Ferron Jean, marchand
ou
- D'azur, au griffon d'or ou
- D'azur à six billettes d'argent au chef de gueules
ch de trois annelets du second. (Ferron de La Ferronays)
.........
Entre 1627 et 1655, Hommage par Jean de Ferron,
pour la baronnie de Sérignan à la chambre apostolique du
Comtat Venaissin
= Achat de cette baronnie par Jean de Ferron, contre Henri-Robert
de La Marck, duc de Bouillon.
1629. Procédures devant les cours séant au palais
apostolique d'Avignon. — Plaintes : de la ville d'Avignon contre Jean
de Ferron , administrateur des greniers à sel de la ferme de Provence
et du Dauphiné, sur ce que, malgré ses engagements, les greniers
qu'il administre se trouvent fermés depuis deux jours ;
1639. Arrêt de la chambre apostolique en 1639 contraignant
Jean Ferron, baron de Sérignan , à payer la somme
de 12,000 livres due à Marie Vignon, veuve de François de
Bonne, duc Des Diguières, pair et connétable de France, lieutenant
général pour le Roi en Dauphiné.
1640. Charles-Claude de Ferron, seigneur de Sérignan,
lieutenant des gardes du corps, mestre de camp d'un régiment
d'infanterie, capitaine, t. 7/9/1640 (original, bibliothèque
Terrebasse)
1649. Bail emphytéotique en faveur de Pierre Dianoux, notaire
et greffier de la baronnie de Sérignan, par le baron Jean de Ferron
et son frère Charles-Claude de Ferron, lieutenant des
gardes du corps de Sa Majesté, maréchal de camp en ses armées,
de la terre du Pasquier, au chemin réal et d'hermes ou de garrigues
sur lesquelles se trouve "le bâtiment vieux, ruiné et découvert",
appelé les Perroutières (1649).
1649. Instance de Michel Parrel, d'Avignon, contre Jean-Charles et
Claude de Ferron frères, barons de Sérignan, en livraison
de tous les bestiaux existants dans les ténement et gran-geages
de Travaillan, qui lui avaient été vendus par lesdits de
Ferron. (1 J 906 )
Note : la seigneurie de Camaret, vassale de la baronnie de Sérignan,
est restée sept an entre les mains de la famille Silvecane qui
en a néanmoins conservé le nom ;
Henri Sauvecane alias Silvecane 1591-1667, marchand installé à
Avignon, acquiert la seigneurie de Camaret en octobre 1652 d’Henri Robert
de La Marck baron de Sérignan, mais il doit la restituer par effet
de retrait lignager exercé par Henri Robert Eschallart de La Boullaye,
petit-fils du vendeur, après autorisation du recteur du Comtat, selon
sentence du 4 mars 1659.