MAISON d'ANJOU


Source : Louis Blanchard, dessin de M. Laugier, AD13.
 
CHARLES II, COMTE DE PROVENCE.

Pl 17 bis N°2
An 1280.
Légende, en majuscules gothiques, entre cordons et grènetis d'un côté et double grènetis au contre-sceau :
+ S. KAROLI : PMOGEITI REG. SI CIL. PNCIP. SAL'HI. DNI. HONOR. MOT SCI. AGLI.
( Sigillum Karoli Primogeniti régis Sicilie, Principis Salerni et Domini honoris montis Sancti Angeli).
+ SECRETVM. KAROLI. PRIMOGENITI. REGIS. SICILIE.
A l'avers, le cavalier des sceaux précédents. Le heaume n'est pas couronné. Le caparaçon et l'écu sont semés de fleurs de lis, brisés d'un lambel à 4 pendants ,
à une bande brochant sur le tout.
Au revers, l'écu d'Aragon à 4 pals.
Donation à Charles Ier par Pons de Saint-Bonnet, abbé d'Aiguebelle, de la co-seigneurie indivise de Montlucet, Serre et Rosans. Aix, 9 mars 1280.

anjou 9
LE MÊME.
Pl 8 N°3
An 1292
Légende en majuscules gothiques (le T est romain), entre deux grènetis :
A l'avers : K. SCD'S. D. GRA. REX. IRLM. SICIL. DVCAT. APVL'. T. PNCIPAT. CAP.
Au revers : + PROVINCIE : ET : FORCALQVERII • COMES :
(Karolus secundus , Dei gracia, Rex Jérusalem, Sicilie, Ducatus Apulie et principatus Capue ; + Provincie et Forcalquerii cornes).
A l'avers, le Roi, vu de face, couronné de trèfles, vêtu d'une tunique serrée et du manteau royal, est assis sur un banc sans dossier. Il tient de la main droite un sceptre fleurdelisé, et de la gauche un globe crucigère.
Au revers, l'écu aux armes de Provence, à 4 pendants.
Confirmation des privilèges accordés en 1185 par Ildefonse, roi d'Aragon , marquis de Provence, au chapitre de Saint-Sauveur d'Aix et délimitation des bourgs Saint-Sauveur, Saint-André et Sainte-Marie. — Aix, 24 septembre 1292.
anjou10

LE MÊME.
pl. 7bis N°3.
Légende en capitales romaines et majuscules gothiques, limités intérieurement par un cordon et un grènetis, extérieurement par un cordon :
+ KAROLVS. SECVNDVS. Dl. GRACIA. REX  IERVSALEM ET SICILE
DVCAT'. APPVLIE. ET. PNCT' CAPVE.
+ PROVINCIE ET. FORCALQUERII : COMES
A l'avers, le Roi, paré des attributs de la majesté, est assis entre deux lions. Derrière lui, une tenture semée de fleurs de lis.
La couronne est ornée de croix vidées, cléchées et pommelées.
Au revers, le Comte à cheval, vu de trois quarts. Il porte sur le haubert  la cotte à longues manches. Le heaume est grillé et couronné. Il tient de la main droite l'épée levée.
 Le caparaçon et l'écu sont aux armes de Provence-Sicile.
anjou 11
LE MÊME.
Pl 6 bis N° 3
An 1336.
Légende en capitales romaines et majuscules gothiques, entre un cordon et un grènetis :
+ C : FILIVS : REGis SICILE. COMES PROVINCIE.
+ : ACTIBVS : IMMENSIS : FULGET URBS MASSILIENSIS.
Dans le champ-de l'avers, le cavalier du sceau précédent, mais tourné à gauche.
Au revers, l'écu d'Aragon à 5 pals.
Vidimus dressé en la cour royale de Marseille, le28 août 1336, d'un échange de terres et de villes fait le 1er septembre 1257, entre Benoit d'Alignano, évêque de Marseille et Charles Ier, comte d'Anjou. La date de la charte (1336) prouve qu'après la mort de Charles II, on se servait encore à Marseille, pour la légalisation des actes, d'un sceau à son effigie.
 La légende du revers est toute marseillaise.
Anjou 12
LE MÊME.
Pl 8 N° 2
An 1303.
Légende en capitales romaines :
+ S' K. COMITIS : PROVINCIE : ET FORC : ET DNI AVINION.
+ S' K. COMITIS. PVINC : ET FORC : ET DNI AVINION-
( + Sigillum Karoli Comitis Provincie et Forcalquerii etDomini Avinionensis).
A l'avers, l'écu de Provence-Sicile à 5 pendants.
Au revers, l'écu d'Aragon à 4 pals.
Expédition de sentences pénales portées contre Guillaume Panede, Rauba et autres, pour méfaits commis sur les terres du roi, à Avignon.
Avignon , 13 novembre 1303.
anjou 13  
LE MÊME.
PI. 7 bis n-1,
An 1290.
Légende , au revers seulement, entre doubles cordons et grènetis, en capitales romaines et majuscules gothiques :
+ CONT. S' KAROU. COMITIS ANDEGAVIE-
Dans le champ de l'avers, le Comte à cheval, vu de trois quarts et tourné à droite, avec haubert et cotte sans manches. Le caparaçon et l'écu sont bordés.
Le heaume se termine en pointe.
De l'autre côté, l'écu semé de fleurs de lis et bordé.
Récépissé donné à Paris, le 2 septembre 1290 , de divers titres concernant le Maine et l'Anjou.

charles II



 
CHARLES II et ROBERT Ier, COMTES DE PROVENCE.

Pl 8 N°4
An 1289
Légende en majuscules gothiques et capitales romaines, entre deux cordons et grènetis :
+ KAROL' DEI GRA : REX IERLM 7. SICILE. DVCAT. APVLIE : ET PRINCIPATVS : CAPVE :
PRINCEPS ACHAYE. + FILIVS : REGIS KAROU : ANDEGAVIE PROVINCIE : ET FORCALQVERII COMES.
A l'avers, le roi Charles II, de face, couronne en tête, est assis entre deux lions, sur un banc orné d'un tapis aux pals d'Aragon.
Il est vêtu d'une tunique à manches courtes, laissant passer celles d'un vêtement de dessous, qui paraît être de mode orientale.
Il tient, de la main droite, le sceptre fleurdelisé.
Au revers, son fils Robert est de profil, tourné à droite, sur un cheval au trot. Il porte, de la main droite, l'épée levée ; au bras gauche, l'écu, aux armes de Provence,
comme le caparaçon. Il est vêtu du haubert, et par dessus d'une cotte sans manches. Le heaume est grillé et couronné.
Quittance des 1127 marcs d'argent, restant à payer des 30,000 à fournir au roi d'Aragon, pour la rançon du roi Charles II.
Nice, 14 avril 1289.

anjou 14

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