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ÉDICI  
  • Fiefs : Visan, Mérindol, Mollans, Poët-en-Percip
  • D'or à six tourteaux de gueules.
medici

    o Généalogie :

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  • Eléments de généalogie.

    Source : l'arrondissement de Nyons :

    p. 141 : Le baron de Mévouillon vendit Mollans en 1293 à Albert de Médici
    p. 274 Etienne Médici est condamné â 100 sols pour avoir traversé le territoire de Cornillon avec 2 ânes chargea de sel, sans acquitter les droits de péage. 
    p. 393 Des arbitres doivent examiner les droits de Bérengère, belle-fille d'Albert de Médici, et de ses enfants en 1300.

    p. 394 : Albert Médici, noble émigré de Florence, seigneur de Mérindol, du Poet, etc., avait eu d'une Bérenger un fils
    appelé Giraud, mort jeune, en laissant Giraud II, Guillaume dit du Poet, Albert II et Eliénor, femme de Ponce Reynier, seigneur d'Oze.
    En 1299, Albert I, alors très âgé, avait défendu à ses petits-fils, par testament, d'aliéner Mérindol, et Guillaume avait 
    promis d'obéir, en ajoutant, que si la clause était violée, le château appartiendrait à Raymond de Mévouillon.
    Or, le même Guillaume, héritier d'Albert II, vendait la même année Mérindol à Bertrand de Baux IV, prince d'Orange,
    qui en prit aussitôt possession et, pour fortifier ses droits, en rendit hommage à Mathias de Théate, après avoir fait assigner
    le baron de Mévouillon à comparaître devant le représentant de l'église.
    Raymond de Mévouillon, pour toute réponse réunit ses amis et vassaux : la dauphine, Jean, comte de Gap, Alleman du
    Poet, Jean de Ste-Sabine, Guigues Alleman, Guillaume et Hugues Artaud d'Aix, Raymond de Mon tau ban, Jourdain de
    Rosans, Jean de Sahune, Geoffroy de Bésignan, Pierre de l'Epine, Guillaume Ogier, Pierre Reynier, chevaliers et le dau-
    phin Humbert, heureux d'humilier le prince d'Orange, partisan du comte de Savoie.
    Pierre Isoard, commandant des troupes baronales, commence immédiatement les travaux du siège et c'est alors qu'intervient
    l'évêque de Vaison.
    Pendant les négociations déjà exposées, Raymond de Mévouillon ne se jugeant pas engagé par un traité conclu en son
    absence, ordonne de continuer le siège et de préparer un assaut. Mais le recteur du Comtat le menace d'excommuni-
    cation et d'amende. Il répond, le 3 juillet, que Mérindol a toujours été de sa mouvance, que Bertrand de Baux n'a pu
    reconnaître d'autre suzerain sans donner lieu â la commise ; que le fief lui a été vendu par Giraud Médici et que l'affaire
    étant féodale il ne pouvait être valablement excommunié. Il en appelle donc au pape et aux cardinaux.
    Le 6 juillet, l'évêque de Carpentras au nom du recteur du Comtat somme le baron de Mévouillon de lever le siège. Celui-
    ci refuse et trois jours après entre en pourparlers avec Bausan de Ménerbes, défenseur de la place pour l'évêquede Vaison.
    Ce commandant, privé alors de sa compagnie et du secours des neveux du prélat et, depuis 15 jours, dépourvu d'eau, potable,
    se rend à discrétion.
    Valbonnais s'arrête là; seul, l'lnventaire analytique des chartes de la maison de Baux mentionne à la date du 20 juillet
    1300  un appel au pape et au sacré collège de l'ordonnance de Mathias de Théate aux Dauphins Humbert I et Jean, son fils,
    et à leurs partisans d'avoir à lever le siège mis devant Mérindol où se trouvait enfermé le prince d'Orange.
     

    Source : Inventaire...Dauphiné
    - Vidimus d’une promesse souscrite par Guillaume du Puy, seigneur de Mérindol, neveu de feu Albert Médici, en son vivant seigneur de
    Mérindol, d’exécuterles clauses du testament de ce dernier et notamment de ne jamais aliéner le château de Mérindol (
    25 mars 1299, Vidimus du 20 juillet 1300).

    Source : Regeste dauphinois d'Ulysse Chevalier

    Tome 2, p.19 Durbon, 1207
    Lautard Medici et son fils Pierre cèdent au prieur Guillaume et aux frères de Durbon leurs prétentions sur les prés du Fangeas (del Effanga(...) Tome 3, p.285
    Visan, 7 décembre 1288
    Raymond de Mévouillon, fils émancipé de Raymond, seigneur de Mévouillon, de la volonté d' Albert Medici , de Béatrix de Mévouillon et de sa fille Marguerite, vend à Bertrand, prince d'Orange, fils de Bertrand des Baux et de Malberjone, les hauts domaine et seigneurie de Visan au prix de 50000 sols Tournois
    Sarrians, le 7 décembre 1288
    Rachat par Bertrand de Baux, prince d'Orange, de la majeure seigneurie des château et territoire de Visan, vendus par Raymond de Mévouillon, fils émancipé de Raymond de Mévouillon, avec le consentement d'Albert Médici , son beau-frère, de Béatrix sa soeur et de Marguerite leur fille, au prix de 50000 sols Tournois
    p.431
    28 Août 1293
    Vente du château et terre de Visan (Avisani) par Albert Medici, seigneur de Mérindol et Guillaume du Poët, son petit-fils, à Béatrix de Mévouillon...
    p.437
    Mollans, 7 novembre 1293
    Albert Medici, seigneur de Mérindol , avait libéré Raymond de Mévouillon, fils émancipé de feus Raymond seigneur de Mévouillon et de son épouse Comitissona, d'une créance de 4000 livres de provençaux coronats envers Bertrand, seigneur des Baux et comte d’Avellino et la comtesse sa femme, pour lesquels le château et le territoire de Mollans leur était engagé… En reconnaissance, Raymond cède à Albert en franc fief ancien le château et le territoire de Mollans et Albert prête hommage.
    p.459
    Mollans 7 août 1294
    Albert Medici, seigneur de Mérindol, et son petit-fils Guillaume du Poët, majeur de 14 ans, sans curateur, vendent à Béatrix, dame de Visan (Avisani), tous leurs droits sur le château de Visan, la ville adjacente, le mandement et territoire ...
    Béatrix de Mévouillon fait donation de Visan au dauphin Humbert
    Mollans 7 août 1294
    Albert Medici, seigneur de Mérindol , Benevenuto de Compeis (Campesio), professeur de droit, maître Michel Pauli, jurisconsulte, etc
    p.501
    La Bâtie devant Le Buis, 7 février 1296
    Albert Medici, seigneur de Mollans (Molasy), se porte garant principal envers Jacomino de Florence
    p.579
    9 juin 1298 St Quentin
    Jean Medici, not. du roi de France
    p.603
    25 mars 1299
    Guillaume du Poët, seigneur de Mérindol, arrière-petit-fils (felesenus) d'Albert Medici, promet solennellement à Raymond de Mévouillon le jeune, exécuteur d'Albert, de remplir tout le contenu de son testament …
    p.641
    Mollans, le 27 juin 1300
    Giraud Medici, fils de feu Giraud, fils lui-même d'Albert Medici, expose à Raymond Lamberti, juge du château de Mollans, au diocèse de Vaison, que son aïeul Albert Medici dans son testament institua comme héritier universel lui Giraud et pour le château de Mérindol, même diocèse, son frère Guillaume du Poët, avec défense d'aliéner ces seigneuries, sous peine de dévolution aux autres héritiers, Or, Guillaume a transferé au prince d’Orange le château de Méindol….
    p.643
    Mérindol, 9 juillet 1300
    Raymond de Mévouillon assiègeait le château de Mérindol pour conserver son droit et celui de Giraud de Medici, petit-fils et héritier d’Albert de Medici, jadis seigneur de Mérindol…
    20 juillet 1300
    Donation du château de Mérindol à Raymond de Mévouillon par Girard Medici, qui le tenait comme cohéritier d'Albert Medici. — Cf. 27 juin précédent
    p.727
    1303
    Transaction entre Pierre Reynier et Giraud Medicis, coseigneurs de Mollans, et les habitants du lieu : le bétail étranger ne pourra être introduit dans le territoire …
    p.733
    1303
    veuve de Thomas Geneveys, Silvonet Lobet, Guigonet Medici, Guillelmet de Châteaubourg et Guigues de Curson 
  • Tome 4 p.293
    2 septembre 1317
    Concession de Raymond de Mévouillon au dauphin….
    Le dauphin pourra acquérir le château de Mollans, dioc. de Vaison, de Pierre Raynerii. chevalier, et de Giraud Medici , mais Raymond touchera 500 liv de lods
    p.299
    Le Buis, 24 septembre 1317
    suite à la concession au dauphin, hommage de Giraud Medici, pour la moitié des châteaux de Mollans et de Poët-en-Percip (d'Ampercipia)...
    p.559
    30 juillet 1323
    Concession en fief par le dauphin à Léonard de Moranne, sieur de Pierrelongue…
    avec concession de toute justice, à charge de ne pouvoir le transporter en main morte et à des étrangers, de fournir un homme d'armes en cas de guerre pour cette moitié, l'autre qu'ils devaient acquérir de Giraud de Medici et leur château de Pierrelongue
    p.571
    Mollans, 6 novembre 1323
    Giraud Medici, coseigneur de Mollans , du conseil de ses amis,vend à Hugues Adhemarii. seigneur de Montélimar (Montilii)et de la Garde, sa part du château de Mollans, avec tout ce qu'il possède dans son territoire et mandement, pour le prix de 4923 livres...
    Il réserve le haut domaine de Raymond seigneur de Mévouillon.et promet l'assentiment de sa femme Bertrande et de ses frères Guillaume du Puy et Albert Medici 
  • Tome 5, p.355
    1335
    Partage de la terre de Mollans entre Pierre Reynier et Giraud Medicis, coseigneurs du lieu par indivis
  • Tome 6, p.519
    Nice, 27 septembre 1346
    Jean Medici, moine de St-Pons, hors de Nice, rappelle le chapitre provincial tenu naguère au château de Montilis (Montélimar ?) par les abbés, chapitres et couvents des monastères de moines noirs des provinces de Vienne, Arles, Aix et Embrun, par ordre du pape.
  • Tome 7, p.125
    20 janvier 1270/1
    Echange de terres entre Hugues d'Embrun et Pierre Medici, fils de feu Reymond



  

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