...
de FÉLIX,
de FÉLIX de La FERRATIERE,
de FÉLIX du MUY,
de FÉLIX d'OLLIERES,
de FÉLIX de La REYNARDE
,
...
...
...
.....
Familles associées
: (2) Brunelli, (4) Lopès, la Cépède
, Grillet
Fiefs :
la Ferratière, le Muy, la Reynarde, Saint-Marcel,
Ollières, La Jaconnière, Beaulieu,
baron d'Ollières, marquis du Muy, comte de
Grignan et comte de La Reynarde,
baron d'Empire 1811, baron héréditaire 1815,
comte-pair 1817.
Généalogie
Docteurs en droit
- Philippe Félix
fut reçu docteur en droit de l'Université d'Avignon
en 1567.
-
François
Félix, d'Avignon
fut reçu docteur en droit de l'Université d'Avignon
en 1596 ; agrégé
; assesseur en 1615, 1623, 1324, 1651.
- Nicolas de
Félix , de Marseille,
fut reçu docteur en droit de l'Université d'Avignon
en 1614
- Raynaud
Félix fut reçu
docteur en droit de l'Université d'Avignon en
1622.
- Henri
Félix, d'Avignon, fils de François,
fut reçu docteur en droit de l'Université
d'Avignon en 1625 ; afrégé
; mort le 29 septembre 1679.
- François
Félix, d'Avignon,
fut reçu docteur en droit de l'Université
d'Avignon en 1631.
- Henri
Félix, d'Avignon, fils d'Henri, docteur en médecine,
fut reçu docteur en droit de l'Université
d'Avignon en 1634.
- Claude
Félix, d'Avignon, fut reçu
docteur en droit de l'Université d'Avignon en
1643.
- Louis
Félix, d'Avignon, fils de François,
fut reçu docteur en droit de l'Université
d'Avignon en 1644 ; agrégé,
chanoine de Cavaillon ; mort le 26/6/1694.
- François de
Félix, d'Avignon,
fut reçu docteur en droit de l'Université
d'Avignon en 1668.
- Henri de
Félix , d'Avignon,
fils d'Henri, fut reçu docteur en droit de l'Université
d'Avignon en 1678, agrégé.
- Esprit-François de
Félix, d'Avignon,
fils d'Henri, fut reçu docteur en droit de l'Université
d'Avignon en 1719, agrégé.
- François-Claude
Félix, de Carpentras, fils de François,
fut reçu docteur en droit de l'Université
d'Avignon en 1754.
- Etienne-Joseph-Ignace
Félix, de
Carpentras, fut reçu docteur en droit de l'Université
d'Avignon le 13 janvier 1777.
- Manuscrit de la Bibliothèque d'Avignon 5091. Recueil
de diplômes de docteur, de licencié ou de bacheher en droit
ou en médecine, délivrés à des membres de la
famille Félix et provenant de la succession du D"" Léon Féhx,
de l'Isle-sur-Sorgue (1724-1777). Ces documents
émanent de l'Université d'Avignon, sauf un, délivré
par l'Université de Montpellier, et deux, déhvrés par
l'Université d'Orange. On y a joint trois diplômes
de nomination de Joseph-Ignace Félix en qualité de juge de
l'Isle en 1779, 1780 et 1784 et deux diplômes de greffier et notaire
d'Avignon et du Comtat-
Venaissin délivrés à Joseph Rose, de l'Isle, en 1731
et 1733.
xvm° siècle. Parch. et papier. Liasse de 21 pièces. Chacune
des pièces 2 à 7, 9, 15 à 20, est munie de son sceau
de cire enfermé dans une boîte de ferblanc.
(Don du D' Victorin Laval, 27 février 1926.)
Scipion de Félix la Raynarde
Ch de St J de J.
Armorial de Marseille , BNF
D'après
René Borricand,
Cette famille est originaire d'Avignon,
connue dès le milieu du XVe siècle, et on lui a prêté
à tort des origines plus prestigieuses en la rattachant
à la Maison de Félicis en Piémont
,et à celle des Grimaldi, ceci au vu de documents falsifiés.
On se reportera donc directement au degré 4 de
la première branche, ci-dessous.
Philippe de FELIX, Ier du
nom , était marchand à Avignon
Les maintenues de noblesse en Provence,
par Belleguise (1667-1669).
L'auteur du nobiliaire fait descendre cette famille de l'illustre maison
Felicis, du Piémont, sans en rapporter ni titre, ni enquête.
Celle de ce pays portait cependant des armes différentes qu'elle
n'a quittées que depuis que les Félix se sont avisés
de se faire
descendre de cette maison du Piémont, dont ils ont aussi pris les
armes. L'extrait d'acte qu'ils produisent, pour prouver cette des-
cendance, du mariage de Philippe Félix, habitant de la petite ville
du St-Esprit, le qualifie noble, natif de Rivole en Piémont, fils
d'Antoine Felicis, daté de l'an 1451. Cet extrait est l'acte d'enclouure,
que les Félix ont fabriqué à cette fin. On ne trouve
pas
son original, ni que ce Philippe ait jamais fait aucun acte, ni au Pont-St-Esprit,
ni aux lieux voisins, où il a été qualifié noble
na-
tif de Rivole. Notre auteur en flatte la famille de Félix. Il passe
cet acte d'enclouure pour bon et en fait la descendance de celle de
Félicis, qui, dans la vérité, est éteinte
et fondue dans celle du président Caroccio.
La plus véritable origine des Félix est Avignon. Ce sont
eux qui y ont eu les premières manufactures de soie. Claude Félix
s'établit à Marseille, dans le xvie siècle, pour
avoir un commerce plus ouvert des soies du Levant. Les étoffes de
soie ne sont en
usage, en France, que depuis le commencement du même siècle.
On a observé que le premier qui, en France, porta des bas de soie
fut Henri II, dans la grande fête qu'il fit au mariage de sa
fille avec Philippe, roi d'Espagne, où ce grand monarque périt
par un éclat de lance dans l'œil, en courant dans le carrousel avec
Montgommery. On trouve dans les actes d'Avignon du même siècle,
que les Félix y ont été les premiers ouvriers en soie
à Mar-
seille et à Aix. Ceux de Marseille devinrent fort riches ; ils
y firent des alliances nobles; ils furent élus premiers consuls.
Ce premier
consulat les mit au rang des gentilshommes. Ils y ont fait deux branches.
Il y a eu des contrôleurs de la marine, des capitaines
de galère et plusieurs chevaliers de Malte. Philippe et Olivier
Félix ont fait deux branches dans Aix; la première est éteinte;
elle avait possédé l'office de lieutenant des soumissions
au siège d'Aix, qui a passé à celle d'Olivier Félix.
Celui-ci se sentait si peu
de la famille de Félicis, du Piémont, que, dans divers de
ses actes, du 19 novembre 1617 (Magnin, notaire d'Aix) et du 21 mai 1615,
rière Nicolas Guiramand, aussi notaire à Aix, il est qualifié
sire Olivier Félix, bourgeois. Cette qualité de sire, devant
le nom pro-
pre, étant donnée communément aux simples bourgeois,
qui venaient de quitter boutique. De cet Olivier Félix sont issus
Martin
et Michel Félix, père et fils, successivement lieutenants
des soumissions au siège d'Aix. De Claude Félix, établi
à Marseille, sont
issus Louis Félix, cosgr d'Olières, par le mariage de Marguerite
d'Agoult d'Olières, et Jean-Baptiste Félix, sr de la Reynarde
et du
Muy, qui a acquis un office de conseiller au parlement d'Aix à
N. de Félix, son fils.
* Dans un exemplaire de la Critique, j'ai copié la note suivante:
« Philippe de Félix était marchand à Marseille,
venant d'Avignon, où il était
également marchand. Il tint hôtellerie à Marseille,
puis fut marchand mercier. Il était fils de Claude, habitant d'Avignon,
lequel était fils d'un
néophyte d'Avignon, nommé Philippe ». Je n'ai pu vérifier
l'exactitude de ces renseignements. Ce qui semble leur donner confirmation,
c'est
que Philippe Félix était effectivement marchand à
Avignon en 1550. Il donna quittance le 7 nov. de lad. année, comme
marchand et citoyen
d'Avignon, en qualité de procureur de sa belle-mère «
n. dame Anne de Baulx, veuve de feu n. Ponson de Bœufz » (1). (J. H.
Sicolle, à Marseille).
La filiation de la branche de la Ferratière, sur laquelle Artefeuil
(I. 375) donne des détails, est falsifiée, car Jean de Félix
(VIIIe degré) qu'il donne
pour mari à Marguerite d'Henrici, vivait à Avignon, en 1634,
avec sa femme Jeanne de Candian (2). Henri de Félix, médecin
à Avignon en 1657 (3),
se qualifie médecin du roi dans son testament du 15 fév.
1663 (Maseli, à Avignon). Artefeuil le dit gentilhomme ordinaire du
roi
Louis XIII, mais il ne figure pas dans l'état très complet
qui a été publié de la maison de Louis XIII (4). Les
preuves pour Malte de Philippe de
Félix la Reynarde, en 1672, sont également falsifiées,
dans les premiers degrés, pour donner à la famille une origine
italienne, ce qui porte à
croire qu'ils sortent d'une souche modeste. Si l'on tenait tout particulièrement
à s'en rendre compte, il suffirait de faire des recherches dans les
minutes notariales d'Avignon à la fin du xve et au début
du XVIe siècle.
Cette maison, qui a eu un grand lustre dans sa branche des sgrs du Muy,
est entièrement éteinte actuellement. Il se peut que les Félix
de
Croisset se rattachent aux précédents, bien qu'Artefeuil
en fasse une famille distincte (1.379). Rainaud de Félix, qui en forme
le premier degré,
épousa, vers 1630, Françoise de Feautrier. Il avait un frère
Joseph, juge et viguier de Mezel, marié avec Isabeau de Gassendi,
et qui laissa
a) Antoine, docteur en théologie, b) Dominique, prieur de Mezel,
c) Joseph- Mathieu, marié le 12 déc. 1667 (Arch. des B. A.,
B 2237) avec Lucrèce
de Goudin, et qui paraît père de Jean-Baptiste, vivant en
1756 (ibid. B 1724).
(1) Il avait épousé à Avignon Madeleine de Bus, fille
de Pons et d'Anne de Bus, qu'Artefeuil (I. 376) dit, par erreur, fille de
Pierre et d'Anne de Sade.
Anne de Bus avait donné procuration à son gendre le 10 juin
1544 (Honoré Jehan, à Avignon). Le mariage Felix-Bus serait
du 3 juillet 1538
(P. de Johannis, à Avignon). Je n'ai pu le vérifier.
(2) Invent, des Arch. de Barbegal, no 1267. Leur contrat de mariage est
du 17 juillet 1610 (G. Ruffi, à Avignon). Jeanne de Candian est dite
fille de Jacques-Philippe et Françoise de Vany.
(3) Arch. des B. A., B 1636.
(4) Etat de la maison du roi Louis XIII, etc. (1601-1665). par E. Griselle.
Paris, Catin. 1912.
Ancienne
généalogie d'après le Nobiliaire Universel
de France, de Viton de St-Allais
BnF/Gallica
: http://gallica.bnf.fr/document?O=N036868
Armes : Ecartelé, aux 1 et 4 de gueules, à
la bande d'argent, chargée de trois F F F de sable; aux 2
et 3 de gueules, au lion d'or, à la bande d'azur brochante sur
le tout.
Devise : Felices fuerunt fideles.
De FELIX.
Introduction
.
Le lustre et
la noblesse de la maison de Félix, originaire de Piémont,
non seulement ont toujours été reconnus par les
auteurs qui ont traité de la noblesse de Piémont
et de Provence, mais son ancienneté est encore constatée
par les fiefs, les palais, les tombeaux, les armoiries et diverses
autres marques d'honneur dont cette famille jouissait, principalement
à Rivoli, lieu de son ancienne résidence (G. Augusta
Taurinorum).
En effet, Pingon place la famille de Félix
dans le Catalogue des nobles de la ville de Turin ,
ab anno Christi 700 (part. 2, p. 382).
L'évêque de Saluces, dans la Couronne
royale de Savoie, la reconnaît très noble et très
ancienne, Il dit qu'à Rivoli : Nobilemente vivevano
delli Felici Chantempo sono stato, signori di villa Fociad? dello
Joconera, e Hoggidi, nobilem ente vivano in provensa con focidi, e
titolo honoratissimi et apparentati cun familie principali de quai
paze.
Elle a possédé les fiefs de la Jaconière
et de Villarfonchard, dont elle a prêta hommage aux ducs
de Savoie les 4 février 1427, 19 octobre 1465 et 26 janvier
1643 ; un palais fortifia d'une grande tour, muni d'un pont-levis et
attenant à celui du prince de Rivoli ; des tombeaux dans la
chapelle de la Stella, église principale de Rivoli, sur lesquels
on lit ces mots : Antiqui signori
Felici ; des armoiries de cette famille se trouvent placées
dans l'ancien presbytère de cette église qu'elle avait
fait bâtir et où elle avait droit de baldaquin, qui était
de porter le premier bâton du poêle ou dais, le jour de la
Fête Dieu et autres.
Amédée, IVe du nom, comte de Savoie,
désirant reconnaître la fidélité des
principaux habitants de Rivoli, leur accorda, par transaction du
4 septembre 1247, le droit d'entrée à l'avenir, et d'être
les seuls juges et médiateurs des contestations qui pourraient
naître entre lui, ses successeurs et les habitants de la ville
de Turin; et il voulut que la famille de Félix portât
trois F F F sur la bande de ses armes, qui signifient Felices fuerunt fideles.
L'origine de la maison de Félix de Provence,
et son extraction de celle de Rivoli en Piémont, est confirmée
par les jugements de la chambre souveraine des francs fiefs, du
16 octobre 1616, et de la commission concernant la noblesse, du 22 septembre
1663, et par les preuves faites pour l'ordre de Malte en 1641, par
Jean Baptiste Félix de la Reynarde.
Beaucoup reconnaissaient dans les Félix de
Provence et ceux de Rivoli la même noblesse et la même
origine.
PREMIERE BRANCHE :
I. Jean-Richard
FELICI, vivant en 1320, était seigneur de la Jaconière,
et résidait à Rivoli, ainsi qu'il appert par un acte
reçu par Brati, notaire de cette ville, du 3 décembre
1380. Il eut pour fils :
1. Jean, dont la branche resta en Piémont,
possédant la seigneurie de la Jaconière, et qui s'éteignit
dans Anne de Félix, dame de la Jaconière, mariée
à Thomas Carrocio. Elle fut mère du premier président
en. la chambre des comptes de Savoie de ce nom, et ambassadeur de
S. A R. S. auprès du roi de France ;
2. André, dont l'article suit ;
II. André DE FELIX, épousa noble Anne
de Fraxinello de Lignano, maison dont ils étaient sortis,
suivant l'abbé de Saluces (part. 2, p. 210), le béatus
Arducius de Lignano, compagnon de saint Français, lequel
mourut à Senegallo, près Lorette, le 13 octobre 1231,
et sanctus Henricus de Lignano, de l'ordre des Humiliés, dont
le corps est conservé à Saint-Christophe de Veracit.
De ce mariage vint :
III. Antoine DE FELIX, mentionné dans le contrat
de ratification de l'accord fait entre les familles de Rivoli,
passé par Amédée de Savoie, prince d'Achaïe,
du 21 octobre 1392, reçu par Martin Solène, notaire
de Rivoli. Il épousa Louise de Guignes, dont il eut :
------->
IV. Philippe de FELIX, Ier du nom, né à Rivoli
en Piémont, qui passa les monts et
vint s'établir à Avignon où il fut mis au
rang des gentilshommes italiens , par délibération
du conseil de cette ville, l'an 1461 ; ayant hérité
de Jacques de Fraxinello, son cousin-germain succession qui lui occasionna
divers procès avec le comte de Casai et le marquis de Montferrat,
qu'il fit condamner au petit sceau de Montpellier, en 1466, et sur
les difficultés de l'exécution, il obtint des lettres
de représailles des rois Louis XI, Charles VIII et du roi René,
en 1568 et 1483. Il acquit la terre de la Ferratière et avait
épousé, dans la ville du Saint-Esprit, en Languedoc,
par contrat du 13 janvier 1451, reçu par Lucius, notaire de ladite
ville, Sybille d'Arduchio, fille de Pierre d'Arduchio, du lieu de Lans,
diocèse de Turin, et de dame Englieu Despardieu. De ce mariage
sont issus :
1. Claude, dont l'article suit ;
2. Aleman, qui servit le duc de la Trémouille
en Bretagne, et fut tu à la bataille de Saint-Aubin ;
3. Alexandrette, mariée, 1. par contrat du
20 octobre 1487, avec noble Perrinet de Grilles, baron de Brissac
et de Saint-Trivier ; 2. par contrats du 16 décembre et du 20
août 1515, avec noble Jean de Clapet, président de Bresse
et ensuite chancelier de Savoie ;
4. Catherine de Félix, mariée, par contrat
du 19 octobre 1495, avec noble Georges Meissonis.
V. Claude DE FÉLIX, né à Roignon,
fut compris aux rôles de la noblesse de cette ville, en 1492,
et épousa, par contrat du 6 mai 1493, reçu par Poncet
de Petra, notaire à Avignon, noble Isoarde de Pérussis,
fille aînée de Rodolphe de Pérussis et d'Hélène
de Fallet. Leurs enfants furent, suivant le testament d'Isoarde
de Pérussis, du 9 février 1589 :
1. Pierre, dont l'article suit ;
2. Philippe, auteur de la branche des comtes du Muy,
rapportée plus loin ;
3. Pons, qui fut capiscol de Notre-Dame de Dons d'Avignon.
Son nom et son portrait paraissent encore à côté
de l'hôtel qui est la première chapelle du côté
gauche en entrant dans l'église, avec cette inscription :
P Félix, proecentor et canocicus hujus ecclesi? hoc opus ad
laudem Deiomnipotentisfieri curavit 18 kalendis septembris 1548 ;
4. Olivier, qui fut secrétaire de Piolenc ;
5. Alexandre de Félix, religieuse au monastère
de Sainte-Claire d'Avignon ;
6. Sybille, élevée près de la
chancelière de Clopet, sa tante, et mariée avec François
de Pelletrat de Tressort, gentilhomme de Bourg en Bresse ;
7. Hélène, mariée à noble
George Gaignon, d'Ast en Piémont, habitant à Avignon
;
VI. Pierre DE FELIX, seigneur de la Ferratière,
épousa, par contrat du 7 janvier 1542, reçu par Egidien
Roberty, notaire d'Avignon , Marie-Anne de Francico, dont il eut
:
1. Philippe, dont la postérité s'éteignit
dans le commencement du dix-septième siècle. Elle
a fait des alliances avec les familles de Loques, d'André, de
Chaylan, de Mouriès, de Saint-Marc, etc.
2. Henri, auteur de la branche des seigneurs de la
Ferratière, qui forma des alliances avec les familles de
Lopis, de Henrici de Chailus de Propia, de Greffet , de Saboulin,
de Gérente la Bruyère, etc., et qui s'éteignit
dans la personne de Pierre de Félix de Greffet, chevalier,
comte de Villarfouchard, seigneur de la Ferratière, dont la
fille unique, Clotilde-Adélaïde de Félix de Greffet,
épousa, par contrat du 19 janvier 1751, Jean Claude Palamède,
marquis de Forbin Gardanne, seigneur de Saint Marcel. Un rameau sorti
de cette branche, et fixé à Avignon, s'est également
éteint dans Anne-Charlotte de Félix, mariée à
Joseph Antoine de Brunet de Vacheres ;
3. Olivier de Félix, qui a forma une branche
qui s'est établie à Aix, et qui a formé des
alliances avec les familles d'Eiguésier, d'Albert, de Gantès,
d'Orcin, de Gaillard, de Raffelis-Granbois, etc. Elle subsiste
encore dans les enfants de Joseph de Félix, chevalier, maria,
par contrat du premier juillet 1754, avec Marie-Madeleine de Gantel-Guinon-Mazargues,
fille de Nicolas de Gantel-Guitton, seigneur de Mazargues, et de Madeleine
du Mont.
SECONDE BRANCHE.
Comtes du Muy et de la Raynarde.
VI. Philippe DE FELIX, IIe du nom, né à
Avignon le 17 décembre 1510, second fils de Claude et d'Isoarde
de Pérussis, se retira à Marseille, où il
fut mis au rang des nobles de cette ville, le 7 juin 1541. Il avait
épousé, en 1538, Madeleine de Bus, fille de Pierre de
Bus et d'Anne de Sade-Saumane. De ce mariage vinrent :
1. Louis, dont la branche s'éteignit après
avoir fourni plusieurs personnages illustres ;
2. Antoine, dont l'article suit ;
3. Anne, mariée à Antoine de Valbelle,
seigneur de Beaumelles ;
4. Isoarde de Félix, femme de Pierre d'Audiffret,
des barons de Greoux.
VII. Antoine DE FELIX, contrôleur général
de la marine, épousa, 1. par contrat du premier mai 1576,
reçu par Vivaud, notaire à Marseille, Louise de Huc,
fille aînée et héritière de François
de Huc, seigneur de la Reynarde, fief démembré de Saint-Marcel,
et de Claudine de la Cépède. De ce mariage vinrent
:
1. Philippe, dont l'article suit ;
2. Pierre, commandeur de Beaulieu et de Raiffac, bailli
et grand'croix, de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ;
3. Isabeau, mariée, le 26 décembre 1593,
à Nicolas de Bausset, fils de François de Bausset
et de Claire de Bertrand ;
4. Marguerite, alliée à Jean-Louis-Antoine
de Glandevez, seigneur de Niozelle et de Mirabeau ;
5. Michelle, femme de Gaspard-Antoine de Glandevez,
seigneur de Niozelle et de Mirabeau, fils du président ;
6. Marquise, femme de Nicolas de Vento, seigneur de
la Baume et des Pennes, fils de Louis et de Madeleine d'Albertus
de Villecrose ;
7. et 8. Deux autres filles, alliées dans les
maisons de la Cépède et du Revert.
VIII. Philippe DE FELIX, IIIe du nom, seigneur de
la Reynarde, élu premier consul de la ville de Marseille
en 1628, et capitaine d'une des galères du roi, épousa,
le 2 juillet 1612, Jeanne d'Arène, fille d'Antoine d'Arène,
seigneur de Rousset, commissaire de la marine, et de Madeleine de Mouans,
sa première femme, dont il eut :
1. Antoine, mort capitaine de galères en 1644
;
2. Jean Baptiste, dont l'article suit ;
3. Louis, qui fonde la branche des barons d'Olières,
comtes de Grignan, rapportée ci-après ;
4. Joseph, reçu chevalier de Saint-Jean de
Jérusalem en 1639, mort grand-prieur de Saint-Gilles et
chef d'escadre des armées navales du roi.
IX. Jean-Baptiste DE FÉLIX, Ier du nom, seigneur
du Muy et de la Reynarde, épousa, le 19 juin 1654, Françoise
de Valbelle , fille de Jean-Baptiste de Valbelle, seigneur de Baumelles,
capitaine des galères, et de Françoise de Savournin d'Aiglun,
dont :
1. Jean-Baptiste, dont l'article suit ;
2. et 3. Deux chevaliers de Malte ;
4. Une fille, mariée à Palamède
de Forbin, chevalier, seigneur de la Barben.
X. Jean-Baptiste DE FÉLIX, IIe du nom, chevalier,
marquis du Muy, de Grignan et de la Reynarde, conseiller en la cour
de parlement d'Aix, commandant en Provence, gouverneur du Dauphin,
conseiller d'état d'épée, épousa Marguerite
d'Armand de Mizon, gouvernante des enfants de France, fille de Charles
d'Armand, marquis de Mizon et de Châteauneuf, et de Marquise
Valbelle-Montfuron, De ce mariage sont issus :
1. Joseph Gabriel Tancrède, dont l'article
suit ;
2. Louis Nicolas Victor de Félix, comte de
Grignan, de Montségur, de Collouzelles, de Chantemerles,
de Salles, de Chamaret, de Clansayes, de Reauville, etc. , chevalier
des ordres du roi, maréchal de France, gouverneur de Villefranche
en Roussillon, menin de monseigneur le Dauphin, chevalier de Saint-Jean
de Jérusalem, commandant de la Flandre, mort ministre de la
guerre, le 11 octobre 1775.
XI. Joseph Gabriel Tancrède DE FELIX, marquis
du Muy, comte de Reynarde, lieutenant général des armées
du roi , de la ville et fort d'Antibes , premier maître d'hôtel,
d'abord de madame la Dauphine, et ensuite de madame, comtesse de
Provence, femme du roi régnant (1816) ; a épousé,
le 13 mars 1744, Louise Elisabeth Jacqueline d'Alsace d'Hennin-Liétard,
morte le 27 juin 1764, fille unique de Jean-Louis d'Alsace d'Hennin-Liétard,
chevalier, marquis de Saint-Phal, seigneur de Cressentine, de Machy,
de Pomery, de l'Etang, de Blaincourt, de Vautry et autres lieux, capitaine
de gendarmerie, et de Marie Elisabeth d'Anglebelmer, dame de Lagny,
d'Haution et de Beaurepaire. Le marquis de Muy n'a eu qu'une fille
unique qui a épousé le marquis de Créquy dont
il n'y a point de postérité.
TROISIÈME BRANCHE.
Barons d'Olières,
comtes de Grignan.
IX. Louis DE FÉLIX, troisième fils de
Philippe, IIe du nom, et de Jeanne d'Arène, épousa,
par contrat du premier juin 1665, Madeleine d'Agoult, fille de Joseph
d'Agoult, chevalier, baron d'Olières, et de Marthe de Gaspari.
Il acquit la moitié de la baronnie d'Olières, et laissa
de son mariage :
1.Philippe, dont l'article suit ;
2. et 3. Deux chevaliers de Malte ;
4. 5. et 6. Trois filles, mariées dans les
maisons d'Agoult d'Olières, de Gautier d'Aiguines et d'Audibert
Ramatuelle.
X. Philippe DE FELIX, IVe du nom, chevalier, baron
d'Olières, épousa Marie de Salmon, fille de noble
Vincent, écuyer, et de Marie de Grimaldi. De ce mariage sont
issus :
1. Philippe-Louis, dont l'article suit ;
2. Lazarin, mort chevalier de Malte ;
3. Anne de Félix, mariée, en 1743, avec
noble Jean-André de Monyer de Melan de Châteaudeuil.
XI. Philippe-Louis DE FELIX, chevalier, marquis d'Ollières,
seigneur de Dauphin, de Saint-Maime et autres places, élu
premier consul d'Aix en 1754, avait épousé, 1. en 1742,
Anne-Diane d'Albert de Sillans ; 2. le 22 septembre 1750 , Madeleine
de Tressemanes Brunet. Ses enfants sont
Du premier lit :
1. Louis-Antoine de Félix, marquis d'Ollières,
né à Aix le 22 mai 1748, mort sans postérité
Du second lit:
2.Jean-Louis-Philippe, qui suit ;
3. et 4. Deux demoiselles, dont l'aînée
veuve sans enfants de M. le marquis de Simiane, et la cadette, veuve
de M. le marquis de Gueidan. dont elle a un fils.
XII. Jean-Baptiste-Louis-Philippe DE FELIX D'OLLIERES,
comte du Muy et du Grignan, lieutenant général des
armées du roi, pair de France, a épousé, le 21
décembre 1788, Candide Dorothée Louise de Vintimille
du Luc, des comtes de Marseille.
© JG 2009