PIGNATELLI, d'EGMONT de PIGNATELLI

pignatel 2 .............Pignatelli

Familles associées : (1) des Baux, (2) Albert de Luynes

o Généalogie a

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Note : Olivier de Gerente se constitue un immense domaine à Travaillan en acquérant des biens nationaux dont ceux de la famille Pignatelli d'Egmont.

pignatelli casimir
Casimir de Pignatelli, comte d’Egmont
T 159
Papiers du comte d’Egmont-Pignatelli
Dates extrêmes : 1227-1791
Importance matérielle : T 159/1 à 18 et T* 159/1 à 66.
Modalités d’entrée : Séquestre révolutionnaire.
Conditions d’accès : Fonds librement communicable sous réserve des restrictions
nécessitées par l’état matériel des documents.
Instrument de recherche : Série T : Inv. somm. ms., par N. Valois, J. Guillaume, Fr.
Soehnée et E. Martin-Chabot, 1891-1902, 1922 et 1934-1935, 8 vol. Index ms. des
noms géographiques, de personnes et de quelques matières de l’inv. précédent, par
Fr. Soehnée et E. Martin-Chabot, 1894-1922 et 1934-1935, 287 p.
Notice biographique :
La sous-série comprend les papiers du comte d’Egmont-Pignatelli, émigré.
Fils de Procope Marie Antoine Philippe Charles Nicolas Augustin, duc de Bisaccia, et d’Henriette Julie de Durfort de Duras, Casimir de Pignatelli, comte d’Egmont, naquit à
Paris le 6 novembre 1727. Il commença sa carrière en 1742 dans les mousquetaires avant de devenir, en 1744, mestre de camp d’un régiment de cavalerie de son nom.
Brigadier en 1748, il fut l’aide de camp du maréchal de Richelieu à Minorque en 1756, reçut la croix de Saint-Louis et fut fait maréchal de camp la même année.
Lieutenant général en 1762, il reçut, en 1781, le gouvernement de l’Anjou et du Saumurois. À la veille de la Révolution, il était chef de division en Champagne.
Après avoir été député du bailliage de Soissons aux États généraux, il émigra et se vit confier le commandement des corps d’émigrés du pays de Liège, Brabant,
Hainaut et Flandre autrichienne. En cette qualité, il fit la campagne de 1792 dans les rangs de l’armée de Bourbon. Il mourut à Brunswick le 1er décembre 1801.
Il avait épousé en premières noces en 1750 Blanche Alphonsine de Saint-Séverin d’Aragon, puis, le 10 février 1756, Sophie Louise Armande Septimanie de Vignerot
du Plessis de Richelieu et enfin, le 31 mai 1788, Claire Marie Farely.
Présentation du contenu :
Titres de propriétés, pièces de procédure, mémoires, procurations, déclarations, échanges, comptes de recette et de dépense divers concernant des biens situés
dans les départements du Nord (terres de Berlaimont et Longueville), de l’Aisne (forêt de Dôle et de Braisne), ou encore du Pas-de-Calais (Havrincourt), la Somme,
les Ardennes ou le Vaucluse (Sérignan).
Pièces relatives à des terres et seigneuries sises en Belgique, aux Pays-Bas ou encore en Italie (terres de Cérignole et Bisaccia, biens à Naples ou à Rome).
Titres des familles d’Egmont, de La Marck et Bouillon. Échange avec Louis XIV des principautés de Sedan et Raucourt contre les duchés d’Albret et de Château-Thierry.
Titres du duché de Gueldre et de la maison de Nassau. Copies d’actes des ducs de Bourgogne.

L'Intermédiaire des chercheurs et curieux : questions et réponses, communications diverses à l'usage de tous, littérateurs et gens du monde,...Edité en 1905

Comte de Fuentès-Pignatelli (LI,166,303).—Ce personnage fut,en effet.ambassadeur d'Espagne cn France, et même en Angleterre, mais je crois qu'il occupa le
premier poste bien avant 1790. Car le baron dc Tricornot, dans ses intéressants Mémoires, nous apprend que ce comte Fuentès, de la branche des Pignatelli
d'Espagne.profita de son séjour en France pour marier son second fils avec la fille unique et heritière de Casimir dc Pignatelli, comte d'Egmont, (1727-1801),
 lieutenant général au service français, et chef d'une branche des Pignatelli, établie en France.
Le comte d'Egmont avait epouse, en 1750, Mlle de Saint-Séverin d'Aragon.Elle mourut cn 1754. ne lui laissant que la fille dont il est question plus haut.
Le comte d'Egmont épousa en secondes noces, en février 1756, la charmante Seplimanie de Richelieu, la "jeune ct jolie ", morte à l'âge de 33 ans. en 1773, sans enfants.
Le comte d'Egmont épousa en troisièmes noces, en 1788, l'ancienne dame de compagnie de sa femme, une miss Farrell appartenant « à une très ancienne farnille
d'Irlande ». Elle soigna ses dernieres années et ne lui donna pas non plus d'héritier,
Revenons maintenant au gendre du comte d'Egmont, le prince dc Pignatelli-Fuentès, fils de l'ambassadeur. Cet espagnol, d'origine napolitaine, entra au
service français par suite de son mariage, et il était, en 1772, colonel des dragons de Schomberg, régiment allemand issu des Volontaires du maréchal de Saxe.
A cette époque (1772) il avait déjà de sa femme deux fils « qui seront un jour de grands seigneurs, écrit Tricornot, « puisqu'ils doivent hériter de toute la
« branche Pignatelli-Fuentès en Espagne, « et de celle dc Pignatelli d'Egmont en France ».
La fille du comte d'Egmont mourut avant son père. Ses deux fils moururent également jeunes et sans postérité.
Mme la comtesse d'Armaillé, dans son charmant ouvrage sur La comtesse d'Egmont, nous apprend que l'immense fortune du comte d'Egmont et ses titres retournèrent
à la maison de Luynes et aux Pignatelli d'Espagne.
En ce quiconcerne la présence du comte de Pignatelli-Fuentès en 1787, 1788 et 1789, à l'abbaye de Valsery, dans Ie Soissonnais, si nous prenons en considération
que la principale résidence du comte d'Egmont était le château de Braine, dans la même région et à environ sept lieues de Valsery ce séjour de l'ancien ambassadeur
espagnol dans une abbaye de l'Ilede-France devient moins inexplicable.
S. CHURCHILL
SAINT-SÉVERIN D'ARAGON (Blanche-Alphonsine-Octavie-MarieFrançoise de), morte le 20 janvier 1753 à dix-sept ans, épouse de
Casimir d'Egmont, marquis de Pignatelli (S. R.).


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