Généalogie
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Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669).
:
La famille de Coriolis n'avouera jamais Louvet ni
les autres Batteurs qui lui donnent une descendance depuis Marcius Coriola-
nus, qui vivait au commencement de la république romaine. Sa défection
envers sa patrie fit connaître ce grand capitaine. Je dé-
fie Louvet et tous les généalogistes de tirer une filiation
de 2000 ans. En tout cas elle serait bien morfondue. Pour moi, qui suis
ennemi de la flatterie, je n'ai suivi que la vérité des actes.
Je trouve la descendance de la famille de Coriolis, dans les régistres
d'Aix, depuis Jean Coriolis, élu syndic d'Aix, et avocat du conseil
de ville, en l'an 1487. Le nom d'assesseur n'a été donné
aux avo-
cats du conseil que depuis que les autres syndics ont eu le nom de consuls,
par lettres patentes du roi Charles VIII. Jean Coriolis
fut élu une seconde fois en 1494. Il fut premier syndic parce qu'il
se trouva le plus ancien. En ce temps là, lorsque l'avocat du con-
seil de ville se trouvait le plus âgé, il avait le premier
pas. Ils étaient tous égaux en conditon et l'âge seul
leur donnait la pré-
séance. C'est par là que se trompent ceux qui croient que
l'assesseur a été tenu le premier consul.
Toussaint de Coriolis, fils de Jean, fut pourvu d'un office de conseiller
au parlement d'Aix, dans la première crue de l'an 1512.
Voilà le titre primordial de cette famille, qu'elle a soutenu par
différents offices de présidents et de conseillers au même
parle-
ment. Plusieurs de cette famille se sont distingués. Laurent de
Coriolis fut disgracié et privé de son office de président
par les
troubles de Provence, dits des Cascaveaux. Louis de Paule fut pourvu de
sa dépouille. Louis de Coriolis soutint vigoureusement
le roi Henri IV en Provence, contre les ligueurs. Il étabit un parlement
royal à Manosque, contre le parlement ligueur d'Aix.
Il cassa, par ses arrêts, tout ce que celui-ci faisait contre le
service du roi. Il prononça l'arrêt qui déclara la loi
salique devoir avoir
lieu en faveur d'Henri IV comme loi fondamentale du royaume et qu'il devait
être couronné roi de France, comme descendant de
mâle en male, en ligne directe, du roi St Louis. Il confirma en Provence
l'arrêt prononcé à ce sujet par le parlement royal contre
le parlement ligueur de Paris.
Laurent de Coriolis, son fils, disgracié, fut plus malheureux que
coupable. Il fit paraître une grandeur d'àme dans son in-
fortune, qui l'illustra plus que ses prospérités. Son office
fut confisqué, sa maison rasée, une pyramide bâtie à
sa place, et sa per-
sonne longtemps confinée dans la tour de Bouc. Il fut obligé
de sortir du royaume et de servir de maître d'école dans Pampelune,
pour pouvoir vivre (0).
Honoré, son fils, se justifia auprès du roi et fut rétabli
dans l'office de son père, qu'il a continué d'exercer, ainsi
que Pierre de
Coriolis, son fils, après lui et [Pierre] de Coriolis, aujourd'hui
marquis d'Espinouse, est le cinquième président à mortier
du
parlement d'Aix, de père en fils.
Toussaint de Coriolis, conseiller au parlement d'Aix, en l'an 1512, avait
laissé cinq fils. Louis, l'aîné, a fait la branche des
pré-
sidents. Je ne parlerai pas des autres, qui avaient fait trois branches,
à présent toutes éteintes. Jean de Coriolis, le cinquième
fils
de Toussaint, fut prévôt de l'église métropolitaine
d'Aix. Il se rendit illustre par sa fermeté et par le zèle
qu'il eut pour le service
du roi François I, lors de l'irruption de Charles-Quint en Provence.
Il se jeta dans Marseille, lorsque Charles de Bourbon la tenait assiégée
pour l'empereur. Il dissipa les intrigues, qui se faisaient
contre le roi, et fit si bien que le siège fut levé et il
ne cessa de harceler dans sa retraite l'armée de l'empereur, qui fut
mise en
déroute (1). Le sr de Langey remarque à la gloire de Jean
de Coriolis, dans les mémoires de l'armée du roi en Provence,
dont
il était un des officiers généraux, que Jean de Coriolis
fut un des principaux auteurs de cette déroute (2).
Jean de Coriolis, quoiqu'ecclésiastique, a fait la branche des barons
de Limaye-Coriolis. Son mérite et les grands services en-
vers la couronne le dispensèrent des règles du droit commun.
Claude de Coriolis, son fils naturel, fut légitimé par lettres
patentes du roi François I, de l'an 1538 (3). Claude de Coriolis
devint
sgr du lieu de la Bastide des Jourdans, de Limaye, de St Michel et d'une
partie de Montfuron, par le mariage de Nicole de Brun,
fille de Jean Brun, de Venasque, et de Marguerite d'Astoaud, dame de ces
mêmes terres. Son frère unique étant mort sans alliance,
tous les fiefs passèrent à Nicole de Brun, sa sœur. Les descendants
de Claude de Coriolis ont possédé les mêmes terres.
Jean-Louis
de Coriolis, sgr de la Bastide des Jourdans et de Limaye, fut premier consul
d'Aix, procureur du pays, en l'an 1621. L'abbé Robert
décrit leur descendance, depuis Claude de Coriolis. Joseph-Ignace,
sgr de la Bastide des Jourdans, de St Michel, baron de Limaye,
aujourd'hui président à la chambre des Comptes, fait une
bran- che. N. de Coriolis, viguier d'Aix, en fait une autre. Elles jouis-
sent de la noblesse de la famille des Coriolis, quoiqu'issues de Claude
Coriolis, fils naturel et légitimé de Jean. Cette origine
paraît louche et elle le serait effectivement, si elle n'était
antérieure au règlement de 1614, dressé dans l'assemblée
générale des
Etats de France, dans l'instance de la noblesse. Il y fut décidé
que les bâtards légitimés, de quelque manière
qu'ils fussent conçus,
ne jouiraient plus de la noblessse de leur père, ni de celle de
leur famille, s'il n'y avait clause expresse d'anoblissement dans les
lettres de légitimation, causé pour mérite au service
extraordinaire. Ce règlement n'est point d'effet rétroactif
pour les anciens légitimés.
* Voici un acte concernant les Coriolis, de Marcoux, dont il est question,
dans l'Histoire Véridique p. 192.
Pierre Baille, not. à Valensole, 1508, fo 4 : mariage d'honnête
jeune homme Calabre Coriolis, du lieu de Marcoux,
autorisé de Durand Coriolis, son oncle, avec Honorée Second,
de Blégiers, fille d'Honorée. L'épouse reçoit
6 gros de Barthélé-
my Chaussegros, prêtre de Blégiers, son parent (4).
Artefeuil a complètement falsifié l'origine
des sgrs de Limaye, dont un rameau cadet s'est perpétué à
l'île Maurice. Voici la suite de cette
branche à partir du degré IX d'Artefeuil (I. 293) :
IX. Joseph-Edouard de Coriolis, né à Aix le 26 janv.
1702, y épousa le 14 avril 1733 Marie-Anne-Cécile de Blancard,
fille de Gaspard
et d'Anne-Cécile de Millot, et y mourut le I sept. 1768. D'où
:
1 Gaspard-Honoré (1735 "J* 1824), jésuite,
vicaire général du diocèse de Vienne, chanoine de Notre-Dame
de Paris, fut reçu conseiller à la cour des Comp-
tes d'Aix le 7 oct. 1771. Il est l'auteur d'un ouvrage estimé :
Traité sur l'administration des comtes de Provence, 4 vol. in-40.
Aix 1786-1798.
2 Edouard-Laurent, qui suit.
3 Gabriel-Pierre-Xavier, né à Aix le 5 déc. 1750,
a fait branche à l'île Maurice.
4 Jean-Baptiste-Elzéar, né à Aix le 18 mai 1754. capitaine
au régiment de Bourbonnais épousa, à Nancy, N. Maillé,
d'où, entre autres : Gaspard-Gustave, (1792 t 1843), mathématicien
célèbre, directeur de l'Ecole Polytechnique et membre de l'Académie
des Sciences, auteur du célèbre théorème qui
porte son nom sur l'accélération relative (5). Il fut marié
et ses enfants rejoignirent leurs cousins à l'île Maurice.
5 Anne-Cécile-Julie, née à Aix le 4 fév. 1734.
6 Marie-Sophie (1739 i 1753). 7 Thérèse-Charlotte, mariée
à Aix, le 2 mars 1773, à Claude Blanchard, commissaire des
guerres, fils de
Jean-Claude-Nicolas, secrétaire du roi au parlement de Bordeaux,
et d'Henriette Pagneau des Noues. 8 Marie-Julie, mariée à Aix
le 6 sept.
1774, à Pierre-Mathieu de Cabre, fils d'André et de Suzanne
d'Astoin.
Edouard-Laurent de Coriolis, né à Aix le 17 nov.
1745, président à la cour des Comptes le 30 juin 1768, épousa
le 30 janv. 1769 (Perrin, à Aix),
Marie-Anne Truphême, d'où, entre autres : Léon (1776
~- 1830), marié 1° à Aix le 12 avril 1798 avec Polyxène
de Boisgelin, d'où Joséphine,
religieuse, et Augustine, mariée le 28 juillet 1834 à Joachim
d'Isoard de Vauvenargues ; 2° à Lançon, le 15 janv. 1812,
avec Gertrude Bonfillon,
d'où deux filles, mortes sans alliance.— Voir l'Hist. Veridique
p. 72 et 192.
La branche de Marcoux s'est continuée dans le
hameau voisin de la Peyrière. Je remonte ces Coriolis à Louis
Coriolis ou Coriol, notaire,
qui vivait en 1635 avec sa femme Honorade Léotard, dont il eut :
a) Louis, qui suit. b) Jean, né en 1638. Louis Coriol épousa,
vers 1646,
Anne Besaudun, d'où : a) Louis. b) Joseph, qui suit. c) Jacques,
cité après son frère. d) Jean. Joseph Coriol, notaire,
épousa le 23 juillet 1694
Marguerite Ginoux, d'où : a) Jacques. b) Louis. c) Blaise. d) André.
e) Joseph. — Jacques Coriolis, fourbisseur, épousa Louise Cauvin,
d'où :
Joseph, né le 13 juin 1693, père de Pierre, ménager,
né en 1740, mort à Aix le 22 déc. 1830, et qui laissa,
de Madeleine Guirel, entre autres :
Jean-Baptiste Coriolis, artiste dramatique, né à Aix le 15
fév. 1769, marié 1° à Jeanne-Simone Bernard, d'où
plusieurs filles, 2° à Marseille le
9 mars 1820, avec Jeanne Van der Elst.
(0) Voir Roux-Alphéran : Les rues a'Aix, I. 242. L'auteur, qui ne
paraît pas très au courant de ce qu'il raconte, confond les
infortunes de Laurent de Coriolis avec
celles de Gaspard-Antoine de Glandevès-Nibzelles, dont la maison
à Marseille fut rasée, par arrêt du parlement, et remplacée
par une pyramide infâmante.
Quelque insignifiante en ellemême, que soit cette confusion, elle
n'en montre que plus clairement l'ignorance en histoire de l'auteur, pour
des faits qui se passaient de son vivant et contemporains de l'impression
de ses deux ouvrages.
(1) Aucun Coriolis ne figure sur la liste de ceux qui se sont distingués,
lors du siège de Marseille par Charles de Bourbon.
Cette liste se trouve dans l'histoire de la commune de Marseille, par Méry
et Guindon, T. V, p. 220.
(2) Dans les mémoires des frères du Bellay, sgrs de Langey,
on ne mentionne pas Jean de Coriolis. Il est probable que Maynier
a inventé de toutes pièces ce qu'il raconte. Cette constatation
n'est pas faite pour donner confiance aux dires de Maynier.
— La meilleure édition des Ménoires de Martin et Guillaume
du Bellay est celle qu'ont publiée V.-L. Bourrily et F. Vindry
(Société de l'Histoire de France), 1908-19, 4 vol. in-8o.
(3) Arch. des B.-du-Rh. B. 31, fo 31 et B 34, fo 303. — Arch. Nat. JJ 251,
no 509,
fo 162 v. — Actes de François I, no 21575. — L'auteur de la Critique
aurait pu se dispenser
de sa dissertation sur la noblesse des bâtards légitimés
avant le règlement de 1614, attendu
que Jean de Coriolis, u'étant pas encore noble, ne pouvait transmettre
à son fils d'autre
état que le sien. D'ailleurs ses autres bâtards Antoine et
Jean, chanoines, et sa fille Anne,
qui épousa, en 1566, Jean, fils de l'avocat général
Guillaume Guérin, ne furent pas légiti-
més. La noblesse de la branche de Limaye lui est propre et bien
postérieure à la légitima-
tion de 1538, avec laquelle elle n'a rien à voir.
(4) Cet acte m'est communiqué, mais je n'ai pu le vérifier.
— Dans un compte du cla-
vaire de Digne, en 1515, il est fait mention d'égrège et
noble Robin Carriolis, ancien baile
et capitaine de Digne (B.-du-Rh. B 1831).
(5) Journal de l'Ec. Polytechnique, T. XV, cahier XXIV, p. 142.
Complément :
- Contrat de mariage entre M. Me Jean d'Arnaud, sieur de Lange, «
lieutenant général civil et criminel et commissaire examinateur
au siège de Forcalquier »,
fils de feu M. M" Scipion, sieur de Châteauneuf-Miravail, lieutenant
général audit siège et de damoiselle Diane d'Audifred,
dame de Châteauneuf-Miravail et de Silvabelle, d'une part,
et damoiselle Angélique de Corriolis, fille de M. Jean-Louis et
de damoiselle Jeanne de Martin-Peylobier, seigneur et dame de La Bastide-des-Jourdans
et de Limaye,
31 mars 1637 (AD04, fol. 165).
- Contrat de mariage entre messire Honoré de Coriolis de Villeneuve,
baron de Corbières, fils de feu messire Pierre, seigneur marquis d'Espinouse,
baron de Corbières
chevalier, président à mortier au parlement de Provence,
et de feu Louise d'Oraison, d'une part,
et damoiselle Jeanne de Vallavoire, fille de feu messire Pierre, seigneur
marquis de Volx, maréchal de camp des armées de S. M., et de
dame Jeanne de
Thomassin, 23 juillet 1694 (fol. 711).
Texte
I. Jean de Corriol (Coriolis), v 1450 Italie- >1512 à
Aix, Jurisconsulte, procureur du pays de Provence,
sg de Limaye, de la Bastide des Jourdans
et de Montfuron
x Marguerite de Villeneuve Trans, fille d'Arnaud de Villeneuve,
baron des Arcs +1494 et d'Honorée de Baschi.
II. Toussaint Coriolis, v 1480 Digne->1512
Aix, Conseiller au Parlement de Provence (1512), x Madeleine BORCIER
II. Louis Coriolis,
II. Delphine Coriolis, x 31 janvier 1518 Gaspard d'Astoaud
(ASTUARD) v 1490, s.p sg de La Bastide des
Jourdans
II. Jean II Coriolis, v 1505, sg de Limay,
de La Bastide des Jourdans et de Montfuron, Ne d'Astuard
III. Claude de Coriolis, >1575 Aix, sg
de Limay, de La Bastide des Jourdans
et de Montfuron, Consul d'Aix et
Procureur du Pays de Provence (1563), x Nicole de
BRUN
II.Antoine Coriolis, v 1507, sg d'Autane,
Tige de la branche de Riez x Rapheline de GASTINELLE
III. Balthasard de Coriolis, +>1695, sg
d'Alons et Co-sg de Riez x Marguerite d'HONORAT, fille de Marc.
IV. Honoré de Coriolis, x
10 septembre 1566 à Trets, Sibylle de RUSSAN, fille de Jean et
de Delphine de CABANES.
V. Jean-Louis de Coriolis, +>1646,
Branche aînée
des barons de Limay, Baron de Limaye (1646), Premier Procureur
du pays de Provence (1625),
x 8/9/1594 à Puyloubier, Jeanne des
MARTINS de v 1570
VI. Honoré II de Coriolis,
v 1594, Baron de Limaye, sg de La Bastide des
Jourdans
x 2/7/1626 à Aix, Constance d'ANDRÉ v 1600, fille
de François et de Melchionne Reynaud
VII. Jean-François de Coriolis,
+1717 Aix, Baron de Limay, Conseiller au Parlement de Provence en 1655
x 1656 Thérèse de PIOLENC v 1635, fille d'Honoré
et de Louise de BERNIER de PIERREVERT
VIII. Pierre Joseph de Coriolis,
12/2/1651 Aix-8/11/1736 La Bastide des Jourdans
, Baron de Limay, sg de La Bastide des
Jourdans , Président en la Cour des Comptes de Provence
(1691)
x 1690 Françoise DEDONS de PIERREFEU v 1660
IX. Jean Joseph François
Dominique Xavier Lazare de Coriolis de LImaye, 1/9/1702 Aix-2/11/1766
La Bastide-des-Jourdans , Baron de Limay, Président en la Cour
des Comptes de Provence en 1730 x 1723 Marie de FORTIA v 1700, Marquise
de Sainte-Jalle, fille de Paul-Joseph et de Marie de FORTIA
X. Marie-Françoise de
Coriolis de Limaye Sainte-Jalle v 1725 x Simon-Pierre d'ESPARBÈS
de LUSSAN
X. Joseph Paul Ignace Pierre de Coriolis de Limaye Sainte-Jalle
v 1725-1784 Aix, Baron de Limaye, Marquis de Sainte-Jalle x 1769, à
Grambois, Marie de Villardi de Quinson.
XI. Achille de Coriolis de
Limaye Sainte-Jalle v 1773-1789 Aix,
sg de La Bastide des Jourdans
IX. Alexandre de Coriolis, religieux
IX. Thérèse de Coriolis, v 1710 x André DEYDIER de
CURIOL 30/11/1701-15/8/1770, sg de Mirabeau, Conseiller au Parlement
de Provence 1729
VII. Edouard Ier de Coriolis, Viguier d'Aix-en-Provence,
Tige de la branche cadette des barons de Limay x 1668
Madeleine d'HUGUES de BEAUJEU, fille de David et de Susanne du SERRE
post.
VI. Alexandre de
Coriolis de Limaye 1609-1680, chanoine.
VI. Honorade de Coriolis de Limaye, x Jean d'AYMAR +1666,
sg de Pierrerue, Conseiller en la Chambre des Comptes, Aides et Finances
de Provence 1614.
VI. Angélique de Coriolis de Limaye v 1610 x 31 mars
1637 Jean d'ARNAUD v 1612->1677
V. Marguerite de Coriolis, x Rainaud de PIOLENC
IV. Louis
de coriolis x Claire de ROUX
V.Laurent de
Coriolis, x Claire de CALQUIER
III. Gaspard de Coriolis, écuyer de Riez, sg
d'Autane, x Marie de GRIBAUD
III. Joseph de Coriolis, écuyer de Riez, x
8/2/1571 Aix, Françoise de ROY
II. Honoré Ier de Coriolis, v 1500 Marcoux (04), avocat à
la Cour x 8/2/1523 à Aix, Anne de Pinelly
III. Louis de Coriolis, dit Jambe de bois (il avait perdu une jambe au
service du Roi), baron de Corbières,
second président au parlement d'Aix, 1524 Aix-9/6/1600
Avignon
x1 1548 avec Honorade d'Escalis, fille de François et
d'Andrieuve de Mathieu (ou Andrienne Matei, des sg du Revest-des-Brousses),
x2 Madeleine de Sclaffanatis, fille de Sixte et de Claude de
Saint-Germain,
x3 24/1/1552 Marguerite des Rollands de Rouville, fille
de Antoine, sg de Reauville et de Sybille de Jarente Sénas,
x4 Marthe Faure de Vercors,
Du premier
mariage
IV. Madeleine de Coriolis, +6/1630 à Aix
x1 N
x2 16 avril 1577, Aix, Balthazar Garret, sieur
de Saint-Savornin +>1579
x3 1er octobre 1581, Aix François de Malherbe
1555-1628, post.
IV. Marie Louise de Coriolis, x 9 décembre 1569, Ollioules
Vincent de Boyer 1537-1587, post.
IV. Anne de Coriolis, x N, post.
Du troisième
mariage
IV. Laurent de Coriolis, v 1576 Aix-1644 Martigues, baron de
Corbières en 1625, Conseiller d'état et privé,
président au parlement de Provence, aveugle et condamnéen
1632, à avoir la tête tranchée, ses biens et sa
charge confisqués et sa maison démolie. Il fut pris et
enfermé, en 1640, dans la tour de Bouc,et y mourut.
x 14 juin 1597, Aix Louise de Piolenc, fille de Raymond,
seigneur de Saint-Julien et de Marguerite de François
V.
Honoré de Coriolis, 13/1/1600 Aix-1651, baron de Corbières,
Président au parlement de Provence en 1646,
x 1er août 1622, Espinouse (04), Élisabeth
de Villeneuve, fille unique et héritière de Pierre, sg
d'Espinouse, et de Claude de Castellane de Saint-Juers,
d'où les marquis d'Espinousse
V. Louise de Coriolis, x N
V. Marguerite de Coriolis, x 21 octobre 1612 avec Marc d'Aiguières,
sg de Méjanes +1640
IV. Charlotte de Coriolis, x Arnoux de Joannis-Châteauneuf,
seigneur de Châteauneuf +1621
Du quatrième mariage
IV. Lucrèce de Coriolis, x Balthazar Perier
Autres :
- Anne de Coriolis, x 9 mars 1582 Claude de Raphélis,
seigneur de Châteauvieux +1593
- Anne Félicité de Coriolis x 1746 Charles
César de Fabre de Mazan, 1712 Mazan-1807, sg de Mazan et de Pontfrac
fils de Louis et de Lucréce
Charlotte de Bombelles.
Sources :
- Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines
de l'Europe (1863)
- Gilles Dubois's blogs
- AD04
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