DORIA, D'ORIA, de AURIA, 

doria3
Plusieurs branches en France.
Une branche s'établit à Avignon/Carpentras puis Tarascon, une autre à Marseille.
Des viguiers d'Avignon en 1485, 86 et 89.
Sinibaldi Doria est le XLIXe Vice légat d'Avignon de 1706 à 1711.
do PIT   doria2

o     Généalogie :  a  

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Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669)

Je trouve, dans les plus anciennes chartes, que la famille Doria était originaire de Provence et non de Gênes (i). Perceval Doria
accompagna Charles 1 d'Anjou, comte de Provence, dans la conquête du royaume de Naples, lorsque le pape l'en eût investi, l'an
1264 (sic). Je le trouve en Provence et à Gênes, car dans le traité des hommages des Génois faits à Charles I, Perceval Doria est
parmi les huit gentilshommes qui les approuvèrent, dans les antiques parchemins, reçus par Martin de la Madeleine, notaire de
Paris, et Nicolas Bambagani, tabellion de Gênes, l'an 1262. Ce Perceval Doria était un des fameux poètes provençaux. Il était
aussi illustre par les armes que par ses poésies, au rapport du moine des Iles d'Or et de Saint Cezari. Il fut choisi par Charles 1
pour un des cent chevaliers, en son fameux duel contre le roi d'Aragon. Je trouve d'ailleurs ce nom de Doria, dans divers actes
des siècles suivants, avec la qualité de chevalier.

Les Doria sont présents dans plusieurs chartes des vicomtes de Marseille et dans celles de l'évêché de la même ville. Bernard
Doria (2) est de la guerre pour le roi Robert, comte de Provence, contre l'empereur Louis de Bavière. Louis Doria fut chambellan
du roi René et ensuite du duc de Calabre. Celui-ci a fait la branche établie à Marseille. Blaise Doria, son neveu, y fut, plusieurs
fois, premier consul. Jean Doria étant homme de lettres, de savoir, fut élu assesseur de la même ville, l'an 1644. Il fut emprisonné
par ordre du comte de Grignan, lieutenant du roi en Provence, pour avoir soutenu avec chaleur les privilèges de la ville. Ses des-
cendants ont continué d'exercer les premiers emplois de police et d'y être considérés comme étant de la principale noblesse. Lazarin
Doria ne fut pas content de son illustre origine. Frappé de la qualité de prince que les Doria se donnent, il s'imagina que son origine 
serait plus illustre, s'il pouvait tirer sa descendance de Gênes (3).

Il ignore, sans doute, que prince, à Gênes, ne signifie que premier de la république, ou homme de la principale noblesse. Il n'y en a
point dans une république.

Dans l'ancienne Rome, la qualité de prince et imperator n'avait pas la même signification que dans notre langue. Tacite,
dans le premier livre de ses Annales, observe que l'empereur Tibère s'abstint, par une modestie affectée, de la qualité de dicta-
teur et de roi et qu'il se contenta du titre de prince du sénat, c'est à dire le premier de cette illustre assemblée et de celui d'empereur
dans les armées, c'est à dire général.
Gênes était de l'ancien domaine des comtes de Provence (4).

Nous trouvons, dans l'histoire et dans les chartes des archives du roi, de 1262, que les Génois s'étant révoltés contre Charles 1
d'Anjou, il envoya contre eux son amiral Cays, avec une armée navale, qui les soumit et les obligea à prêter serment de fidélité et
l'hommage dont j'ai parlé ci-dessus. Il est si vrai que Gênes était de l'ancien domaine de Provence que l'on trouve dans les œuvres
de Perdigon, poète provençal, dont le moine des Iles d'Or et St Césari ont fait la vie, un poème intitulé : Li victorio de Moussu
lou Comte, sur ce qu'il avait soumis à son obéissance les comtés de Vintimille, de Nice, de Piémond et la seigneurie de Gênes. Il
est constant que, dès le règne de Raimond Bérenger, la famille Doria est connue en Provence et que, pour lors, il s'en forma une
branche à Gênes (5), dont le chef était ce Perceval Doria, qui est du nombre des huit gentilshommes gênois, qui confirmèrent le
traité d'hommage fait à Charles I, auprès duquel nous trouvons cet autre Perceval Doria si illustre, et par ses poésies qui prouvent
son origine provençale, et par ses hauts faits d'armes que ses descendants ont continués en Provence. Mais la qualité de prince,
comme j'ai déjà dit, frappa Lazarin Doria. Il affecta une députation à Gênes, de la part de la ville de Marseille. Les Italiens,
particulièrement les Gênois, sont très aises d'avoir des relations de parenté en France et à Marseille, avec plus de raison, comme
voisine de leur république. Il a été, d'ailleurs, fort honorable aux Doria de Gênes d'agréger dans leur famille les illustres Doria de
Provence, dont elle n'était que la branche. Aussi reconnurent-ils, sans difficulté Lazarin, de leur famille. Et voilà des princes Doria
à Marseille tombés tellement à présent dans la misère que le dernier marchand commerçant de cette place ne changerait pas ses
biens pour leur principauté (6).
 


(1) Cf. Labande : les Doria de France, p. 8 (note), qui constate que Maynier s'est lourdement trompé. Or il n'y a que dans la Critique
et le nobiliaire de Maynier (I, 113) que l'on rencontre cette erreur.
(2) Maynier est encore le seul qui mentionne ce Bernard, dans la Critique et son nobiliaire imprimé.
Voir Labande : les Doria, p. 47, qui apprécie Maynier, comme il convient. 
(3)  Labande (ibid), p. 109.
(4) Sous cette forme générale, cette assertion est complètement fausse et l'auteur ne paraît pas connaître, le moins du monde,
les rapports de la république Génoise avec les comtes de Provence. Le traité de paix conclu à Aix, le 22 juillet 1262,
se trouve dans les M. H. P. Leges, col. 101.
(5) Les Doria sont connus à Gênes, depuis n 10. Ce que raconte Maynier est donc inexact. Voir Labande : les Doria, p. 5. 
(6) Arch. du marquis de Grasse — généalogie, p. 404.
 


Texte :

Louis Doria conseiller et chambellan du roi René avait fait venir de Gênes ses cousins germains Lazara (avant le 8 février 1475) et Francesco (dès le 21 février 1480)
pour les associer à ses entreprises, doter leurs femmes et leurs laisser finalement le tiers de son héritage.
Lazara établit sa famille à Marseille sur la paroisse des Accoules dans une maison dont il hérita de Louis. Francesco installa sa famille en la ville d'Avignon.
Comme son frère, Il concervait aussi de nombreux intéréts à Gênes dont des participations dans la banque Saint-Georges.
En 1495,1499,1510 une bulle du pape le nomme pour etre un des conseillers italiens auprès des consuls de la ville d'Avignon.
Source : Les Doria de France par Labande

I Francesco Doria +>1531 x <1482 Madeleine Doria

II Louis Doria 
II Sixte Doria  + Carpentras, Docteur ès lois,  x 2/1/1534 Esprite de Morel, fille de Barthélémy
Unique héritier de ses parents.
Il habitait à la fois Avignon et Carpentras
Ancêtre des Doria de Tarascon et des des Friches-Doria
Premier consul de Carpentras en 1535
Il participe à la défense de la ville lors de son siege par le baron des Adrets.
Les fils de Sixte obtinrent en septembre 1564 les Lettres-Patentes qui leur reconnaissaient le privilège de régnicole
III François Doria  °1535 Après des études de droit à l'université d'Avignon, il se fixa à Tarascon
x 1567 Marthe de Faure, fille de Jean, sg de Vercors et de Françoise de Sade
IV Françoise Doria  1570-1630
IV Joachim Ier  Doria  +1646, 1er consul de Tarascon x 17/4/1601 Sybille de Joannis +1656
V Gaspard Doria  1606 sp
V André Doria  +1660 x 11/11/1640 Louise de Sade
VI Joachim II  Doria 1643-1669 x 21/2/1664 Madeleine de Rignac
VII Etienne Doria  1665-1722, Chevalier, capitaine de cavalerie,
consul de Tarascon en 1700 et 1710
 x 1694 Marie Marthe Collet
VIII Louis Doria  1701-1706
VIII François-Joseph Doria  1702-1746, marquis x1 27/7/1723 Tarascon, Elisabeth Gabrielle de Raousset 1704
 x2 12/11/1742 Tarascon, Marie-Sylvie de Raoux 1716
IX Toussaint-Pierre Doria  1743-1754
IX Joseph-Henri Doria, marquis Doria  1744 Tarascon-1791 Tarascon x 6/1/1766  Montpellier, Louise Françoise Charlotte de Montcalm Gozon 1748
IX Rose Doria  °1746
VIII Henri Doria  1705-1706
VI Guillaume Doria  1644 sp
VI François-Joseph Doria  18/3/1645-1731, Ch de Malte, Obtint le bénéfice de la commanderie d'Avignon le 17 septembre 1718
VI Marthe Doria  1647-1694, Rel.
VI Françoise Doria  1648-1714
VI Pierre Doria  +1719, Ch de Malte
V Marie Doria  +3/1/1662 x 1634 Pierre Aimini, fils de Louis, cosg du Mas-Blanc
V Jeanne Doria  +1694, Rel
V Marthe Doria, Rel. 
III Jean Doria  1537 Carpentras-1614 x 14/8/1579 Paris, Marie Le Normand +
IV Catherine Doria  x 10/9/1600 Artus Desfriches 1579-1645, sg de Brasseuse (Oise)
Jean laissa à son neveu, François des Friches, sa terre de Cernoy (Oise), à condition pour lui et ses descendants mâles
de porter le nom et les armes de la maison Doria
III Antoine Doria  °1539
III N Doria  x  Jeanne de Puget fille de Néri et de Catherine Ferrière
III Marie Doria  x 14/9/1567 Jean-Charles de Pétris
III Françoise  Doria   x N
II Julien  Doria
II Bénédicte Doria  x 4/5/1519 Marc Bochard
II Sixte Doria  x 10/5/1528 Guillaume Parisson x2 1531 François Maillard
II Gabrielle  Doria

Cette branche d'Avignon/Carpentras, puis de Tarascon porte :

Coupé d'or sur argent, à une aigle couronnée de sable brochant sur le tout, becquée , & membrée de gueules
Supports :  deux aigles de sable.
Cimier : une aigle éployée couronnée de sable, bequée, & membrée de gueules.


Doria 3

doria4

Doria-Desfriches

- La branche provençale a formé un rameau, fondu en 1630, dans la famille des Friches de Picardie, qui en a relevé le nom et les Armes : Sous Henri IV, Catherine Doria, dame d’honneur de Marie de Médicis, épousa Pierre Des Friches , qui en raison de ce mariage ajouta â son nom celui de Doria qui s’est depuis substitué au premier. De là, une descendance qui s’est perpétuée en Picardie, pays d’origine de la famille Des Friches.
(Voir Doria Des Friches)
desfriches ...........doria desfriches
     Desfriches                     Doria Des Friches

Branche de Marseille
Elle porte : coupé d'or sur argent, à une aigle couronnée de sable brochant sur le tout, becquée , & membrée de gueules

- D’autres branches se fixèrent en Savoie  et en Provence; entre autres, celle qui se fondit dans la maison de Jonage Doria, (Voir Jonage Doria), et celle établie en Avignon et Tarascon, qui a pris le surnom et les armes de Thénésy. (Doria de Thénésy).




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Doge de Gènes.           

 © Jean Gallian 2011