de CAROMB
 
  • nom patronyme
 On se reportera utilement à l'Histoire de Caromb Tome II sur ce site afin d'obtenir plus de renseignements sur cette famille.

Généalogie :
- Rican de Caromb, Chevalier de Caromb, c. 1209, 1222, 1225 d'où
- Isabelle de Caromb, co-dame de Causans, qui teste  le 20/4/1247, x Giraud de Vincens, chevalier, sg de Brantes, Savoillans, St Léger.

- Rolland de Caromb, chevalier, c. 1262
- Raimond de Caromb, peut-être frère du précédent, religieux du couvent des Carmes d'Avignon, en 1267

- Catherine de Caromb, co-dame de Villes, x N du Puy
- Raibaud de Caromb, co-sg de Villes(sur-Auzon), d'où
- Rican de Caromb, son fils, vend partie du fief de Villes en 1357.

- Isnard de Caromb, prieur de Gardane, c. 1312.

Une étude récente sur l’Ordre du Temple dans la Basse vallée du Rhône [194]. cite quatre personnages de la famille "de Caromb".
- Peire de Caromb fait partie de la commanderie du Temple de Saint Gilles dès 1169, à peine quelques décennies après la fondation de cet ordre en Provence.
- Guilhem de Caromb est cité comme appartenant à la commanderie d’Arles en 1274.
- Deux Raimbaut de Caromb, peut-être l’oncle et le neveu, se sont particulièrement illustrès, le premier comme maître en Hongrie (1239), cis mare (1240-1246), puis en Provence (1251-1263). Alors qu’il est maître du Temple en Provence, il reçoit le 9 juin 1259, une avance d’une somme de 2300 sous tournois pour l’achat d’une maison à dame Ferrière, épouse de Guilhem Cavalier (ou de La Milice) d’une famille avignonnaise qui a fourni elle aussi quelques Templiers à la commanderie d’Arles.
Sceaux du Temple à cette époque :                            
- Le second Raimbaut de Caromb a accompli une brillante carrière à Chypre dans le gouvernement central de l’Ordre (1292-1308). Il est mieux connu par le procès qui marque la fin de l’Ordre du Temple. Dans la liste des templiers arrêtés à Paris le 13 octobre 1307, aux côtés du grand-maître Jacques de Molay, on trouve ce Raimbaut ou Raimbaud de Caromb. Ce grand-précepteur de Chypre était un chevalier du Temple provençal : il est dit "Raymbaudus de Caron" ou "Ranbaldus de Ciaren" et aussi « de l’ancienne Maison de Causans ».
Reçu jadis en la maison de Richerenches, ce personnage était précepteur de Chypre dès 1302, car il aurait assisté comme tel à cette époque à une réception faite par le grand-maître à Famagouste. Il avait soixante ans en 1307, et avait été reçu, en cette maison de Richerenches, dans le Comtat Venaissin, vers l'an 1265, à la Pentecôte, par le commandeur de Provence, frère Ronssolin de Fos. Ces réceptions de chevaliers se faisaient souvent avec un certain apparat ; des parents ou des amis accompagnaient le jeune chevalier en vue de la cérémonie de profession et Raymbaud nous apprend que son oncle, l'évêque de Carpentras, était au nombre des assistants. La commanderie du Temple de Richerenches était d'ancienne fondation, puisqu'elle aurait été créée vers les années 1135-1136.
Raimbaut de Caromb, chevalier du Temple, subit l’Interrogatoire sur les crimes dont cet Ordre était accusé, devant Guillaume de Paris, l’Inquisiteur de la Foi, dès le 10 novembre 1307, et avoua tout. C’est le 97ème des 140 chevaliers du Temple de Paris qui furent examinés par ce même Inquisiteur  .
Sur ces 140 chevaliers, 126 déclarèrent avoir renoncé à la religion chrétienne en crachant sur la croix lorsqu'ils furent reçus ; vingt d'entre-eux jugèrent sur leur âme qu'ils ne s'étaient décidés à commettre ce sacrilège qu'après avoir supporté pendant plusieurs jours les plus mauvais traitements. Raimbaud de Caromb, fit des aveux dont la précision portait le cachet de la véracité ; ils furent d'un grand poids dans l'instruction de la procédure  .

 
  


 © Jean Gallian 2009