Clémens
, sg de Ventabren associé aux Jarente, Robin, Sade
Généalogie
I. Raymond de Clémens
II – Jacques de Clémens, 1485 : premier consul de Tarascon ; teste
le 1er décembre 1505.
III – Thomas de Clémens, sg de Graveson, du Castellet, de Montroux
et de Tourade ; x 10 novembre 1516 Catherine du Puy-Montbrun ; d’où
:
IV – Jean de Clémens, sg de Graveson, du Castellet, de Montroux
et de Tourade ; x 9 mai 1556, Anne de Quiqueran, fille de Hardouin,
seigneur de Ventabren ; d’où :
V - Charles de Clémens, sg de Graveson, du Castellet, de Montroux,
de Tourade et de Ventabren, eut deux alliances successives :
x1 1585 avec Catherine d’Usane
x2 1598 avec Françoise de Gerente-Montclar,
Du premier mariage :
VI - Alphonse de Clémens, x 1615 Marguerite de
Léautaud de Maillane ;
auteur d’une branche ainée éteinte dans
le courant du XVIIIe siècle. Maintenue noble le 2 mars 1668,
à cause de la terre du Châtelet, par jugement
des commissaires du Roi, commissaires des francs-fiefs en Languedoc,
chargés de la recherche des faux nobles en Provence,
et, de nouveau le 24 mars 1711, sur le vu du jugement de 1668, par jugement
du président Cardin le Bret.
Du second mariage :
VI - Antoine, qui suit, auteur d’une 2e branche ; également
maintenue noble le 2 mars 1668, par même jugement de 1668 ;
VI -André, Chevalier dans l'Ordre de Malte, en
1620, devint dans la suite commandeur et bailli à Manosque. s.p.
VI – Antoine de Clémens, sg du Castellet, de Ventabren,
et de Barrême. Capitaine d’Infanterie au Régiment d’Epernon.
x 1627 Marguerite de Vincens, des seigneurs de Causans.
VII François qui suit,
VII et cinq autres fils reçus Chevaliers de
Malte en 1656 et 1665. s.p.
VII - François de Clémens, sg de
Gravezon, du Castellet, de Ventabren, de Montroux, de Tourade, etc. Capitaine
de Cavalerie au Régiment de Marcilli.
x 1644 Marguerite de Gras de Preigne.
Jacques, qui suit
et André, Chevalier de Malte au grand prieuré
de Saint Gilles en 1681. s.p.
VIII - Jacques de Clémens, sg de Graveson,
du Castellet, de Ventabren, de Montroux, de Tourade, etc.
x 1689, Marie-Thérèse d'Icard, fille de Pierre
et de Marguerite Raousset. Il obtint, par lettres patentes d'août 1718,
la réunion de sa terre de Tourade à celle de Graveson, et
l'érection de celle-ci en marquisat.
André qui suit,
Joseph, reçu Chevalier de Malte au Grand
Prieuré de Saint Gilles en 1698, S.P.
et Louise Marie x 1710, Joseph François
de Tonduti, Baron de Milijai,
IX - André de Clémens, marquis de
Gravezon, élu en 1731 premier consul d'Aix, Procureur du Pays, Capitaine
de la Compagnie de l’Etendard Royal des Galères.
x 1718 Angélique Charlotte du Deffand (belle-sœur de la Marquise
du Deffand), fille de Jean-Baptiste, Chevalier, Seigneur de la Lande, du
Deffand, de Montcorbon, Lieutenant Général des armées
du Roi et de l’Orléanais, Commandeur de l’Ordre de Saint Louis, et
de Charlotte-Angélique Amelot de Bisseuil.
X - Charles Louis de Clémens, marquis de Gravezon (1722- ?), °
24 janvier 1722, à Graveson (Bouches-du-Rhône),
x 1751, à Marie Anne Catherine de Vogué, fille de François
Cerice, Comte de Vogué et d’Anne Catherine de Serre, sa seconde femme.
XI - Jean Baptiste de Clémens, marquis de Gravezon (1759-1836),
dernier du nom, ° 8 mars 1759, à Tarascon, + 7 janvier 1836,
à Avignon, (après son décès, sa veuve - de son
second mariage - vit à partir de 1837 à Chaumont-en-Vexin,
dans l'Oise), chevalier de Saint-Louis, officier de cavalerie :
x1 Françoise Marguerite Suzanne Charlotte (Catherine ?) de Colheux
de Longpré, née à Léogane (St Domingue) d’une
famille de colons de Saint-Domingue originaire d’Ile de France ; d'où
un fils : Alphonse Jean Baptiste Louis de Clémens de Gravezon, né
le 17 août 1791, mort enfant ; Divorce le 28 juillet 1803.
Françoise Marguerite Suzanne
Charlotte de Colheux de Longpré bénéficiera de l’indemnisation
des colons « spoliés et réfugiés» de St
Domingue, ainsi qu’une de ses parentes, Louise Marie Bonne de Colheux de
Longpré (v.1760-1829) épouse, en 1790, de Charles-Marie de
Barbeyrac, marquis de Saint Maurice (1754-1834), Député de
la noblesse aux Etats Généraux de 1789 pour la sénéchaussée
de Montpellier.
Un Jean-Baptiste René Colheux de Longpré,
Garde des Magasins du Roi au Petit Goave en 1724, Conseiller depuis 1732
au Conseil Supérieur du Petit Goave, supprimé en 1769, et par
ailleurs Commissaire Ordinaire de la Marine à Saint Domingue en 1744,
fut embastillé avec les autres Conseillers pour sédition des
colons survenue en 1769. De son union avec Louise Marie Bonne Le Roy, il
eut, notamment, Jeanne Marie Blanche Léonie Colheux de Longpré
qui épousa, mineure et orpheline de son père, en 1789, à
St Roch à Paris, François Jacques Pénin de Lépine,
mineur et orphelin, fils de défunts François Jean, Capitaine
des Dragons, et Laurence Le Meilleur.
Louise Marie Bonne Le Roy, devenue veuve, après
1769, de Jean-Baptiste René Colheux de Longpré, s’était
remariée, avant 1785, à Jean-Balthazar Dubuc de Saint-Olympe,
dont elle semble divorcée lors du mariage de sa fille mineure en
1789. On ne connaît pas son degré de parenté avec Louise
Marie Bonne de Colheux de Longpré (v.1760-1829) épouse, en
1790, de Charles-Marie de Barbeyrac, marquis de Saint Maurice (1754- 1834),
ni avec Françoise Marguerite Suzanne Charlotte de Colheux de Longpré,
1ère épouse de Jean Baptiste Clémens, Marquis de Gravezon
(1759-1836)
x2 8 octobre 1804, avec Marie Lucile Rosalie
Bionneau d’Eyragues (1774-1848), Second mariage d’où 5 filles :
XII. a - Marie Angélique (vers 1802-1883), x 1834, à Paris,
à Fulcrand Ambroise Treil de Pardailhan (1803-vers1835) ; après
son veuvage, vit à Chaumont-en-Vexin (Oise) où elle est inhumée
dans le cimetière de l'hospice de Laillerie. D'où un fils
unique :
XIII. a) Dieudonné Treil
de Pardailhan (La Caunette - Hérault 1835- Paris 1879), x 16 novembre
1871, à Paris, avec Marie-Louise, Lebesnerois, d'où postérité.
XII. b - Marie Joséphine Laure (vers
1805-1883), x 1831 à Auguste Louis de Perrochel (1803-1867). Réside
alors au château du Jard à Chaumont-en-Vexin, où elle
est inhumée dans le cimetière de l'hospice de Laillerie. D'où
un fils :
XIII. b) Jacques Marie Augustin de
Perrochel, ° 28 mars 1832, à Tarascon, d'où postérité.
XII. c - Louise Simone Adine (Lyon 1808 –
Avignon 1887), x 25 juillet 1832, à Tarascon, à Ernest Dejean
de Caderousse de Montval (1800-1884), ancien garde du corps du roi ;
demeurait à Lédenon (Gard), avec son mari. s.p..
XII. d - Marie Louise (Marseille 1812 – Chaumont en Vexin 1867), x 28 mai
1838, à Chaumont-en-Vexin (Oise), à Jules Boucher de Crèvecoeur
(1793-1842). Propriétaire du château familial du Petit Castelet,
près de Tarascon, dont son mari a racheté les parts de ses
sœurs, elle demeure au château du Castellet, avec sa fille, après
son veuvage ; décédée à Chaumont-en-Vexin lors
d’une visite à sa sœur Laure et son beau-frère Auguste de Perrochel,
au château du Jard. D'où une fille unique :
XIII. c) Marie Mathilde Boucher
de Crèvecoeur (1840-1920), héritière du château
du Castellet ; s.p..
XII. e - Aglaé Laure Luce, x 22
juillet 1837, à Henri Antoine Victor Le Normant de Bussy, ancien
garde du corps du roi, lieutenant d'infanterie. s.p..
La famille Clémens de Gravesonest tombée en quenouille, au
XIXème siècle, dans les familles Treil de Pardailhan et Perrochel.
Source : M de Boysson
Plat d'Avignon circa 1750,
les armoiries (d’argent, à trois pals de gueules ; couronne de marquis)
de la famille Clémens de Gravezon ;
Le plat porte aussi, dans un écu "à la suisse", les
initiales CL ou LC, sans doute apposées suite au mariage en période
révolutionnaire de Jean-Baptiste de Clémens, marquis de Gravezon,
1759-1836, dernier du nom, avec Françoise Marie Suzanne Charlotte
(Catherine ?) de Colheux de Longpré, d'une famille de colons de St
Domingue, dont il divorcera en 1803.
Il délaissera rapidement cette jeune créole, à laquelle
il avait fait un fils, né le 17 août 1791 et mort enfant, puisqu'en
1802 soit un an avant son divorce de 1803 et deux ans avant son remariage
de 1804, il aura son premier enfant, Marie Angélique, de sa future
seconde épouse Marie Lucile Rosalie Bionneau d’Eyragues (1774-1848).
Alain de Boysson
ART
© Jean Gallian 2011