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de JOANNIS, de JOANNIS de VERCLOS, de JOANNIS de PAGAN  

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(1)                           (2)                             (3)                          (4)                            (5)
Complément :
- Joseph-François Joannis, marquis de Verclos, seigneur du fief de Verclos, et Louis-Raymond de Joannis, propriétaire du domaine d'Usson.
participent à l'Assemblée générale des trois ordres de la principauté d'Orange, le 27 mars 1789.
- M. le marquis Stanislas-Gabriel-Augustin de Joannis-Nicou , ancien officier de marine, ch. de Saint-Louis, maire de Carpentras de 1826 à 1829
- Contrats de mariage : entre M. Étienne Joannis, avocat en la cour, fils de sieur Samson, bourgeois de Manosque, el de feu damoiselle Anne d'Audiffred, d'une part,
et damoiselle Gabrielle d'Audiffred, fille de feu sieur Pierre, écuyer de ladite ville, et de dame Madeleine de Rodulf, assistée de noble Josias de Rodulf, sieur de Beauveser, son oncle, 28 avril 1666 (AD05, fol. 4371).
- Mariage entre Alexandre de Joannis, de Carpentras, et Claire de Séguin de Piégon, fille d'André de Séguin, seigneur de Piégon
et de François d'Inguimberty, de Pramiral, de Visan.

Complément :
François de JOANNIS de VERCLOS, fils de Charles Joseph de JOANNIS de VERCLOS 1633->1685, Marquis de Verclos, Viguier d'Avignon et de Charlotte de THOMAS de MILHAUD
x 1710 to Gabrielle de FLORANS de SAINT-ESTÈVE, fille de  Charles de FLORANS & d’Anne Marie de VÉRI
d’où
•    Charles de JOANNIS de VERCLOS
•    Charles Antonin de JOANNIS de VERCLOS de SAINTE COLOMBE 1712 Bédoin-17/4/1770 Bédoin, chapelle de Moustier épouse à l’âge de 51 ans,
•    x en deuxièmes noces à l'âge de 32 ans, le 4 Octobre 1763, à Bédoin, Marguerite REBOUL 1731 Lédenon-28/1/1791 Bédoin (Résidence à Carpentras puis en 1758 à Bédoin,  veuve de MICHEL Jean + < 1758
Notes : Note Générale : mariage secret porté sur le registre des mariages le 9/4/1777
            Note Etablie par DIDIER ARNAUD le 04/08/2013
Citations :
•    Baptême : vendredi 2 février 1742 Bédoin (84) , Parrain, BELLIER Marie Madeleine Charlotte
•    Union : mardi 26 avril 1763 Bédoin (84), Église paroissiale, Témoin, NOUVÈNE Anne Rose & MARTIN Joseph
•    Union : mardi 26 avril 1763 Bédoin (84), Église paroissiale, Témoin, BOREL Paul Antoine & MAILLAN Anne Françoise
•    Baptême : lundi 10 avril 1758 Bédoin (84) , Parrain, de RAXY de FLASSAN Charles Joseph Ignace
•    André François de JOANNIS de VERCLOS 30/101717 Bédoin-
•    Alexandrine Marguerite Gabrielle de JOANNIS de VERCLOS 29/1/1719 Bédoin-
•    Jean Baptiste de JOANNIS de VERCLOS 23/6/1722 Bédoin-
•    Françoise Charlotte de JOANNIS de VERCLOS 9/12/1723 Bédoin-
 


Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669).

Les charges de secrétaires de nos comtes de Provence étaient, comme celles d'aujourd'hui des savonnettes à décrasser vilains,
comme on dit à Paris. L'historien des familles nobles du XIIIe et xive siècle, sur l'article des Joannis, secrétaire de Louis III
d'Anjou et de René le Bon, comte de Provence (1), dit que les officiers des princes, quelque basse et obscure que soit leur nais-
sance, sont illlustres de même que tous les autres, de l'approche du soleil. Les curieux dans les successions judaïques, depuis les
siècles qu'il s'en est parlé en Provence, tiennent que les Joannis sont juifs d'origine et que le père de Jean Joannis, premier secré-
taire sous Louis III, avait été régénéré dans Aix des eaux du baptême, qu'il était appelé Joannis, qu'on lui laissa ce nom en
l'honneur de St Jean-Baptiste, lui ajoutant encore pour surnom ou nom propre celui de Jean qui a été continué par trois géné-
rations. Ils ont fait branche à Pertuis, à Aix et à Manosque. Je n'ai à suivre que celle d'Aix, dont a parlé l'auteur du nobiliaire
du XVe siècle, au sujet de celui qui a été le premier pourvu d'une charge de secrétaire. En 1431, Jean Joannis, son fils, fut secré-
taire du roi René, Jean Joannis troisième fut pourvu de l'office d'avocat des pauvres par la démission d'Honoré de Clapiers. Les
descendants de ce Joannis, avocat des pauvres, ont illustré leur noblesse par des offices de conseillers au parlement d'Aix et en la
chambre des Comptes. L'auteur du nobiliaire en a décrit la descendance. Mais, ayant suivi les mémoires que lui ont donné les
Joannis, qui tâchent de se déguiser, il les fait venir des Giovanni de Florence, sans en rapporter ni titres, ni preuves. Ils font, à
présent, deux branches. Charles de Joannis, sgr de Châteauneuf, en fait une à Marseille, où il est officier de Galères. Il descend,
de père en fils, d'Arnoux Joannis, sgr de Châteauneuf, pourvu d'un office de conseiller au parlement en 1586, et de Jean Joannis,
fils d'Arnoux, pourvu d'un office de même. N. de Joannis, sgr de la Brillane et d'Aigalades, fait une autre branche dans Aix. Il
est fils de Boniface de Joannis, avocat général en la chambres des Comptes. Le caractère de ses deux divers, père et fils, ne dément
pas les curieux, qui les fait venir d'extraction judaïque. Leurs usures manifestes les démontrent tels qu'ils sont. Il n'est rien de
si vrai qu'on voit aux hommes ce que l'on voit aux plantes. Elles se régénèrent de siècle en siècle. Joannis porte pour armes : D'or,
à un lion de sable, armé et lampassé d'argent, au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

* Il est certain qu'il y a eu des Jean, Jehan ou Joannis issus de race judaïque, alliés aux Notredame, Cadenet, etc. Mais vouloir que tous ceux
de ce nom descendent du même tronc juif est, en l'absence de tout commencement de preuve, aussi aventureux que de les croire originaires de
Florence. C'est pourtant le système suivi par la Critique, système qu'elle suppose justifier en reprochant à certains Joannis d'avoir pratiqué l'usure,
comme si ce vice était l'apanage exclusif de la race juive. Il y aurait lieu de vérifier s'il y a eu réellement un Jean Joannis, avocat des pauvres,
succédant dans cette charge à un Honoré de Clapiers. L'autorité de la Critique ne saurait suffire à authentiquer cette assertion, d'autant que ce
qu'elle dit des premiers degrés de la famille est assez incohérent.


(1) Il est difficile de conjecturer ce que la Critique veut dire et à qui elle fait allusion à propos de l'historien en question. Quoiqu'il en soit,
 il est encore plus difficile d'expliquer que cet historien ait compris parmi les familles nobles des XIIIe et XIVe siècles un secrétaire
de Louis III d'Anjou et de son frère le roi René.



joannis hoz
Etienne Joannis, de Manosque,
Avocat au parlement de Provence
Source : d'Hozier

Jean de Joannis, sg de Pierrelongue
Armorial du Dauphiné
Joannis
(7)

JEAN ou JOANNIS.  RIV
Fiefs : Pierre- Longue, La Bâtie-Verdun.

- Jean Joannis était châtelain delphinal du Champsaur en 1320. Cette famille, originaire de l'Embrunois, passa au comté Venaissin, & disparut de la province en 1480.
- Lelio & Claude de Joannis, capitaines au régiment de Serbelon, combattirent contre les religionnaires dans les armées du pape & du roi.
- Lelio devint gouverneur de Bédoin, & Pierre, son fils, fut capitaine dans les troupes papales.
Cette maison avait pour chef, en 1671, le seigneur de Pierre-Longue & de La Bátie-Verdun.

- Nous ignorons pour quel motif  Jean de Joannis, seigneur de Pierre-Longue, fut condamné à l'amende en 1699 pour usurpation de noblesse, chose qui, du reste, arriva à plusieurs autres familles réellement nobles, n'ayant pas su trouver & produire leurs titres.

- Marguerite-Julie de Joannis était, en 1789, la femme de Charles-Etienne Le Clet, chevalier, seigneur d'Eybens, ..., conseiller au parlement de Grenoble.

Des deux branches du comtat, l'une portait:
- (6) D'azur, au cœur d'or traversé d'une flèche et percé de trois clous de la Passion, de même.
Alias : accompagné en pointe, de 2 étoiles de méme.
- L'autre : (7) d'or, au cœur de la Passion, de gueules, traversé d'une flèche de même.
Alias ; d'azur, au cœur d'or traversé d'une flèche de même, à 3 étoiles de même en pointe 2 et 1.
Alias : d'azur, au cœur d'or percé d'une flèche de même.
joannis riv
(6) RIV
Guy Allard, dans son Dictionnaire du Dauphiné, fait deux familles de Jean, Joanis ou Joni, & forme un seul article de celle du Champsaur, éteinte en 1480, dans la ville de Gap, par Catherine, mariée à Guillaume d'Arlandes.
Une autre branche serait passée dans le Diois & aurait fini, vers 1600, par Françoise, épouse de Jean d'Urre, & Jeanne, femme de Paul d'Urre.
Il blasonne leurs armes :
De gueules, à 3 limiers d'argent, colletés de gueules.

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