dane

Parti, au 1 : d'azur à 8 croisettes d'or posées en orle autour d'un écusson aussi d'or comblé d'azur et l'azur rempli d'argent (qui est de Brézé),
au 2 : écartelé ; aux 1 et 3 d'azur à 6 besants d'argent au chef d'or (qui est de Saint Vallier ) ;
au 2, d'azur semé de fleurs de lys d'or au quartier d'argent à trois croissants mal ordonnés de gueules (qui est du duché de Valentinois) ;
au 4, d'argent aux emmanchès de sable (qui est de Ruffo de Calabre ).
Diane de Poitiers
Guillaume de Poitiers, comte d'Albon, baron de Sérignan, seigneur de St-Vallier etc..laissa tous ses biens et possessions., par testament du 24 août 1547, à sa soeur Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois. 
Diane en rendit hommage au pape Paul III, le 10 février 1549 et reçut  le 23 octobre 1552 des consuls de Sérignan la reconnaissance de sa directe sur cette seigneurie et sur les fiefs, Camaret, Travaillan, Uchaux, qui en dépendaient.


Claude de Poitiers x  Jean de La Croix :

Supplement de M. Claude Martin sur Claude de Poitiers (épouse de Jean de La Croix) :
texte

blason 1

Sceau d'AYMERIC de VALENTINOIS.
Blanchard, Planche 25  N°2
An 1298.
Pas de légende.
A l'avers, un écu à six besants d'or , 3, 2, 1, et au chef de même.
Au revers, un semblable écusson plus petit.
Quittance par Humbert d'Orchan, châtelain de Montélimar, au nom et pour compte du seigneur du Valentinois, de 20 livres payées par le prieur de Saint-Médard.
Montélimar, novembre 1298.
valentinois
 R.G. N° 31492  le 11 juin 1342. Othonin de Poitiers se départit en faveur de son frère, Louis de Poitiers,
de tous ses droits sur les comtés de Valentinois et Diois.

R.G. N°31548 1er juillet 1342. Catherine de Poitiers cède ses biens paternels à son frère Louis de Poitiers.
Du CHESNE, Comtes de Valentin., pr. 4431549  

R.G. N°
31559 (Avignon), 8 juillet 1342. Charles de Poitiers, clerc de Valence, est autorisé à
recevoir des bénéfices cum cura, nonobstant son âge (11 ans), et à conserver des
bénéfices incompatibles : il est en outre autorisé à différer pendant 10 ans la réception des ordres sacrés.
GRAËFF, Clément VI et la province de Vienne, n°s 49-50.

R.G. N°31576   19 juillet 1342. Hommage rendu à Amédée de Poitiers, seigneur de
Saûzet, par Guilllaume d'Eygluy, seigneur de Miribel, pour la maison forte d'Orcinas, son territoire
et toute juridiction.
Grenoble, Invent. Valentinois, III, 029 : II, 44731577

R.G. N°31579    (Avignon), 20 juillet 1342. Le pape, à la demande de Louis de Poitiers,
comte de Valentinois, concède à son frère Charles, clerc de Viviers, les canonicat,
prébende et scolastrie que va laisser vacants en l'égl. de Toul la consécration
de François, évêque de Trieste. — Exéc. : les prévôts de Cavaillon et de Toulon,
l'archidiacre de Milan. GRAËFF, Clément VI et la province de Vienne, n° 62.

Sommaire...Dauphiné
Bulle du pape Alexandre IV, rendue à la sollicitation du cardinal Hugues de Saint-Chef, concédant à Marguerite, marquise de
Montferrat, les dispenses nécessaires pour épouser Aimar III, comte de Valentinois, nonobstant les liens de parenté qui
unissaient ladite Marguerite avec Sybille, première femme d’Aimar III, ce mariage pouvant apaiser de grosses querelles
(7 des cal. de février [26janvier] la 2e année du pontificat [1256).
- Quittance délivrée par Philippe de Poitiers, femme de noble Bertrand de Baux, fils de Barral de Baux, à son père
Aimar III de Poitiers, comte de Valentinois, et à son frère Aimaret, d’une somme de 1.000 mares d’argent
représentant sa dot et ses droits dans la succession de ses ascendants paternels et maternels
(8 des cal. d’avril [25 mars] 1263).
- Testament du comte Aimar III de Poitiers : il désire être enseveli dans le monastère de Notre-Dame de Bonlieu, au diocèse
de Valence; il recommande de régler tous les différends qu’il avait avec les églises de Valence et de Die, conformément à
la décision des arbitres nommés et de pacifier de même toutes ses querelles avec les abbayes de Saou, de Cruas, d’Aiguebelle,
etc.; il veut, si l’on peut trouver dans sa terre un homme capable de prendre la croix et d’aller au secours de la Terre Sainte,
qu’on lui donne tous ses chevaux de selle, toutes ses armures et assez d’argent pour passer la mer et combattre pendant deux  
ans pour le salut de l’âme du testateur; si l’on ne trouve personne pour remplir ce rôle, ses chevaux et ses armes seront partagés
entre l’ordre du Temple et celui de Saint-Jean-de-Jérusalem; il ordonne, en outre,que sur les deniers de sa succession on prenne les
sommes nécessaires pour équiper un arbalétrier et lui permettre de se rendre en Terre Sainte où il devra guerroyer deux ans...
Au cas où Aimar, son fils et héritier universel, refuseraitd’exécuter ce testament, les évêques du Puy,de Viviers et de Grenoble
devraient l’y contraindre,au besoin par la censure ecclésiastique; il lègue leurs dots à ses filles Philippe, femme de Bertrand de Baux,
et Marguerite, femme de Roger de Clérieu; à son fils Guillemet, il laisse le château de Chanéac; enfin, il institue pour héritier universel
son fils Aimar et lui substitue son petit-fils Aimaret (Rochemaure, 12 des cal. de ‘mai [20 avril] 1277).  
- Lettre d’Amédée de Roussillon, évêque de Valence et de Die, levant la sentence d’excommunication portée
par lui contre Aimar IV, comte de Valentinois, et ses alliés, a raison de la guerre qu’il soutenait contre l'église de Valence
(Crest, 3 des cal. de juin [30 mai] 1278).
- Sentence arbitrale rendue par Humbert de Beaujeu, chevalier, seigneur de Montpensier, connétable de France, entre Béraud,
seigneur de Mercoeur, et Alixent, sa fille, veuve d’Aimar1II de Poitiers, comte de Valentinois, d’une part, Aimar 1V de Poitiers,
comte de Valentinois et Guillaume de Châteauneuf, damoiseau, seigneur de La Laupie, d’autre part, au sujet de l’éducation,
de la garde et de la tutelle du jeune Guillaume de Poitiers, fils d’Aimar III et de ladite Alixent et du douaire de cette dernière
(3 des ides de [11] septembre 1278).
- Accord entre Aimar IV de Poitiers, comte de Valentinois, et Pons de Montlaur, en vue du mariage d’Hippolyte, fille du comte,
avec un des fils de Pons de Montlaur (8 des ides de [6] juin 1287).
- Lettre de l’empereur Rodolphe de Habsbourg confirmant a Aimar IV de Poitiers, comte de Valentinois, tous les fiefs qu’il tenait
de l’Empire (Worat, 6 des nones de [2] mai 1291).
- Quittance de 13.000 livres délivrée par Aimar IV de Poitiers et son fils Aimaret au dauphin Humbert Ier, à la dauphine
Anne et à leur fils Jean; ladite somme de 13.000 livres représentant la dot de Marie, fille du Dauphin, mariée
audit Aimaret de Poiliers (1297).
- Lettre d’Aimar IV de Poitiers, comte de Valentinois, à Raymond de Montdidier, lieutenant de Jean d’Arlay, Sénéchal de
Beaucaire et de Nîmes pour le Roi de France, lui notifiant la procuration qu’il a passée à noble Bertrand de Lode, jurisconsulte,
pour requérir la publication d’une lettre royale exemptant le comte de Valentinois du subside levé sur les hommes de sa terre
qui ne se rendaient pas à l'armée de Flandre et d’une autre lettre royale (rsuper pignorandis hiis qui pro dote
nostra sunt nobis obligati » (Crest, la veille de SaintLaurent [9 août] 1297).
- Hommage prêté par Aimar IV de-Poitiers, comte de Valentinois, a Béatrix,  comtesse de Vienne et d’Albon, et à Jean Dauphin,
son fils, pour le château et le bourg d’Étoile (15 des cal. de juillet [17 juin] 1277).
- Accord conclu entre Humbert Ier, dauphin, et Aimar IV de Poitiers, comte de Valentinois, pour le mariage d’un fils du comte
avec une fille du dauphin (la veille des ides de [14] juillet 1283).
- Quittance délivrée à Aimar IV de Poitiers par Hugues-Adhémar de Monteil, seigneur de La Garde, d’une somme de 1.500 livres
de viennois que le comte lui devait pour s’être soumis à sa suzeraineté (2 des nones de [4] juin 1284).
- Quittance de 2.000 livres de tournois souscrite par Aimar 1V de Poitiers a Humbert Ier, dauphin, à compte sur une
somme de 2.500 livres empruntée par le dauphin (le jeudi après la Sainte-Luce [16 décembre] 1288).  
- Reconnaissance passée par Hugues-Adhémar, seigneur de Monteil, fils de feu Hugues et de Mabile, à
Aimar IV de Poitiers, comte de Valentinois, pour le château de La Garde et pour ses droits sur le château
de Bossas, au diocèse de Saint-Panl-Trois-Châteaux (le mercredi après la Saint-Vincent [25 janvier] 1290).
- Confirmation par l'empereur Rodolphe de Habsbourg, roi des Romains, en faveur d’Aimar IV de Poitiers,
de tous les fiefs qu’il tenait de l’Empire (Morat, 6 des nones de [2] mai 1291).
- Hommage et reconnaissance passés en faveur d’Aimar lV de Poitiers, comte de Valentinois, par Hugues-Adhémar,
seigneur de Montélimar, pour les châteaux de La Garde et de Bossas (22 janvier 1295).
- Vente par Isnard Montarent a Louis de Poitiers, évêque de Viviers, fils d’Aimar IV, comte de Valentinois, du château
et péage de Blacons, au diocèse de Die (21juin 1310).
- Vidimus délivré par l'officialité de Viviers d’une lettre de l'empereur Henri VII à l'évêque de Valence, lui faisant
défense de continuer a usurper les droits du comte de Valentinois en prenant dans ses proclamations et sur
ses monnaies le titre de comte (Milan, 18 des cal. de février [15 janvier], 3°année du règne [1311]; le Vidimus
est du 8 des cal. de mars [22 février] 1310,1311 n. st.).
- Codicille d’Aimar IV de Poitiers, comte de Valentinois et Diois, par lequel il confirme son testament
précédemment dressé par Pons Lambert, notaire, sous réserve des dispositions suivantes : il modifie le
legs fait à son fils Amédée, lequel comprendra les châteaux de Taulignan, La Roche-Saint-Segret et Blacons,
le fief de Pègue, les châteaux d’AudiiÏ’red, de Bourdeaux, de Comps, d’0rcinas, de Besaudun, de Poèt-Celar,
d’Auriple, de Baix en Diois, d’Ourches et des Marches, sous cette condition toutefois que ledit
Amédée restera, pour lesdites seigneuries, le vassal du comte de Valentinois; le testateur lui laisse en outre
10.000 livres de tournois (Sauzet, 3 avril 1324).  
- Autre codicille du même Aimar IV confirmant le testament et les codicilles précédents et complétant les
libéralités faites en faveur d’Amédée de Poitiers (Grane, 5 juillet 1324).
-  Addition au contrat de mariage d’Amédée de Poitiers, fils de feu Aimar IV, comte de Valentinois, avec Jeanne,
fille de Pliilippe de Savoie, prince d’Achaie, portant augmentation par Catherine de Viennois, sa mère,
de la dot assignée a ladite Jeanne (27-30 mai 1330).
- Cession par Catherine de Poitiers, fille d’Aimar V, comte de Valentinois, de tous ses
droits paternels et maternels en faveur de Louis de Poitiers, son frère aîné; ladite cession faite au moment
où Catherine de Poitiers allait épouser Thomas de Carreto, marquis de Savone (1erjuillet 1332).
- Confirmation par le comte de Valentinois Aimar V de Poitiers d’une quittance de 20.000 livres de tournois
délivrée par lui, le 22 septembre 1320, à Bertrand de Baux, pour la dot que ce dernier avait constituée à sa
fille Sybille de Baux, femme dudit Aimar, et de l'assignation qu’il avait consentie à ladite Sybille des châteaux
de Chalençon, Gluiras et Durfort, avec 500 livres de revenu annuel en garantie de sa dot (13juillet 1334).
- Donation par le même AimarV de Poitiers a sa femme Sybille de Baux de la seigneurie de Chateauneuf
de Mazenc, en échange du château d'Upie, qu’il lui avait attribué en usufruit, sa vie durant, dans son
dernier testament (26 juillet 1334).
- Extrait du testament de Guillaume de Poitiers par lequel il institue pour son héritier son cousin Amédée de Poitiers, en
ce qui concerne les châteaux de Saint-Vallier, de Clérieu et de Chantemerle, et lui substitue le comte Aimar V,
puis le dauphin de Viennois, puis le Roi de France et enfin l’Église romaine (8 septembre 1338).
- Extrait du testament d’Amédée de Poitiers (1338).
- Testament d’Aimar V de Poitiers, comte de Valentinois et Diois, par lequel il confirme un précédent
testament qu’il avait fait le 13 janvier 1332, ainsi que toutes les libéralités consenties en faveur de sa femme
Sybille de Baux, fait divers legs a ses filles Polie, femme du vicomte de Polignac, Margueritewicomtesse
de Beaumont, Agathe, femme d’Aynard de Clermont, Éléonore, femme de Bermond de La Voulte, Catherine,
femme de Thomas de Carreto, marquis de Savone, et Jeanne ; a sa petite-fille Marguerite, fille de Louis, son
fils aîné;a Guillaume, son fils, moine de Cluny et prieur de La Charité; a Othon, Aimaret, Henri et
Charles, ses fils; enfin il institue pour son héritier universel son fils aîné Louis de Poitiers et désigne
comme ses exécuteurs testamentaires Aimar de La Voulte, évêque de Viviers, Amédée de Poitiers, son
frère, Louis de Poitiers, son fils et héritier universel, Guillaume de Poitiers, prieur de La Charité, et Bermond
de La Voulte (12 août 1339).
- Testament de Jeanne de Poitiers, fille du comte de Valentinois Aimar V: elle désire être ensevelie dans le cimetière
des Frères-Mineurs de Crest, auprès de la tombe de Marguerite de Genève, de sainte mémoire, fait divers
legs à l’église Saint-Vincent de Viviers et aux Frères Mineurs de Crest et institue pour son héritier universel
‘le comte de Valentinois Louis I" de Poitiers, son frère (Chateauneuf de Mazenc, 17 octobre 1340).
-   Contrat de mariage de Guichard de Beaujeu avec Marguerite, fille de Louis Ier de Poitiers, comte de Valentinois,
et de Marguerite de Vergy (14 mai 1343).
- Hommage prêté à Aimar VI de Poitiers, comte de Valentinois et Diois, par Gaucher Adhémar, seigneur de Monteil, fils
d’Hugues, seigneur de Monteil et de La Garde, pour la parerie qu’il possédait a Montélimar, la moitié du château
de Savasse, ses droits sur Ancone, le château de Montboucher, Saint-Gervais, Royssac, Puy-Saint-Martin,
Cléon d’Audran, Suze et La Bâtie (23 février 1347, 1348 n. st.).
- Codicille d’Amédée de Poitiers par lequel il modifie les dispositions testamentaires prises par lui en
faveur de Guigue de Montoison, mort depuis lors, ainsi que certaines clauses relatives a l'attribution à Jeanne
de Savoie, sa femme, du château de Sauzet et de quelques revenus à Marsanne; il ratifie l’accord conclu avec
cette dernière à.Taulignan, postérieurement à la rédaction de son testament, attribue le château de La RocheSaint-
Secret à son fils Aimar, assigne à sa femme une rente viagère de 800 florins d’or sur le péage de Leyne
et de 200 florins d’or sur le péage de Crest, 500 florins d’or sur le château de Pisançon. . . il lui laisse en outre
toute sa vaisselle d’argent (10 juin 1350).
- Transaction entre Jeanne de Savoie, fille de Philippe de Savoie et veuve d’Amédéede Poitiers, seigneur de Saint-Vallier,
et Aimar de Poitiers, son fils, au sujet des sommes qui revenaient à ladite Jeanne dans la succession de son mari (18 août 1350).
- Nomination par le juge des comtés de Valentinois et Diois de Guillaume de Dalmas, seigneur de Chateauneuf de Mazenc,
en qualité de tuteur d’Aimar, Catherine, Marguerite, Béatrix et Antoinette, enfants mineurs d’Amédée de Poitiers,
seigneur de Taulignan et de Saint-Vallier, récemment décédé, et de Jeanne de Savoie, sa femme; ladite nomination
faite à la suite du refus de Gaucher Adhémar, seigneur de Monteil, tuteur testamentaire (le mercredi après l’Assomption [18 août] 1350).
- Consultation relative à la dot de Marguerite de Poitiers, fille du comte Louis Ier, mariée à Guichard de Beaujeu ; cette
dot comprenait 1.200 livres de revenus. En quelle monnaie doivent être payées ces 1.200 livres .
- Transaction entre Aimar VI de Poitiers, comte de Valentinois et Diois, fils du feu comte Louis Ier de Poitiers,
et Guichard de Beaujeu, chevalier, au sujet de la rente de 1.200 livres qui avait été attribuée en dot à
sa femme Marguerite de Poitiers, soeur du comte Aimar V1, et assignée sur des terres de Bourgogne
appartenant à Marguerite deVergy, leur mère (18 octobre 1354).
- Accord entre le comte de Valentinois Aimar V1 de Poitiers, d’une part, Arnaud de Rochefort,
chevalier, Luquette, sa femme, et Fleurie, leur fille, d’autre part, au sujet du château de Puygiron que
le comte Louis I" de Poitiers avait donné audit Arnaud et que celui-ci avait rétrocédé au comte Aimar VI ; ce
dernier, en compensation de la perte de ce château, promet de marier Françoise, fille des époux de
Rochefort, et de lui donner en dot une rente de 500 florins d'or et en outre d’assigner immédiatement
audit Arnaud et à sa femme une rente de 250 florins d’or sur les revenus du péage d’Étoile et la jouissance
d’une maison à Romans, ayant appartenu au chanoine Aimar Gay (26 octobre 1354).
- Gaucher Adhémar invoquait comme motifs de son refus les nombreuses occupations que lui causait l'administration de
ses biens situés en Lorraine, en Valentinois et en Gapençais, et surtout le devoir qui s’imposait à lui de délivrer son frère
Hugues Adhémar, seigneur de La Garde, fait prisonnier en Lombardie par les ennemis de l'Église.
- Quittance délivrée par Guichard de Beaujeu et Marguerite de Poitiers, sa femme, à Hélis de Beaufort, comtesse de Valentinois,
d’une somme de 2.000 florins d’or, a compte sur la dot de ladite Marguerite (21 janvier 1355).
- Quittance passée à Aimar VI de Poitiers, comte de Valentinois et Diois, par Louis dfländuze, seigneur de La Voulte, pour
la dot d’Aliénor de Poitiers, sa mère, montant à 7.400 florins d’or : ladite Aliénor était la tante du comte
de Valentinois et la femme de Bermond de La Voulte (9 avril 1355).
- Testament d’Aimar de Poitiers, fils d’Amédée de Poitiers, seigneur de Saint-Vallier : il désire être enseveli dans l'église
des Frères-Mineurs de Crest, dans le tombeau des comtes de Valentinois, et institue pour son héritier universel le fils qu’il laissera
à son décès et, s’il n’en laisse pas, le comte de Valentinois Aimar VI de Poitiers (3 novembre 1355).'
Donation par le même Aimar de Poitiers, fils de feu Amédée, seigneur de Saint-Vallier,au comte de Valentinois
Aimar VI des châteaux de Taulignan, La Roche-Saint-Secret, Comps, Bourdeaux, Bezaudun, Chastel-Arnaud,
B1acons, Puygros, Sauzet, Ourches, Marches,Pisançon, Clérieu, Chantemerle, MirabeldeValclérieux,
Saint-Vallier, ainsi que de la forteresse et du péage de Leyne (3 novembre 1355).
- Quittance passée par Marguerite de Poitiers, veuve de Guichard de Beaujeu, à Aimar VI de Poitiers, comte de Valentinois,
son frère, d’une somme de 200 florins d’or à compte sur sa dot (3 février 1356). -— Accord entre le comte de
Valentinois Aimar VI et son oncle Charles de Poitiers, par lequel, entre autres clauses, il lui cède les châteaux
de Saint-Vallier et de Mirabel de Valclérieux, à condition que les sires de Saint-Vallier seront et resteront
les hommes liges du comte de Valentinois et de ses successeurs (27 juillet 1358).
- Cession par Marguerite et Catherine de Poitiers, filles d’Amédée de Poitiers, chevalier, seigneur de Saint-Vallier,au
comte de Valentinois Aimar V1 de tous leurs droits paternels moyennant une somme de 6.000 florins
payable a chacune d’elles (4 août 1358).
-  Hommage par le comte de Valentinois Aimar VI de Poitiers au dauphin Charles entre les mains de Guillaume de
Vergy, lieutenant dudit Dauphin, pour la parerie de Clérieu et de Chantemerle, la moitié de Taulignan et
Pontaujard (2 décembre 1358).  
- Testament de Catherine de Poitiers, fille de feu Amédée, seigneur de Saint-Vallier: après divers legs à sa mère Jeanne de
Savoie, a ses soeurs Béatrix et Sybille, religieuses, Marguerite et Antoinette de Poitiers, a Catherine de
Brion, femme de Pierre d’Urre, chevalier, elle institue pour son héritier universel le comte de Valentinois
Aimar VI de Poitiers (22 mai 1361).
- Contrat de mariage de Joffrey, seigneur de Bressieux, avec Marguerite, fille de feu Amédée de Poitiers (12 novembre 1361).
- Quittance de 55 florins d’or et quatre gros passée par Joffroy, seigneur de Bressieux, à Aimar VI,
comte de Valentinois, pour la dot de Marguerite de Poitiers, sa femme (11 juin 1366).
- Engagement souscrit en faveur d’Hugues de Chalon, seigneur d’Arlay, et des sires de Corgeron et de Cressieu, par
le comte Aimar VI de Poitiers et ses compagnons, prisonniers dans le château de Cressieu : le comte fera
tous ses efforts pour que les châteaux de Chatillon et de Sallanche soient rendus au sire d’Arlay ; il lui versera.
une somme de 21.500 francs d’or pur et en outre 8.000 francs d’or pour le dédommager du préjudice
qu’il reconnaît lui avoir causé en le privant des revenus desdits châteaux, etc. (1369).
- Projet de lettre du duc de Bourgogne Philippe le Hardi, promettant de ratifier l’accord conclu entre le comte de Valentinois
Aimar V1de Poitiers et Hugues de Chalon, seigneur d’Arlay, et de défendre les partisans et complices
de ce dernier contre toutes représailles (sans date).
- Fragments d’une procédure devant la Chambre des Comptes de Grenoble par laquelle Louis de Poitiers, seigneur de Chalençon
et de Veynes, fils et héritier de feu Aimar de Poitiers, réclame 1’annulation d’un accord conclu a son préjudice entre le gouverneur
du Dauphiné et Guiote, sa mère, au sujet de la seigneurie de Veynes donnée à son père par le dauphin Humbert II en 1344 et
confirmée par le dauphin Charles en 1349 (1366-1372).
- Testament de Louis de Poitiers, seigneur de Chalençon et de Veynes, fils de feu Aimar de Poitiers : il désire être enseveli dans
le couvent des Frères-Mineurs de Crest, dans le tombeau des comtes de Valentinois ; il lègue audit couvent
100 florins d’or, fait d’autres legs aux Frères-Mineurs et Frères-Prêcheurs de Die, de Valence, de Romans,
de Grenoble, de Vienne, d’Annonay, de Valréas, aux abbayes de Saou, de Léoncel et de Cruas, et institue
pour son héritier Aimar VI de Poitiers, comte de Valentinois (22 juin 1370).
-  Procédure devant le Conseil delphinal entre Louis de Poitiers et le procureur général et avocat fiscal du Dauphine au sujet des
péages du Gapençais affermés par le gouverneur Raoul de Loupy a Guiote d’Uzès, mère et tutrice dudit
Louis de Poitiers : il y est parlé de Paccroissement du produit de ces péages par suite du retour de la cour
pontificale à Avignon (1371).
- Testament du comte de Valentinois Aimar VI de Poitiers: il désire être enseveli dans l’église des Frères-Mineurs.de Crest, fait
de nombreux legs à tous les couvents de la région et à ses exécuteurs testamentaires pour habiller des indigents
et marier depauvres filles; ordonne de distribuer de pieuses libéralités pour le salut de Pâme de quelques-unsde ses anciens officiers
décédés et aussi pour libérer sa propre conscience des voeux qu’il avait faits d'aller en pèlerinage a Notre-Dame du Puy, à Saint-Antoine
en Viennois, a Saint-Esprit, a Notre-Dame de l’IleBarbe, à Saint-Jacques en Galice, au mont Saint-Michel,
etc. . ., pèlerinages qu’il n’avait pas réalisés ; il laisse l’hôte1 qu’il a acquis a Avignon à l'hôpital fondé dans
cette ville par Bernard Raschas ; donne le château de Taulignan a sa cousine Marguerite de Poitiers, fille
d'Amédée de Poitiers et de Jeanne de Savoie ; ceux de Clérieu et de Chantemerle a son neveu Édouard de
Beaujeu, fils de Guichard et de Marguerite de Poitiers, soeur du testateur. . . Il institue pour héritier universel
son cousin germain Louis de Poitiers, fils d’Aimar, et lui substitue Édouard de Beaujeu (Avignon, dans
l'hôtel du testateur, 9 février 1373).
- Transaction entre Louis II de Poitiers, comte de Valentinois et Diois, et Charles de Poitiers, seigneur de Saint-Vallier, au sujet
des droits prétendus par ce dernier sur les comtés de Valentinois et Diois  (11 août 1374).
- Projet de contrat de mariage entre Élisette, dame de Baux, comtesse d’Avelin, représentée par Guillaume, vicomte de
Turenne, son tuteur, et Antoine de Poitiers, fils aîné de Charles de Poitiers, seigneur de Saint-Vallier (sans date).
- Sentence arbitrale rendue par le pape Clément VII entré Louis II de Poitiers, comte de Valentinois, et Hugues Adhémar,
seigneur de La Garde, au sujet de la seigneurie de Montélimar et des châteaux de La Garde, de Rac et de Montboucher
(3 décembre 1379).
- Contrat de mariage entre Humbert de Villars et Louise de Poitiers, fille du comte de Valentinois Louis II :
ce dernier donne à sa fille 40.000 florins de dot (15novembre 1389).
- Lettres de Charles VI à la Chambre des Comptes de Paris et aux gouverneur et trésorier général du Dauphiné
eur notifiant qu’un délai est accordé au comte de Valentinois Louis II pour fournir certains comptes qu’il devait, et
prescrivant de lui rendre la jouissance des seigneuries de Clérieu, d’Étoile, de Beaufort et de Montclar qui
avaient été mises sous la main du Roi (Paris, 9 mars 1402, 1403 n. st.). -
- Mémoires concernant la cession du Valentinois à la France. Extrait du traité de 1404.
« Ce sont lez choses que a demandées monseigneur le Conte de Valentinoys et de Dioys à mons. l'Evesque de
Chalons,1e governeur du Daulphiné, Farcediacre de Petit Caux et à sire Jehan Chantaprime, comissaires de
part le Roy nostre sire, daulphin de Viannoys, envoyez devers mondit seigneur le Conte pour certeines choses
tochant le traitié du transport dez ditez contes et pour le porrogation du terme de Noel prochain auquel le
Boy nostre sire devoit payer audit mons. le Conte 100.000 escus d’or età mons. Charles de Poitiers, son
oncle, 20.000 francz, etc. . .
- « Mémoire des lettres nécessères pour ceulx qui doivent aler en Valentinois.»
- Traité entre le comte de Valentinois Louis Il et le gouverneur du Dauphiné pour la prorogation des délais
accordés au Roi-Dauphin par le traité de cession pour le paiement d’une somme de 12.000 écus (1er février
1408).
-  Consultations et mémoires relatifs à.la succession des comtes de Valentinois (sans date). Lettre
du roi-dauphin Charles VII déclarant que, dans le cas où il croirait devoir disposer des comtés de.
Valentinois et de Diois, il en réserverait toutes les parties données par lui à son cousin Louis de Poitiers,
seigneur de Saint-Vallier (Espaly, 29 décembre 1424).
- Remise par Charles de Poitiers, seigneur de SaintVallier, au roi-dauphin Charles VII du château de
Châteaudouble qui lui avait été remis en gage avec Montélimar et quelques autres revenus delphinaux
jusqu’au paiement des sommes qui lui étaient dues: dans ce procès-verbal de remise est insérée une lettre
de Charles VII, donnée à Chinon, le 28 février 1435 (1436 n. st.), où il est dit qu’avant Châteaudouhle et
Montélimar le roi Charles VII avait donné en gage à Charles de Poitiers certains joyaux de la Couronne :
(t c’est assavoir le quart fleuron de la bonne couronne de feu nostre très chier seigneur et père et le fermeillet
garni de 3 grosses parles, d’un balay carré et d’un gros dyamant pointu, appelle le fermeillet aux trois
poires » (8 mars 1436).
- Vidimusdu testament  de Louis II de Poitiers, comte de Valentinois et Diois (22 juin 1419).
- Autre vidimus du même testament (22 juin 1419).
- Arrêt du Parlement de Grenoble rendu entre Jacques de Crussol et Aimar de Poitiers, comte de Saint-Vallier,
par lequel, réformant un arrêt précédent, il ordonne que le château d’Étoi1e,
ses moulins, ainsi que le péage de Parpillon, seront remis au sire de Crussol, jusqu’à ce que le Roi lui ait
payé une somme de 50.000 livres qu’il lui devait et qu’en échange on remettra à Aimar de Poitiers la
baronnie et les châteaux de Chalençon, Saint-Fortunat et Durfort (27 juin 1500).

Manuscrit de la Bibliotheque d'Avignon
4384
Fol. 12. Hommage pour les châteaux de La Palud, Sainte-Cécile, Villedieu, Malaucène, etc., prêté au cardinal Alphonse Carillo, légat d'Avignon, par Jean,
évêque de Viviers, et Jean Cadard, procureur d'Isabeau de Poitiers, veuve de Geoffroy le Meingre, tutrice de ses enfants mineurs, Louis et Jean Le Meingre
(22 octobre 1432).