BOFFIN, de BOFFIN

La famille dauphinoise, originaire, dit-on, d'Allemagne, vint, à la fin du XIVe siècle, se fixer dans la ville de Romans.
- Romanet Boffin, après avoir visité les lieux saints, fonda dans cette ville le couvent du Montdu-Calvaire, en1516;
- Félicien Boffin, son fils, fut avocat-général au parlement de Grenoble, en 1554, & se signala par son dévouement à la religion catholique;
- Deux autres Félicien Boffin furent l'un avocatgénéral , & l'autre conseiller au parlement de Grenoble;
- Thomas Boffin , conseiller d'état, acquit par échange, en 1530 de Gaspard Alleman, la terre d'Uriage, (qui avait été érigée en baronnie en faveur de Soffrey Alleman, dit le capitaine Molard, en février 1494). Son unique héritière la porta dans la maison de Langon.
- Mme la marquise de Gautheron, née de Langon, l'a transmise à son neveu, M. le comte de Sibeud de Saint-Ferréol.

La maison de Boffin, aujourd'hui éteinte, s'était divisée en trois branches:
1° Celle des marquis de la Sône;
2° Celle des seigneurs d'Argenson, marquis de Puzignieu;
3° Celle des barons d'Uriage.

- Armand-Félicien de Boffin, marquis de la Sône, & Louis-Félicien de Boffin, marquis de Puzignieu, étaient tous deux lieutenants généraux vers 1770;
- Noël Félicien de Boffin, marquis de la Sône, baron de Chatte, seigneur de Saint-Pierre-d'Argenson, Izeron, Cormin, Saint-Pierre-de-Nacon, Chalval, ..., capitaine de cavalerie, vivait en 1774.
- M. de Boffin, marquis de la Sône, était bailli d'épée du Viennois & du Graifivaudan, en 1789.
- Jean de Boffin était seigneur de Parnans, en 1646;
- Thomas de Boffin, vivant en 1680, avait épousé Marie de Buffevent, dame de Pinet, Creys & Puzignieu, héritière des biens de sa branche;
- Nicolas de Boffin de Parnans, chevalier de Saint-Louis, commandant réformé d'un bataillon d'infanterie, testa, le 29 décembre 1716, en faveur d'Anne de Menze de Sarcenas, sa femme, d'Anne-Marguerite, de Jeanne & de Marguerite de Boffin, ses filles.

La branche de Puzignieu ou Pusignieu, a donné une prieure au monastère de Montfleury, en 1772.

D'or au bœuf passant de gueules ; au chef d'azur charge de trois croix du calvaire, ou potences, d'or.

Du Buisson & Jouffroy d'Eschavannes blasonnent Bossin d'Argenson : D'azur à la croix cléchée & vidée d'argent.

Ces armes avaient été prises par substitution à l'une des branches de la maison de Buffevent.