Familles associées
: Monteynard
Fiefs :Bouquéron, le Verney,
le Châtelard, Flandières, les Champs, Montfort.
Eléments de généalogie :
Source : RIV
Charles VII, mécontent de la conduite de son fils (devenu Louis XI),
étant venu pour le retirer du Dauphiné, Louis préféra
de se réfugier chez le duc de Bourgogne.
En passant au Bachet, près de Grenoble, il entra pour se reposer
dans la maison de Claude Coct, marchand drapier de Grenoble, qui, le voyant
monté sur un méchant cheval, lui en offrit fort gracieusement
un très-beau.
Le Dauphin, parvenu au trône de France, l'appela à sa cour,
lui donna six beaux chevaux, & exigea qu'on lui rendît sur sa route
les honneurs réservés aux princes ;
puis il l'anoblit, lui, Pierre Coct, son vieux père, ancien apothicaire
à la Buiffière, ses frères & ses sœurs & lui
confia la recette générale des subsides du Dauphiné .
De lui sont venues les branches suivantes:
1°Celle de Bouquéron, qui prit fin par quatre filles :
Louise Coct x Pierre d'Avalon ;
Catherine x Jean de Grimaud, x2 Jean de Galle ;
Bonne x Guillaume de Gotefrey, &
Antoinette x Jean Béatrix-Robert;
2° Celle du Châtelard; elle finit par Louis Coct, seigneur
du Châtelard & des Champs, qui de Jeanne Rabot, fille de Laurent
Rabot & de Méraude d'Avrillac, ne laissa que trois filles. Par
son testament du 1er décembre 158o, il légua à ses trois
filles, institua Joachine, son aînée, mariée à
Mary ou Marius de Monteynard, seigneur de la Pierre, à la charge de
remettre son hérédité à celui de ses enfants qu'elle
voudrait choisir qui serait tenu de prendre le nom & les armes de Coct.
Il lui assigna entr'autres le droit de patronage sur la chapelle qu'avait
fondée Hugues Coct, en l'églife cathédrale de Grenoble.
La seconde fille, nommée Clémence, épousa Georges de
Guiffrey, seigneur du Freney; nous ignorons l'alliance de la troisième,
qui se nommait Marguerite;
3° et 4° Les branches du Verney & de Flandières
, éteintes vers 1700.
Guy Allard, dans son Dictionnaire historique, chronologique, ..., prétend
que Pierre Coct, père de Claude, était noble & que comme
tel, il avait été compris dans une révision des feux
de la Buissière; mais dans son manuscrit de 1716, année de sa
mort, il ne persiste plus dans cette opinion, & revient à l'anoblissement
par Louis XI. Voir aussi à ce sujet Guy Pape, question 391.
Cependant nous devons dire que, dans l'inventaire général
du Dauphiné nous avons retrouvé des lettres-patentes données
par le gouverneur du Dauphiné, portant albergement des mines d'argent,
de plomb, de soufre, de vernis & d'azur, en faveur de noble Claude Coct,
fils de noble Pierre Coct, de la Buissière, ce qui indiquerait que
la noblesse des Coct serait antérieure au dauphin Louis.
Guigues Coct, sieur du Châtelard & de la maison-forte de Montfort,
près de Crolles, avait hérité de ce dernier fief, par
Marguerite de Montfort.
Noble Urbain Coct, marchand & citoyen de Grenoble, revendit, le 28 mai
1529, plusieurs fonds, situés au mandement de Moirans, à noble
Guigues Guiffrey, seigneur du Cheylar, le Touvet & Saint-Vincent de Mercuze,
fils & héritier de noble Sébastien Guiffrey & de Lyonnette
Arthaud.
Coct-Bouquéron, ajoutait deux étoiles, une en
chef, l'autre en pointe à ses armes.
© Jean Gallian 2011