Eléments de généalogie
:
A L'Isle, le 8 mai
1397 1297.
Hommage de Bertrand de Baux, prince d'Orange, fils de Raymond, à
Michetus de Francesiis, recteur du Comtat, représentant
du pape, pour les châteaux et terres de Camaret, Travaillans, Sérignan,
Uchaux, Frigolet, les deux Barbaras, Montségur, Montbrison, la
Garde-Paréol, Noveysan, Derbous, le tiers de Rochegude, etc.
Acte à l'Isle, dans la maison du pape.
Arch. Vaucluse, Reg. D. 19, f° 21. Biblioth. de Marseille,
Mss. de Sérignan, f° 170. = BARTHÉLÉMY,
Invent. mais. Baux, n° 779.
In the list of the recteur of the comtat , there is no mention of Musciatto as recteur, but another member of the family, Nicolo or Nicola is mentioned instead as recteur in 1297 - 1299. Is it certain that is Nicola that was recteur of the comtat in 1297 - 1299 ?...
Musciatto had two brother Albizzo or Biccio, and Nicolo or Nicola, and they firstly lived in Paris, near the church of St Germain Auxerrois, in a palace called ' des messieurs Biche and Mouche' . The most prominent personality was certainly Musciatto, and he was more politically and financially astute.
I am just wondering therefore if the list of the recteur of the comtat needs correcting and instead of Nicola de Franzesi it should really be Musciatto...
from Dr. L. Fusi 2015/2/10
Le 10 mai
1397. 1297
Lettre de
Mutetus de Francesis, damoiseau,
gouverneur du Comtat-Venaissin. à Aimar, comte de
Valentinois, l'invitant à prêter hommage au pape pour ses
terres qui relèvent du fief de l'église Romaine.
Arch. de l'Isère, B. 3553, orig. parch. (Invent.
III, 88b).
CHEVALIER (J.), dans Bull. soc. archéol.
Drôme, XXVIII, 370 (à part, I, 273).
d'après : Généalogie et armoiries dauphinoises,
par Edmond Maignien 1870
Probablement de la famille florentine
des FRANZESI :
«
Famille florentine. Célèbres en France sous
les noms de Biche et de Mouche, deux frères,
Biccio et Musciatto
, fils d'un petit seigneur toscan, Guido Franzesi, financiers audacieux,
se rendent indispensables au roi Philippe le Bel, dont ils dirigent, à
la fin du XIIIe siècle, la politique financière, tout en s'enrichissant
prodigieusement : en 1295, parés du titre de trésoriers royaux
et de collecteurs généraux des impôts que « les
Lombards, les Italiens et les Ultramontains » devaient payer pour
avoir le droit d'exercer ces fonctions dans le royaume, ils tirent des bénéfices
de l'ensemble du mouvement commercial italien en France. Ils s'imposent
même comme chefs de guerre dans les Flandres, et comme diplomates
dans les relations du roi avec la péninsule. Banquiers des papes,
ils investissent à Prato et à Sienne, ainsi qu'à Florence,
où leur frère Niccolo dirige une succursale, au demeurant
assez modeste, et acquièrent dans la campagne toscane des biens féodaux
qui permettront à leurs héritiers (Niccolo et ses enfants)
de garder une position importante après leur faillite, survenue assez
brutalement : dès 1306 les Peruzzi les supplantent en France. En 1308,
quand Biche et Mouche meurent, ils doivent à Philippe le Bel des
sommes considérables, qui resteront assez largement impayées.
Les descendants de Niccolo s'intégrèrent à la noblesse
toscane : ainsi, en 1798, un Pietro Franzesi fut évêque de
Montepulciano.»
Gérard RIPPE, « FRANZESI LES
», Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 9
février 2015. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/les-franzesi/
FRANZESI, Musciatto
Banchiere fiorentino (1240-v1303), ricordato con questo nome
per le sue ricchezze nella novella di Ser Ciappelletto di Boccaccio. Si recò
giovanissimo in Francia a esercitarvi la mercatura, divenne tesoriere di
Filippo IV il Bello, e assisté Carlo di Valois nella sua venuta in
Italia. Fu compagno anche di G. Nogaret, nella sua ambasceria a Bonifacio
VIII, finita con il famoso oltraggio di Anagni.
«
FRANZESI, Albizzo, detto Biccio
(Biche). - Secondo dei tre figli del cavaliere Guido, proveniva dal territorio
di Figline Valdarno, Comunità sottoposta alla giurisdizione fiorentina
e dovette nascere verso la metà del sec. XIII.
Source : "Dizionario Biografico degli Italiani - Volume
50 (1998) di Antonella Astorri
L'appellativo Biccio, con il quale generalmente compare nella
documentazione coeva - e che in terra francese veniva mutato in "Biche"
- rappresenta una forma contratta del suo nome.
...
Grazie alla protezione regia, il giro di affari della compagnia
guidata dal F. si accrebbe rapidamente. Nel corso degli anni Novanta
i Franzesi divennero finanzieri di Filippo il Bello, rettori del
Contado Venassino, divennero inoltre depositari delle decime
della Chiesa imposte per la riconquista della Sicilia, entrando di fatto
a far parte dei banchieri che servivano la Camera apostolica. »
Jeton de compte lombard, aux armes des Franzesi.