de CALIGNON,


.......... ...........calignon 3

Familles associées : Simiane, Rousset de la Martrère, Urre
Fiefs : La Chamoussìère, Peyrins, Voreppe, Saint-Jean, Saint-Sauveur, Brénieu, Laffrey, Montmeilleur. Pommiers, Saint-  Vincent, Chaillol.

Le nom est les armes passèrent aux Barbier-de Calignon

calignon
D'après d'Hozier
Madeleine Justine de Calignon, veuve de
Jean-Baptiste de Galien de Chabon,
procureur général au Parlement du Dauphiné.
Eléments de généalogie :
La maison Calignon est fort ancienne à Voiron , & son nom primitif paraît être celui de Roux. RIV

- Guigues Ruffi, alias Calignon, était notaire à Voiron, en 1481;
- Guigues Calignon était, en 1572, vicaire-général & official de Grenoble.
- Genton de Calignon, qui habitait Voiron, fut père de:
1° Soffrey, qui suit;
2° Hugues de Calignon, seigneur de Montmeilleur, auditeur, puis conseiller-maître en la chambre des comptes, dont la postérité tomba en quenouille, peu après;
3° Jacques de Calignon, sieur de Brénieu & conseiller au parlement de Grenoble, en la Chambre de l'Edit, en 1569, fut l'auteur de la branche de la Chamoussìère, tombée en quenouille au commencement du XVIIIe siècle;
4° Louis de Calignon, sergent-major de la ville de Grenoble, fut anobli en 1592, par lettres vérifiées en 1602, & forma la branche de Saint-Sauveur & de Laffrey.
Il fut père de Louis de Calignon, sìeurde Laffrey, sergent-major de la ville de Grenoble, & celui-ci le fut de François de Calignon, sieur de Saint-Sauveur, qui occupait le même poste en 1670.
Noble Just de Calignon, sieur de Laffrey, chevalier de Saint-Louis, major au régiment de la couronne, vivait en 1752.
Soffrey de Calignon, personnage important du XVIe siècle, fut d'abord président en la chambre mi partie du parlement de Dauphiné, puis chancelier de Navarre, en 1593. Zélé partisan des idées de la réforme, il se signala sous Henri IV, par d'habiles négociations & fut un des principaux rédacteurs de l'Edit de Nantes. II laissa de Marie du Vache.
 l° Alexandre, qui suit; 
2° Abel de Calignon, sieur de Saint-Vincent &  de Voreppe, conseiller au parlement, qui   ne laissa qu'une fille unique : Uranie de Calignon, dame de Voreppe & de Pommiers, mariée a Hector d'Agoult, seigneur de Bonneval, conseiller au parlement de Grenoble, vivant en1656;
3° François de Calignon, sieur de Saint Jean
4° Lucrèce, femme de Claude de Brémont ,
5° Uranie, femme de Pierre de Poligny, baron de Vaubonnais.
Alexandre de Calignon, maréchal de batailles épousa Isabeau de Rosset, dont il eut:
1° Soffrey, qui suit;
2° Raymond de Calignon, seigneur de Saint Jean;
3° Ennemond de Calignon.
Soffrey de Calignon, lieutenant-colonel au régiment de Sault, s'allia avec Justine de Chabrières. dame de Peyrins, & fut père de Paul & de Raymond de Calignon, seigneurs de Peyrins, vivants en 1670.

A partir de cette époque, il est difficile faute de documents, de suivre la filiation de la maison de Calignon.
- Antoine de Calignon, grand-prévôt de la maréchaussée de Dauphiné, épousa en premières noces Diane de Beaumont de Saint-Quentin, & se remaria, le 5 avril 1639, avec Isabeau d'Aube, fille de défunt Pierre d'Aube, seigneur de Roquemartine & du Tourret, veuve de noble Antoim de Vaujany, du Versou.
Il eut du premier mariage : Jeanne de Calignon femme de noble Henri de Saint-Ours, seigneur de l'Echaillon & de la maison-forte de Bernières, capitaine au régiment de Sault, qui hérita des biens de sa maison, ainsi que de ceux de sa belle mère Isabeau d'Aube.
Nous croyons (RIV) que le grand-prévôt, Antoine devait être fils de Hugues de Calignon, frère du chancelier ou qu'il était frère de François, seigneur de Laffrey.

La branche de Peyrins, est tombée par deux filles dans les Barbier, qui prirent le surnom de Calignon. "Barbier-de Calignon"

Une autre branche, portant le surnom de Chaillol s'est fixée dans le Gapençais.

La famille de Calignon avait pour représentant M. de Calignon, célibataire, qui habite Voiron, & dont le frère, chef de bataillon, est mort à la bataille de Solférino, en 1859.
De gueules, á l'agneau pascal d'argent, arboré d'or; l'étendard chargé d'une croix de gueules; au chef cousu d'azur, chargé de deux coquilles d'or.

La branche de Peyrins, venue du chancelier Soffrey & celle de François de Calignon, conseiller en la Chambre de l'Edit , appartenant tous deux à la religion réformée, portaient:
"De gueules au lion d'or; au chef cousu d'azur, chargé de deux coquilles d'or"




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