... MANTIN, de MANTIN de CROCHANS Ecartelé : aux 1 et 4, d'or au lion de gueules; aux 2 et 3, d'argent à la merlette de sable. PIT II-229, 262 Généalogie : Page 1a Fiefs : cosg de Mondragon, Rochegude, la Garde-Paréol, sg de Crochans, sg Montbonnot, baron d'Allier et Montbrun en Vivarais, MANTIN Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669). Plusieurs familles, se présupposant nobles, ont donné pour prétexte de ne pas rapporter leurs titres, qu'ils avaient été brûlés dans un incendie. Si semblable fait était reçu, il n'y aurait guère de familles qui n'allégassent semblable infortune, en forgeant une noblesse imaginaire. Quand un pareil malheur arrive, on doit d'abord faire une procédure judiciaire et représenter des copies des titres, devant le juge afin que ces copies, au moyen de la preuve de l'incendie, puissent servir d'originaux. Dans la suite, ces copies ayant été légalisées, le procureur du roi ouï, avec les parties intéressées en qualité, serviraient d'originaux. L'auteur du nobiliaire allègue l'incendie des titres de la famille de Mantin, sans en rapporter aucune sorte de preuve. Elle ne peut tirer sa noblesse que de l'ordre royal de chevalerie qu'Etienne de Mantin reçut de la main du comte de Tende, gouverneur de Provence, par ordre du roi, pour ses faits d'armes contre la Ligue. Il fut gouverneur de Casai, ensuite de Grenoble et du pays de Gévaudan. Il assista, en cette qualité, aux états généraux de France assemblés à Blois. Il a servi glorieusement sous cinq rois : Henri II François II, Charles IX, Henri III et Henri IV. Il mourut dans Aix et fut enseveli dans l'église des Jacobins, où on lui éleva un mausolée. Théodore de Mantin, son fils fut vice amiral des mers du Levant à Marseille, l'an 1620, sous Louis XIII. Il commandait deux vaisseaux du roi, lorsqu'il en rencontra cinq à Alger, qu'il défit à la vue de Sarragosse. Gaspard et Pierre de Montin ont soutenu la gloire de leur père et de leur aïeul, Gaspard fut baron d'Allier, sgr de Montdragon et est le chef, aujourd'hui, de sa famille à Arles. Il porte pour armes : Ecartelé, au 1 et 4, d'or à un lion de gueules, au 2 et 3, d'argent à une molette de sable. Cimier : une femme nue, d'argent, tenant deux massues de sable, une de chaque main. Devise : Fortior Alcide. * Une bonne partie de cette notice est reproduite textuellement dans le Nouveau Etat, p. 91. Pithon Curt a donné une filiation assez complète. Etienne de Mantin testa à Montdragon le 24 mars 1683 (Revellud) en faveur de sa femme Marie de Faure de Bologne, avec legs à ses enfants : Joseph, Etienne, Gaspard, Catherine, Marie-Thérèse et Barbe. Jean-Baptiste, son petit-fils, épousa, en 1722, Elisabeth Palerne, fille de n. An- toine, trésorier du pape à Avignon, et de Reine de Launay (1). D'où : 1 Joseph, mort à Bédarrides, le 21 août 1741. 2 Ignace, enseigne de vaisseau, mort à Toulon le 8 sept. 1763. Elisabeth-Pauline-Rose-Marthe, bapt. à Piolenc le 28 juillet 1823. (1) Jeanne de Palerne, sœur d'Elisabeth, épousa à Avignon, le 21 nov. 1729 Esprit d'Albert, fils d'Henri-Hyacinthe, président au parlement de Provence, et de Françoise de Bérenguier. © JG 2006
Généalogie : Page 1a Fiefs : cosg de Mondragon, Rochegude, la Garde-Paréol, sg de Crochans, sg Montbonnot, baron d'Allier et Montbrun en Vivarais, MANTIN Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669). Plusieurs familles, se présupposant nobles, ont donné pour prétexte de ne pas rapporter leurs titres, qu'ils avaient été brûlés dans un incendie. Si semblable fait était reçu, il n'y aurait guère de familles qui n'allégassent semblable infortune, en forgeant une noblesse imaginaire. Quand un pareil malheur arrive, on doit d'abord faire une procédure judiciaire et représenter des copies des titres, devant le juge afin que ces copies, au moyen de la preuve de l'incendie, puissent servir d'originaux. Dans la suite, ces copies ayant été légalisées, le procureur du roi ouï, avec les parties intéressées en qualité, serviraient d'originaux. L'auteur du nobiliaire allègue l'incendie des titres de la famille de Mantin, sans en rapporter aucune sorte de preuve. Elle ne peut tirer sa noblesse que de l'ordre royal de chevalerie qu'Etienne de Mantin reçut de la main du comte de Tende, gouverneur de Provence, par ordre du roi, pour ses faits d'armes contre la Ligue. Il fut gouverneur de Casai, ensuite de Grenoble et du pays de Gévaudan. Il assista, en cette qualité, aux états généraux de France assemblés à Blois. Il a servi glorieusement sous cinq rois : Henri II François II, Charles IX, Henri III et Henri IV. Il mourut dans Aix et fut enseveli dans l'église des Jacobins, où on lui éleva un mausolée. Théodore de Mantin, son fils fut vice amiral des mers du Levant à Marseille, l'an 1620, sous Louis XIII. Il commandait deux vaisseaux du roi, lorsqu'il en rencontra cinq à Alger, qu'il défit à la vue de Sarragosse. Gaspard et Pierre de Montin ont soutenu la gloire de leur père et de leur aïeul, Gaspard fut baron d'Allier, sgr de Montdragon et est le chef, aujourd'hui, de sa famille à Arles. Il porte pour armes : Ecartelé, au 1 et 4, d'or à un lion de gueules, au 2 et 3, d'argent à une molette de sable. Cimier : une femme nue, d'argent, tenant deux massues de sable, une de chaque main. Devise : Fortior Alcide. * Une bonne partie de cette notice est reproduite textuellement dans le Nouveau Etat, p. 91. Pithon Curt a donné une filiation assez complète. Etienne de Mantin testa à Montdragon le 24 mars 1683 (Revellud) en faveur de sa femme Marie de Faure de Bologne, avec legs à ses enfants : Joseph, Etienne, Gaspard, Catherine, Marie-Thérèse et Barbe. Jean-Baptiste, son petit-fils, épousa, en 1722, Elisabeth Palerne, fille de n. An- toine, trésorier du pape à Avignon, et de Reine de Launay (1). D'où : 1 Joseph, mort à Bédarrides, le 21 août 1741. 2 Ignace, enseigne de vaisseau, mort à Toulon le 8 sept. 1763. Elisabeth-Pauline-Rose-Marthe, bapt. à Piolenc le 28 juillet 1823. (1) Jeanne de Palerne, sœur d'Elisabeth, épousa à Avignon, le 21 nov. 1729 Esprit d'Albert, fils d'Henri-Hyacinthe, président au parlement de Provence, et de Françoise de Bérenguier.
Généalogie : Page 1a Fiefs : cosg de Mondragon, Rochegude, la Garde-Paréol, sg de Crochans, sg Montbonnot, baron d'Allier et Montbrun en Vivarais,
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Fiefs : cosg de Mondragon, Rochegude, la Garde-Paréol, sg de Crochans, sg Montbonnot, baron d'Allier et Montbrun en Vivarais,
MANTIN
Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669). Plusieurs familles, se présupposant nobles, ont donné pour prétexte de ne pas rapporter leurs titres, qu'ils avaient été brûlés dans un incendie. Si semblable fait était reçu, il n'y aurait guère de familles qui n'allégassent semblable infortune, en forgeant une noblesse imaginaire. Quand un pareil malheur arrive, on doit d'abord faire une procédure judiciaire et représenter des copies des titres, devant le juge afin que ces copies, au moyen de la preuve de l'incendie, puissent servir d'originaux. Dans la suite, ces copies ayant été légalisées, le procureur du roi ouï, avec les parties intéressées en qualité, serviraient d'originaux. L'auteur du nobiliaire allègue l'incendie des titres de la famille de Mantin, sans en rapporter aucune sorte de preuve. Elle ne peut tirer sa noblesse que de l'ordre royal de chevalerie qu'Etienne de Mantin reçut de la main du comte de Tende, gouverneur de Provence, par ordre du roi, pour ses faits d'armes contre la Ligue. Il fut gouverneur de Casai, ensuite de Grenoble et du pays de Gévaudan. Il assista, en cette qualité, aux états généraux de France assemblés à Blois. Il a servi glorieusement sous cinq rois : Henri II François II, Charles IX, Henri III et Henri IV. Il mourut dans Aix et fut enseveli dans l'église des Jacobins, où on lui éleva un mausolée. Théodore de Mantin, son fils fut vice amiral des mers du Levant à Marseille, l'an 1620, sous Louis XIII. Il commandait deux vaisseaux du roi, lorsqu'il en rencontra cinq à Alger, qu'il défit à la vue de Sarragosse. Gaspard et Pierre de Montin ont soutenu la gloire de leur père et de leur aïeul, Gaspard fut baron d'Allier, sgr de Montdragon et est le chef, aujourd'hui, de sa famille à Arles. Il porte pour armes : Ecartelé, au 1 et 4, d'or à un lion de gueules, au 2 et 3, d'argent à une molette de sable. Cimier : une femme nue, d'argent, tenant deux massues de sable, une de chaque main. Devise : Fortior Alcide. * Une bonne partie de cette notice est reproduite textuellement dans le Nouveau Etat, p. 91. Pithon Curt a donné une filiation assez complète. Etienne de Mantin testa à Montdragon le 24 mars 1683 (Revellud) en faveur de sa femme Marie de Faure de Bologne, avec legs à ses enfants : Joseph, Etienne, Gaspard, Catherine, Marie-Thérèse et Barbe. Jean-Baptiste, son petit-fils, épousa, en 1722, Elisabeth Palerne, fille de n. An- toine, trésorier du pape à Avignon, et de Reine de Launay (1). D'où : 1 Joseph, mort à Bédarrides, le 21 août 1741. 2 Ignace, enseigne de vaisseau, mort à Toulon le 8 sept. 1763. Elisabeth-Pauline-Rose-Marthe, bapt. à Piolenc le 28 juillet 1823. (1) Jeanne de Palerne, sœur d'Elisabeth, épousa à Avignon, le 21 nov. 1729 Esprit d'Albert, fils d'Henri-Hyacinthe, président au parlement de Provence, et de Françoise de Bérenguier.
Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669).
Plusieurs familles, se présupposant nobles, ont donné pour prétexte de ne pas rapporter leurs titres, qu'ils avaient été brûlés dans un incendie. Si semblable fait était reçu, il n'y aurait guère de familles qui n'allégassent semblable infortune, en forgeant une noblesse imaginaire. Quand un pareil malheur arrive, on doit d'abord faire une procédure judiciaire et représenter des copies des titres, devant le juge afin que ces copies, au moyen de la preuve de l'incendie, puissent servir d'originaux. Dans la suite, ces copies ayant été légalisées, le procureur du roi ouï, avec les parties intéressées en qualité, serviraient d'originaux. L'auteur du nobiliaire allègue l'incendie des titres de la famille de Mantin, sans en rapporter aucune sorte de preuve. Elle ne peut tirer sa noblesse que de l'ordre royal de chevalerie qu'Etienne de Mantin reçut de la main du comte de Tende, gouverneur de Provence, par ordre du roi, pour ses faits d'armes contre la Ligue. Il fut gouverneur de Casai, ensuite de Grenoble et du pays de Gévaudan. Il assista, en cette qualité, aux états généraux de France assemblés à Blois. Il a servi glorieusement sous cinq rois : Henri II François II, Charles IX, Henri III et Henri IV. Il mourut dans Aix et fut enseveli dans l'église des Jacobins, où on lui éleva un mausolée. Théodore de Mantin, son fils fut vice amiral des mers du Levant à Marseille, l'an 1620, sous Louis XIII. Il commandait deux vaisseaux du roi, lorsqu'il en rencontra cinq à Alger, qu'il défit à la vue de Sarragosse. Gaspard et Pierre de Montin ont soutenu la gloire de leur père et de leur aïeul, Gaspard fut baron d'Allier, sgr de Montdragon et est le chef, aujourd'hui, de sa famille à Arles. Il porte pour armes : Ecartelé, au 1 et 4, d'or à un lion de gueules, au 2 et 3, d'argent à une molette de sable. Cimier : une femme nue, d'argent, tenant deux massues de sable, une de chaque main. Devise : Fortior Alcide. * Une bonne partie de cette notice est reproduite textuellement dans le Nouveau Etat, p. 91. Pithon Curt a donné une filiation assez complète. Etienne de Mantin testa à Montdragon le 24 mars 1683 (Revellud) en faveur de sa femme Marie de Faure de Bologne, avec legs à ses enfants : Joseph, Etienne, Gaspard, Catherine, Marie-Thérèse et Barbe. Jean-Baptiste, son petit-fils, épousa, en 1722, Elisabeth Palerne, fille de n. An- toine, trésorier du pape à Avignon, et de Reine de Launay (1). D'où : 1 Joseph, mort à Bédarrides, le 21 août 1741. 2 Ignace, enseigne de vaisseau, mort à Toulon le 8 sept. 1763. Elisabeth-Pauline-Rose-Marthe, bapt. à Piolenc le 28 juillet 1823. (1) Jeanne de Palerne, sœur d'Elisabeth, épousa à Avignon, le 21 nov. 1729 Esprit d'Albert, fils d'Henri-Hyacinthe, président au parlement de Provence, et de Françoise de Bérenguier.