- D'argent à deux chevron de gueules, accompagnés
en pointe d'un coeur et de trois tourteaux de même, posés
deux et un, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
(Source : Nobiliaire toulousain).
- Couronne de comte; Supports : deux griffons d'or.
- Devise : Fides Exercituum .
Eléments de généalogie
:
- Laurens Cousin ou Cousy, procureur au Parlement, fut capitoul
en 1536.
I. Gabriel de Cousin, de Saint-Sulpice,x Marie-Thérèse
de Boyer de Sorgues : il teste et laisse l'usufruit à sa veuve,
institue héritier universel son fils aîné Clément.
II. Jeanne-Marie-Elisabeth de Cousin deLavallière.
II. Gabriel Joseph Marie de COUSIN de LAVALLIÈRE ° v 1780,
Capitaine de vaisseau, x Jeanne Marguerite Françoise Candide
de PINS ° v 1790
II. Clément Marie Marc François Joseph de Cousin de
Lavallière, sg de Lavallière, officier, assista à
l'assemblée de la noblesse tenue à Carcassonne en 1789.
Le chevalier de Cousin signa le mémoire sur le droit qu'avait
la noblesse du Languedoc de nommer ses députés aux Etats
généraux du royaume en 1788.
III. Henri de COUSIN de LAVALLIÈRE
° 1814 à Castres, comte de Lavallière,
x 28/5/1838 à
Montpellier, Louise Mathilde Marie de GINESTOUS 1817-1901,
fille d'Eugène, vicomte de Ginestous et de Laurence de NAJAC
IV. Paul de COUSIN de LAVALLIÈRE
16/5/1839 St-Sulpice-12/5/1902 Marseille, comte de Lavallière, capitaine,
L.H.
x 9/12/1867 à
Avignon, Blanche du LAURENS d'OISELAY v 1848->1927,
fille d'Amédée, baron du Laurens d'Oiselay & de
Mathilde de RÉGINEL
V. Paule de COUSIN de LAVALLIÈRE
° 8/10/1868 Avignon
V. Marie Thérèse de COUSIN de LAVALLIÈRE
14/6/1870 Avignon->1927 x 12/2/1900 à
Avignon, Hubert BONDET de LA BERNARDIE ° 8/11/1864 Ferrières-en-Gâtinais,
Lieutenant
V. Henri de COUSIN de LAVALLIÈRE, 27/1/1877
Avignon- 5/4/1927 Kankan, Guinée Française, Administrateur
des colonies .
« Un Français appartenant à
une vielle famille noble d'Avignon, M. Henri de Cousin de Lavallière
est, en 1904, administrateur de 1re classe des colonies, en résidence
à Kankan, dans la Guinée française. Il a vingt-sept
ans. Comme d'autres coloniaux à qui pèse l'isolement, il va
prendre avec lui des femmes de couleur. Mais, à la différence
de cet autre fonctionnaire colonial conté par Maupassant, et qui,
sur une douzaine de vierges noires qui lui sont offertes, n'en retient qu'une
seule et avec discrétion, M. de Lavallière en choisit deux,
les deux sœurs. Et, soit par dilettantisme, soit par prosélytisme
de colonisateur, il aurait accomplit, à l'occasion de ces unions, à
quelques semaines d'intervalle, certains rites nuptiaux de la coutume indigène;
en particulier il aurait versé les dots au père qui lui a donné
ses deux filles. C'est, du moins, ce qui est soutenu par les demandeurs au
pourvoi, lesquels ont produit des certificats et des lettres de notables
indigènes sur l'exactitude desquels l'arrêt attaqué fait,
nous le verrons, toutes réserves, et desquels, pour le dire tout de
suite, il ne retient pas la preuve que des mariages selon la coutume locale
indigène aient été contractés.
De ces unions avec les dames Fatou Diana
Kaba et Kondié Kaba, naissent deux garçons et une fille :
VI. Jean de Lavallière
VI. Gaston de Lavallière
VI. Paulette de Lavallière.
En 1913, il les reconnaîtra régulièrement
devant les juges de la paix de Konakry, comme étant ses enfants
naturels.
En 1921, par testament, déposé
chez un notaire d'Avignon, il les instituera
légataires de toute sa fortune. D'où procès avec la
mère du defunt, puis sa soeur..
Autres :
- Henri Christian Charles Joseph DE COUSIN x 18/10/1823 à
Marseille, Jean Baptiste Anne Marie MAZET
- Claire de Cousin de Lavallière, x v 1720 Toulouse, Pierre
Le Blanc ou de Blanc, conseiller au Parlement 1711-1745.
Représentant vers 1860 :
Gaston de Cousin de Lavallière
Paul de Cousin de Lavallière
Gabriel de Cousin de Lavallière
© Jean Gallian 2010