GINESTOUS
Un maire de Cavaillon : César Henri Joseph (1804-1894), gendre
d'Alphonse de Crousnilhon.
Ecartelé au 1 et 4 d'or au lion rampant de gueule armé
et lampassé de sable, qui et de Ginestous ; au 2 et 3 d'argent
à trois fasces crénelées de cinq pièces de
gueules, qui est de Montdardier.
D'or au lion de gueules armé et lampassé de sable
Cimier un sauvage issant la massue haute.
Couronne de comte
Supports : deux lions
Blason des Vignères à Cavaillon.
Généalogie
par P Chatenoud
ici
Alliances principales
: D'Adhémar, d'Aleman, d'Apchier de Vabre, d'Assas, de Benoît
de la Prunarède, de Beliastel,
de Béranger, de Bonnail, de Caladon, de Chanaleilles, d'Aude, d'Espinchal,
de Celesia, de Fournès, de Girard,
de Grasset, d'Hostun, de la Rivoire, Malbosc du Mirai, de Maillebois, de
Marescot, de Montdardier, de Montesquiou,
de Najeac, de Podenas, de Rochegude, de Roquefeuil, du Terrel, de Thézan,
de Villeneuve, de Vissée de Ganges,
de Vissée deLatude, de Villard, de Vinezac, de Voisins.
La famille de Ginestous est une ancienne race chevaleresque du Languedoc,
au diocèse
d'Alais. Elle avait établi sa filiation depuis 121 5, devant M. de
Bezons, intendant de la
province en 1672. En novembre 1781, le comte Jean-François de Ginestous,
père du marquis
actuel, dans ses preuves de Cour pour obtenir la permission de monter dans
les carrosses du
roi, établit sa filiation authentique depuis Hugues de Ginestous qui
fit, avec d'autres seigneurs, une reconnaissance à Roger, vicomte
de Béziers, le 11 décembre 1181, avec serment
de fidélité et promesse de le soutenir dans toutes les guerres
qu'il aurait à soutenir contre le
comte de Toulouse.
Cette famille a formé plusieurs branches, dont l'une s'est éteinte
dans la maison d'Assas;
une autre s'est établie dans le Vivarais et a donné naissance
aux branches de la Tourrette,
éteinte aujourd'hui dans la maison de la Rivoire; celle Saint-Ciergue
étabhe en Dauphiné,
et des marquis de Vernon en Provence; la branche de Montolieu éteinte
en la personne
de Marie de Vignolles dont le marquisat est passé à la branche
de Ginestous d’Argentières, honorée déjà du même
titre. Celle-ci n'était elle-même qu'une branche détachée
de
celle des Ginestous, seigneurs de Saint-Maurice, qui donna aussi naissance
à la branche des
Barons de la Liquisse établie à Montpellier.
Deux autres branches, celle du Vivarais et celle de Provence, eurent, l'une
le titre de marquis
de la Tourrette porté aujourd'hui par le chef de la maison de la Rivoire,
ancien député
au Corps législatif; et l'autre celui de marquis de Vernon.
Toutes les branches de cette famille
ont fourni des officiers de grand mérite et plusieurs chevaliers de
Malte, de Saint-Louis et de
la Légion d'honneur.
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