appelé Siméon Rovère), évêque constitutionnel à la vocation fort chancelante qui passa la Révolution à s'occuper bien plus de politique que du salut de ses ouailles, et finit dément en 1818.
et son frère Joseph Rovère, conventionnel, complice de Jourdan Coupe-Tête, thuriféraire des massacres de la Glacière, protecteur des assassins impliqué dans ce sinistre épisode de la guerre civile que connut notre ville à l'époque et dont il obtint l'amnistie, membre de la "bande noire" qui ravagea tout le patrimoine local dilapidé en spéculations frauduleuses, et mort en 1798 à Cayenne où il finit par être déporté après avoir échappé de peu à la guillotine.
C'est lui qui s'était forgé de toutes pièces une généalogie "noble" qui rattachait son nom à celui de la prestigieuse famille italienne des della Rovere, alors que son frère et lui étaient fils d'un cabaretier.

Autre Note (page 1a) :
- Joseph Stanislas François Xavier Alexis de Rovère St Marc, 16/7/1748 Bonnieux-11/9/1798 Cayenne.
qui avait réalisé une fortune assez considérable, il se fit composer une généalogie
de complaisance au moyen de laquelle il prit le titre de "marquis de Fontvielle", et se prétendit descendant
de l'illustre famille italienne, les de Rovère de Saint-Marc, une famille éteinte à Bonnieux depuis longtemps :
chevalier, compagnon de Jourdan Coupe-tête pendant la Révolution, député des Bouches-du-Rhône à la Convention,
Président de la Convention, membre du Conseil des Anciens, déporté en Guyane en 1797, marquis de Fonvieille,
sg de la Ramède, de Claret et du Villars-lès-Gap.
x1 Ne de Claret
x2 1795 Marie Anne Augustine Angélique
de Vachon de Belmont de Briançon 1762-1818
- Simeon Stilite François Régis de Rovère Fonvieimlle, ° 1756 Bonnieux, frère du précédent,
Docteur en théologie, Evêque constitutionnel du Vaucluse 1793, + 1820 dans la démence.

A la lumière de ce qui précède voir ci après :

I. Jean Antoine de ROYERE 1613-1649  x Marie de BLANQUE 1624-1704

II. Charles Joseph de ROYERE 1/1/1645 Bonnieux-14/12/1700 Bonnieux x 19/1/1669 Bonnieux Clémence de ROYER 1647-1708

III. Joseph Dominique Ro(u)yère, seigneur de la Ramède, chevalier, fut maintenu par sentence contradictoire de l'Auditeur Général de la Légation d'Avignon, en date du 26 Juin 1730, dans son ancienne Noblesse ;
ce Jugement décide, que les noms de Rovere ou Royere que ceux de cette Maison ont pris quelquefois dans leurs Actes, depuis leur rédaction en Français , étaient identifiques ; que leur filiation & leur Noblesse étoient prouvées jusqu'à Pons de Rovere, Chevalier de Pertuis, vivant au commencement du quinzième siècle.
x 5 juin 1703, Bonnieux (Acte le 6/6/1703Cadenet), avec Claire d'Amat de Fontvieille, °4 avril 1686 à Cadenet, fille d'Antoine d'Amat et de Françoise de Laberge

IV. Marie Anne de ROYERE 1706-
IV.Marie Thérése de ROYERE 1713-
IV. Charles Dominique de ROYERE 1715-
IV.François Antoine Armand de ROYERE 1719-
IV. Ignace Antoine de ROYERE 1722-
IV.Maximin François de ROYERE 1725-
IV. Marc Antoine Dominique Bernardin de ROYERE 1727-
IV. Joseph Louis de Royère de Fontvieille 19/8/1716 Bonnieux-1771
x Elisabeth de MANDOL de LA FORÊT , d'où

V. Marie Claire Elisabeth Françoise 1739-
V Marie Rose Catherine Marguerite 1741-
V Marie Thérèse Félicité 1742- &1766 Paul Elzéard de SOLLERY
V Marie Ursule Adélaïde 1745-/1829 &1769 Jean Baptiste Edouard CLARETON 1744-1829
V Joseph Louis Gonzague Gervais Protais 1751-
V Denis André Edouard 1753-
V Delphine Héléonore 1759-
V Marie Sophie 1762-
V. Stanislas Joseph François Xavier Alexis de Royère de Fontvieille, 16/7/1748 Bonnieux-11/9/1798 Sinnamary (Guyane française), seigneur de la Ramède, de Claret et du Villar-lès-Gap, Mousquetaires gris,
capitaine de la garde suisse du vice-légat d’Avignon, chevalier, compagnon de Jourdan Coupe-tête pendant la Révolution, député jacobin du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône,  Président de la Convention, membre du Conseil des Anciens
Selon une légende inexacte, Stanislas Joseph est le fils d’un aubergiste qui avait réalisé une fortune assez considérable.
Il se fit composer une généalogie de complaisance au moyen de laquelle il put joindre le titre de « marquis de Fontvieille », et se prétendit descendant d’une famille illustre italienne, les della Rovere  et des Rovère de Saint-Marc,
une famille éteinte à Bonnieux depuis longtemps.

Il est baptisé sous le patronyme « de Royère de Fontvieille » mais sera connu à la Révolution sous celui de « Rovère ».
Escroc notoire, il ruina son beau-frère et tenta de capter l’héritage, avec l’aide de son père, d’un parent, M. Royère de Saint-Marc.
Lors de son mariage il est dit « marquis de Rovere de Fontvieille ».
Il se porta acquéreur de château de Lacoste (propriété du marquis de Sade »)
25/07/1792 – 20/09/1792 : député du Vaucluse
07/09/1792 – 26/10/1795 : député des Bouches-du-Rhône
Il vota la mort du roi Louis XVI sans appel ni sursis.
Il fut déporté en Guyane en 1797.
Biographie : http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/Tome_5/ROUSSIN_ROYER.pdf
x  24 juillet 1780, Bonnieux (Vaucluse), avec Marie Marguerite Elisabeth de Chaix de Claret, divorcés , fille de Joseph de Chaix de Claret, seigneur du Claret et de Madelaine Renée de Saurin de Murat
x 1795 avec Marie Anne Augustine Angélique de Vachon de Belmont de Briançon 2/2/1762-28/2/1818 Avignon, fille de François, marquis de Belmont et de Jeanne-Françoise de Saint-Quintin de Blet.
Marie-Angélique, que la Revue des deux Mondes décrira comme la danseuse par excellence de la Cour, éblouissant cette Cour par sa beauté : « Un soir du printemps de 1786, à Versailles, une jeune femme attire les regards à un bal de la Cour. Elle est très jeune, très blonde ... ». En effet, d’après son signalement, elle a des cheveux blonds, des yeux bleus et dans l’ovale de son visage, un nez fort joli et une bouche agréable. Elle est mariée malgré elle, le vendredi 21 Février 1783, à l’âge de 16 ans, au marquis François Édouard Auguste d’Agoult, dont elle aura deux filles, Marie Césarine et Marie Stéphanie. Maîtresse de Louis Letonnelier, baron de Breteuil et ministre de la maison du Roi, elle le trompe avec Louis-Charles de Rieux, de trente ans plus jeune que le baron. Furieux, celui ci embrasse la cause du mari et veut la faire enfermer, ce en quoi il échoue car elle menace de publier ses lettres dans lesquelles il parlait de façon outrageante de la Reine. On signale par ailleurs qu’elle était l’amie de la vicomtesse de Beauharnais, Rose Tascher, à qui elle avait confié son souhait de reprendre la vie commune. Ce que le mari, le marquis d’Agoult, rebuté par ses infidélités, aurait refusé. Dépitée, Marie-Justine-Angélique n’aura de cesse de se séparer de son époux : elle engage avant 1787 un procès en séparation, est déboutée en 1789, mais obtient le divorce en 1793, son mari ayant émigré. Elle épouse, en seconde noces en 1795 (ou 1794) Joseph Stanislas Rovère de Fontvielle, divorcé de Madame de Chabot. Ce dernier qui se donne du marquis de Fontvieille, seigneur de la Ramède et du Villars-lès-Gap, nommé député, est vers la fin de sa vie compris dans la proscription du 18 fructidor et envoyé en Guyane le 22 septembre 1797.
Marie-Angélique alors enceinte s’embarque pour le rejoindre ; en arrivant à Cayenne, elle apprend qu’il est mort. Elle épouse aussitôt le capitaine du navire (*) ! Elle décèdera dans la misère le samedi 28 Février 1818 à Avignon.
(*) Selon Henri Forneron, Histoire générale des émigrés pendant la Révolution française. T 2, 1884. Mais ce mariage n’est pas signalé dans l’acte de décès de Marie-Justine-Angélique qui, lui attribuant les prénoms de Marie Augustine Angélique, précise que, née à Paris, elle est domiciliée à Apt. Marie-Justine-Angélique décède chez Jacques Antoine Larguier, négociant, n°13 rue vieux Sextier, à Avignon.
[Jean de Villoutreys 19.11.09 – Source : http ://montmaur.site.voila.fr/montmaur_vachon_belmont.htm]

VI du second mariage : Jules 1797->1864

V. Simeon Stilite François Regis de Royère de Fontvieille, Prêtre licencié en droit, vicaire général du diocède d'Apt, né le 17 janvier 1756 à Bonnieux, Docteur en théologie, 1er évêque constitutionnel du Vaucluse 1793-1794(abdique),
+ 1820 dans la démence
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