isoard thorame ..........isoard .........isoard vauvenarg
isoard-apt
   ISOARD, dont la famille , alliée à celle des Bot, florissail dès le XIe siècle parmi la noblesse aptésienne , est regardé par D. Polycarpe de la Rivière comme ayant succédé, vers 1077, dans le siège d'Apt, à Alphant d'Agoult  ; mais Boze (Hist. de l'église d'Apt) déclare qu'on peut le révoquer en doute , vu que les registres de cette église ne font aucune mention de lui. Cependant M. l'abbé Rose, qui a donné sur ce prélat un article dans la Revue aptésienne (n° 58), assure qu'lsoard se trouva , en qualité d'évèque d'Apt, au concile de Clermont tenu, en 1095 par Urbain II, auprès de qui il élait admis avec faveur; ce docte abbé ajoute: 1° que ce prélat se croisa avec les évèques d'Orange , de Toulon , de Glandèves, elc. et quelques-uns de leurs vassaux ; 2° que ce fut lui qui ramassa la colombe tombée au milieu du camp des chrétiens près de l'étang de Césarée ; 3° qu'il joua un des principaux rôles dans l'affaire relative à la découverte de la sainte lance. Toutefois, le récit de Raimond d'Agiles, inséré dans le Gesta Dei per Francos , désigne ce prélat, non par le nom d'Isoard, mais seulement par la qualification "episcopus atensis ". Quoi qu'il en soit, depuis 1099, année où cette même lance fit tant de bruit en Palestine, il n'est pas question d'Isoard, qui, peut-être, mourut dans cette contrée lointaine. (Barjavel)

Thibaud Isoard, chevalier vivait en 1250 et fut témoin de la convention passée dans l'église St-Castor entre la commnauté d'Apt et la maison de Simiane.
Thibaude d'Isoard, sa fille, épousa Bertrand Bot, chevalier, seigneur de Rocsalière et co-seigneur de Saignon, et lui donna une nombreuse postérité, parmi laquelle
deux de ses fils occupèrent successivement le siége épiscopal d'Apt.
Source : Mémoires de la Société littéraire, scientifique et artistique d'Apt, Volume 1
Autre Source : REMERVILLE (Bibliothèque Mazarine)

Peiresc, qui eut dans ses recherches l'occasion de retrouver et de signaler les Isoard d'Apt, les reliait aux anciens comtes du Diois, tout comme les d'Agoult et les Artaud de
Montauban. De nos jours, le marquis de Pisançon, dans son Allodialité en Dauphiné, soutient aussi cette thèse.
Une étude approfondie des chartes du bas Dauphiné et du Gapençais pourrait donner la preuve de cette origine, et il ne serait pas impossible de lier avec nos Isoard de
Digne Guilhaume Isoard, qui, en 1350, prêtait hommage au Dauphin pour ses terres nobles du bas Dauphiné, sur les confins de la haute Provence, ni Jean Isoard,
 chevalier, compris vers cette époque dans un rôle des gentilshommes de ce pays et que cite le célèbre historien Guy Allard.
Source : Annales des Basses-Alpes : 1/1/1899

Inventaire... Dauphiné : Isoard,
- Inféodation du château de Bruchet par Dragonet de Montauban en faveur de noble Isoard, seigneur de Chalancon
 (3 des calendes de septembre [30 août] 1269).
- Cession par noble Raymond de Mévouillon à Isoard de Chalancon, du château de Chalancon « in possessionem vacuam »,
moyennant quoi ledit Isoard déclare ledit noble Raymond libre de tout engagement à son égard (cal. d’  avril 1272).
- Testament de Saure de Meuillon, femme de noble Pierre Isoard, seigneur d’Aix, par lequel elle institue pour héritière sa fille Sybille (1286).
   Pierre Isoard, qui épouse Saure de Mévouillon au XIIIe siècle, porte : - Testament de Pierre Isoard, chevalier, seigneur d’Aix, au diocèse de Die : il désire être enseveli dans Féglise
des Frères-Mineurs de Die, dans la tombe de Flotte, sa mère ; il ordonne de construire une chapelle dans
l'église Notre-Dame de Die, « videlicet in loco ubi est sepulchrum beati Stephani quondam episcopi Diensis
et quod dictum sepulchrum ita paretur expensis meis quod supra dictum sepulchrum fiat altare dicte capelle
mee
», où l’on célébrera la messe chaque jour pour le salut de son âme, de celles d’Alise, sa femme, et de ses
parents et bienfaiteurs ; les seigneurs d’Aix seront les patrons de cette chapelle; il ordonne de célébrer, dans
un délai de trois ans après sa mort, 15.000 messes, pour le paiement desquelles il lègue15.000 sous de bons viennois;
il donne 50 livres à l’oeuvre du pont de Bez, les quelles devront être payées lorsqu’il faudra reconstruire
ce pont de pierre ; il prescrit de faire réorganiser et réparer l’hôpital du pontde Bez, d’y installer dix lits garnis
d’une valeur de 60 sous chacun, pour recevoir les pauvres; son héritier, après sa mort, et tous les seigneurs
d’Aix devront entretenir ledit hôpital; il lègue  25livres à deux nièces religieuses, filles de son frère Hugues
d’Aix ; il reconnaît avoir reçu 1.500 livres sur la dot de sa femme Cécile et laisse à cette dernière son
château de Beaumont avec ses revenus; pour tous ses autres biens il institue pour son héritier universel
son neveu Guillaume Artaud, chevalier, seigneur de Bellegarde, et renouvelle les substitutions insérées
dans le testament de feu son père Guillaume Artaud, seigneur d’Aix; au cas où son testament ne serait pas
exécuté dans un délai de cinq années après son décès, ses biens devraient être attribués au dauphin de Viennois
et au comte de Valentinois (4 décembre 1334).