BLANC, BLANC de MANVILLE,  de BIANCHI de MEDICIS de MANVILLE.

• Cette famille est originaire du Barroux. 
• Elle se disait issue des Bianchi de Médicis, originaire de Bologne en Italie.
• De sable au lion d'or surmonté d'une ville d'argent. Blanc de Mainville . BOR
• Parti: au 1, d'argent, à la croix de gueules, au chef d'azur chargé de trois fleurs-de-lys d'or rangées entre les quatre pendants d'un lambel de gueules (Bologne); 

au 2, coupé:
a) d'or à la croix ancrée de sable (Manville anc.),
b) de gueules, à l'étoile à seize rais d'argent (Baux), 
sur le tout parti:

 au 1, d'argent, à trois bandes d'azur, à la fasce du premier brochant sur le tout (Bianchi de Bologne),
 au chef d'or chargé d'un tourteau d'azur surchargé de trois fleurs-de-lys d'or, 2 et 1, 
 accosté de deux boules plus petites de gueules (Médicis);
au 2, de sable, au lion d'or surmonté d'une ville fortifiée d'argent

• Timbre: casque taré de face à onze grilles, 
• Couronne de marquis fleurdelisée, bourrelet d'or et de sable.
• Cimier: une fleur-de-lys.
• Lambrequin: à dextre d'azur et d'argent, à senestre de sable et d'or.
• L'écu posé sur un grappin à quatre becs de fer, au trabe de bois au naturel garni de son anneau de fer  paraissant derrière le cimier.
• Tenants: à dextre, un chevalier du XIVe siècle tenant de la main gauche l'étendard royal de France, d'azur, semé de fleurs-de-lys d'or, sa main droite appuyée sur un long bouclier, aux armes d'origine de Bianchi de Bologne.
• Supports: à senestre, un lion léopardé au naturel couronné d'une couronne murale d'argent, et tenant un penon d'or à la croix ancrée de sable.
• Devise: CRESCIT CERTANDO ET ROBUR PRUDENTIA FIRMAT.

Généalogie  :


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La  saga  de  la  famille  Blanc,originaire  du  Barroux.
Par Jean Gallian


    Nous sommes en l’an 1700, au Barroux.
    A cette date, Le Barroux compte plusieurs familles du nom de « Blanc », des familles nombreuses. Claude Blanc et son épouse Catherine Falque,
par exemple, ont eu 10 enfants. Déjà âgés, plusieurs de leurs enfants ont fondé leur propre famille. Joseph a épousé une Favier et a 4 enfants, alors que son frère
Jean Baptiste est devenu boulanger à Caromb et a épousé une Allégre du village.

    Nous allons nous intéresser à une branche de cette famille barroussière qui a une descendance incroyable. Commençons par François Blanc et son épouse Marie Reynaud
qui habitent eux aussi au Barroux, toujours autour de 1700,  et sont probablement agriculteurs.  Leur fils Jean François reste dans le village et prend la succession de son père,
mais son petit-fils François épouse une Avignonnaise et s’installe comme géomètre arpenteur  à Avignon.
    Après la Révolution française, qui a été si sanglante dans notre Comtat, on retrouve Claude-Agricol Blanc (1773-1829), fils du précédent comme fileur de soie à Avignon,
puis receveur des contributions à Courthézon. C’est là que va commencer la saga des « Blanc ».  
    De son épouse Marie Thérèse Janin (1776-1868), il a cinq enfants dont des jumeaux François et Louis nés à Courthézon le 12 décembre 1806.
François  sera surnommé « le magicien de Monte-Carlo ». Louis décèdera en 1848.

    L’arrivée d’un cirque dans le village va changer la vie de nos jeunes jumeaux. Ils font connaissance d’un montreur de cartes qui fait des tours et gagne beaucoup d’argent.
Emerveillés, ils le suivent avec le cirque, apprennent à manipuler les cartes et les jeux de hasard.
    On les retrouve très vite à la tête d’un casino à Marseille, et à 28 ans ils ouvrent une société de bourse à Bordeaux. Ils spéculent sur les rentes d’Etat
mais sont condamnés pour corruption de fonctionnaire : ils ont acheté la complicité des agents du télégraphe Chappe afin de savoir en premier l’évolution des cours parisiens.
À l'époque, les Rothschild utilisent déjà des pigeons voyageurs pour transmettre les nouvelles essentielles entre leurs bureaux.
    Ils s'installent à Paris, les poches déjà bien pleines, ouvrent une maison de jeux au Palais-Royal. Hélas pour eux, le roi Louis Philippe interdit en 1838 «les loteries particulières
et les maisons de jeux». Mais ils ont compris l’intérêt des nouveaux jeux à la mode : le «trente-et-quarante» et la «roulette».
    Qu’à cela ne tienne, ils s’exilent dans le duché de Luxembourg alors germanique, ouvre un cercle privé puis trouve un accord avec le Landgraf de Hesse-Hombourg
près de Francfort lequel accepte de signer une concession de 30 ans avec les deux frères, pour introduire les jeux. Ambitieux et entreprenants, faisant de la publicité
dans la presse internationale, ils lancent casino, établissement thermal, salle de spectacles … et c’est un immense succès auprès de la riche clientèle européenne.
    La roulette rapporte gros dès 1841.
    François a deux enfants de son épouse Madeleine-Victoire Huguelin : Camille Blanc né en 1847 et Charles Blanc en 1848. Son épouse meurt en 1852.
    De plus son frère jumeau Louis est mort depuis peu.
    Deux ans plus tard, François épouse (1854), une jeune allemande, Marie-Charlotte Hensel.

                                                                                         

    Les modes changent, et les fortunés clients européens préfèrent la Riviera. Les jeux sont alors interdits en Italie comme en France. Reste Monaco.
    1856 : c’est l’époque où le prince Charles III de Monaco, souverain de sa principauté, cherche à augmenter les ressources de son Etat. Il constate que des villes germaniques
 prospèrent  grâce aux jeux. Après quelques tentatives sans succès, il contacte François Blanc. L’accord se fait et ce dernier prend la tête de la « Société des Bains de Mer de Monaco »
créés en 1863, avec une concession des jeux pour 50 ans (jusqu'en 1913), une somme annuelle de 50.000 francs plus 10 % des bénéfices nets. François investit la somme
de 1,7 millions francs et fait entrer dans le capital d'autres investisseurs, comme l'évêque de Monaco et le cardinal Pecci (le futur pape Léon XIII).
    Les affaires sont rondement menées. La colline des Spélugues se couvre de grues et le premier casino est ouvert en 1866. Charles III de Monaco rebaptise cette colline en Monte-Carlo
("mont Charles") en son propre hommage. L’Hôtel de Paris et le Café de Paris, sans rival pour le confort et le luxe, ouvrent leurs portes à la riche clientèle qui arrive en nombre
grâce au prolongement de la ligne de chemin de fer Paris-Nice.
    François dépense 500.000 francs par an en publicité et en promotion pour Monte-Carlo.
    Il gagne 2 millions de francs trois ans après l’ouverture du casino. Le prince Charles III abandonne alors officiellement toute levée d'impôts sur la principauté.
La fermeture du dernier casino allemand assure à Monte-Carlo un monopole de fait en Europe jusqu'en 1907, date de la réouverture des casinos français.
En 1870, les bénéfices se montent à 5 millions de francs…
    Lorsqu’il meurt en 1877, il laisse une fortune personnelle de 72 millions de francs — soit à peu près 500 millions d'euros 2015, l'une des plus importantes d'Europe de l'époque.
Sa veuve, Marie Charlotte Blanc, excellente femme d’affaire, lui succède à la tête de la Société des Bains de Mer. Mécène, elle fait construire l’Opéra de Monte-Carlo
par le célèbre architecte Garnier. Elle meurt à son tour en 1881.
    Le 23 mars 2013, à l'occasion du Bal de la Rose du Rocher,  seront célébrés les 150 ans de la Société des Bains de Mer et un hommage sera rendu à son fondateur François Blanc.

    Camille Blanc, fils de François, lui succède à la Présidence de la Société des Bains de Mer, poste qu’il occupe jusqu’en 1927. Il lance en 1898, la Société Immobilière
de Monte Carlo Supérieur afin d'aménager le site pour lui permettre de participer à l'exploitation des hôtels, restaurants et casinos très à la mode.
Sa sœur Marie épouse le prince Roland Napoléon Bonaparte en 1880 et son autre sœur Louise Antoinette, épouse le prince Radziwill.
    Edmond Blanc, son demi-frère continue la saga familiale : député, propriétaire de "L'Écho de Paris", éleveur de chevaux de courses, il crée l’hippodrome de Saint - Cloud
qui sera inauguré le 15 mars 1901. Le 1 février 1898, l'Etat avait mis le domaine de La Fouilleuse en vente aux enchères : Edmond Blanc  remportera l'enchère pour un prix de 620.000 francs.
Les descendants vendront l'hippodrome en 1952 à l'industriel Marcel Boussac.

      Edmond Blanc fut député des Hautes-Pyrénées dans l'arrondissement de Bagnères-de-Bigorre (1893-1894 et 1898-1902)
Son cousin germain, Louis-François-Alexandre, fut créé marquis romain et obtint l'autorisation de s'appeler Blanc de Mainville (décret du 13/2/1864, du gouvernement français)
Son fils, Louis-Alexandre, fut créé prince romain en 1900 et devint prince de Manville-Bianchi  la même année, du nom de la branche bolognaise qui fut créée comte palatin
de Piano en 1393. BOR
      Lui et son frère demandèrent en 1906 à ajouter "de Médicis" à leur nom.

     Du Barroux à Monte-Carlo et Paris, cette famille a tracé son chemin et a su profiter des opportunités de l’époque pour acquérir une fortune importante. Belle épopée.

Sources :
- Généalogies des Blanc et Blanc-Manville (Roglo/Geneanet)
- La Saga des Grimaldi par Jean des Cars
- Article Edmond-Blanc sur l’encyclopédie Wikipedia 

Généalogie en texte :


I. François Blanc, habitant Le Barroux en 1700 x  Marie Reynaud
II. Jean-François Blanc  2 mai 1704 Le Barroux x 24/4/1727 au Barroux, Françoise Favier 30/10/1707 Le Barroux, fille de Pierre & de Catherine Esbrote
III. François 6/1/1737 Le Barroux-12/9/1817 Avignon, géomètre-arpenteur x Catherine Salle ° v 1748 Avignon-4/2/1821 Avignon

IV Claude-Agricol Blanc, 19/7/1773 Avignon- 12/10/1829 Avignon, Fileur de soie, puis receveur des contributions à Couthézon, 
x 21 avril 1795 Avignon Marie Thérèse Janin, 1776-1868, fille de Paul & de M. Catherine Berger
V Agathe Blanc, 1797-1873 Avignon
V Marie Blanc, 1804-1855 Avignon, x  18/0/1822, Avignon, Martin-René Grange
V François Blanc, 12/12/1806 Courthézon-27/7/1877 Loèche-les-bains en Suisse,
jumeau de Louis, Propriétaire de maisons de jeux (à Marseille), spéculateur à Bordeaux, au Luxembourg,  fondateur de la Société des Bains de Mer et du casino de Monaco.

- Relation avec Magdeleine Huguelin v1823-1852 
VI Camille Blanc 29/3/1847 Paris-21/12/1927 Beaulieu (06), premier maire de Beausoleil 1904 -1925, Président de la Société des bains de mer de Monaco.
x 27/7/1885, Paris, Elisabeth Lanxade 1852
s.p.
VI Charles Blanc 8/7/1848 Neuilly-sur-Seine-15/2/1885 Naples

- Mariage :
x1 20 juin 1854, Paris,  Marie Charlotte Hensel 1833-1881, une famille d'origine huguenotte,
VI Louise Antoinette Sophie Marie Blanc 21/11/1854 Paris-14/2/1911, x  30/3/1876, Paris, Konstanty Radziwiłł 1850-1920, post.
VI Edmond Blanc 23/2/1856 Paris-12/12/1920 Neuilly/Seine, député des Hautes-Pyrénées 1893-1894 et 1898-1902,
propriétaire de "L'Écho de Paris",  comte romain et Blanc (décembre 1879), titré par le Pape Léon XIII ;
Autorisation pour sa descendance de se nommer " Edmond-Blanc ", par décret du 22 décembre 1935 , éleveur de chevaux de courses,
créateur de l'hippodrome de Saint Cloud, Maire de la Celle-Saint-Cloud où il construisit le château de La Châtaigneraie
x1  9/1/1890, Paris,  Héloïse Marot 1853, divorcés le 1er juillet 1909
x2 1911 Marthe Galinier, 1874-1947, fille de Marie Edouard & de Aimée Cécile Bertel

Du premier mariage :
VII Antoine Marcel Blanc ° 1892
x  Jeanne-Madeleine-Emilie Leverd v 1892

VIII Antoinette-Berthe-Lucienne Blanc 8/9/1920 Manosque-2000
x 5/12/1940, Monaco, Jean des Princes de Francavilla Imperiali 1908-1992  post.

VII Edmond François Eugène Edmond-Blanc (Autorisé par décret du 22/12/1935) 2/11/1904 Neuilly-sur-Seine-16/6/1952 Neuilly-sur-Seine 
x1 11/10/1928 Paris, Paule Caroline Mathilde MURAT, Princesse 21/5/1901 Paris-29/5/1937 Paris, fille du prince Eugène Louis Michel Joachim Napoléon & de Violette NEY d'ELCHINGEN, divorcés le 1er juillet 1936.
          VIII Isabelle Edmond-Blanc ° 1930
x2 > 1936 Lucienne Sopher
VII François Edmond-Blanc, naturaliste, éleveur de chevaux, L.H.
x1  Jeanne Delamare-Deboutteville, 1908-2005, fille d'André & de Lucie Fromage,  divorcés,  
          VIII  François Cyril Edmond-Blanc x  Monique Oberson
x2 Marie Marcelle Paolucci 1910-11/4/2001, divorcés,
          VIII Eléonore Edmond-Blanc
29 juillet 1948 Nice
x26 juin 1973, Neuilly-sur-Seine,  Guy Emmanuel Jean Marie Joseph de La Rochefoucauld, 5/6/1944 Paris-19/7/1991, fils de Charles Emmanuel Jules Aymé Marie  & de Floria d'Huart Saint-Mauris 

VI Marie Félix Blanc 22/12/18591859-1/8/1882,
x  l6/11/1880, Paris,  Roland Napoléon Bonaparte, 1858-1924, prince Bonaparte , membre de l'Institut,  fils de Pierre & d'Eléonore Ruffin 

V Louis Joseph Blanc, 12/12/1806 Courthézon-9/6/1852 Ivry/Seine, jumeau de François, directeur de maison de jeux,
x 20/12/1845, Bordeaux,  Anne Catherine Gaudin 1819 Bordeaux-1875  Hyères , fille de Louis et de Marie Mansel et petite-fille de Jean Mansel & de Jeanne Manville

VI Louis-François-Alexandre Blanc de Manville 26/11/1846 Francfort/Main-19/7/1878 Paris, autorisé par jugement du tribunal civil de la Seine du 25 mars 1864 à joindre à son nom celui de " Manville " venu d'une aïeule bordelaise,
x  26/7/1869, Versailles, Caroline d'Anthoüard de Vraincourt 1849-1953.
Décret impérial :  Art 11405 : du 13 février 1864 : Me Anne-Catherine Gaudin, propriétaire, née à Bordeaux le 24 mars 1819, demeurant à Paris, veuve de M. Louis Joseph Blanc , + 9/6/1852, et son fils mineur Louis-François-Alexandre Blanc, ° 26/11/1846, sont autorisès à ajouter à leur nom patronyme, celui de Mainville et de s'appeler à l'avenir, Blanc de Mainville

VII Louis-Alexandre Blanc de Manville, prince Blanc de Manville, dit prince de Manville-Bianchi, ° 6/7/1870 Lormont (Gironde), + 19/7/1878 Paris, s.a.
VII Marguerite-Marie-Clémence Blanc de Manville x 27/4/1892Denis-Ferdinand-Jules de Raveneau 1860-1930, post.
VII Henri-Pierre-Alexandre Blanc de Manville, marquis Blanc de Manville, dit marquis de Manville-Bianchi, créé marquis héréditaire par bref pontifical du 5 septembre 1900, ° 8 février 1876 à Paris.

Cette famille ne parait pas avoir renoncé à ses prétentions de représenter la Maison des Bianchi dï Piano, éteinte à Bologne le 23 janvier 1890 dans les Sassoli, autorisés en 1893 à relever le nom (SASSOLI de BIANCHI de MEDICIS) et le titre de comte de Piano.
Elle vient de se jeter aussi sur une maison plus illustre encore, celle des Médicis, dont elle demande à être autorisé à ajouter le nom aux siens :
Demande de chagement de nom parue au Journal officiel du 18 novembre 1906
DE BIANCHI de MEDICIS deMANVILLE,
Le 18 novembre 1906.
MM. Louis et Henri Blanc de Manville, nés,le premier à
Lormont (Gironde), 6 juillet 1870, et le deuxième à Paris,
le 8 février 1876. demeuran,t tous deux a Paris, rue Monsieur,
N°6, se pourvoient près de M, le Garde des sceaux à l'effet d'être
autorises à porter dorénavant'comme nom patronymique, le
nom "de Bianchi de Médicis de Manville "

Don en 1953 Le prince de BIANCHI de MEDICIS de MANVILLE fait don de l'Hôtel de Manville à la ville des Baux-de-Provence, pour y installer l' hôtel de ville. Cet hôtel fut construit pour Claude 1er de Manville , capitaine des galères royales, chevalier du Saint Sépulcre, issu d'une famille toulousaine protestante, et venu aux Baux dans le sillage du connétable de Montmorency. Capitaine-viguier des Baux, il reçut en 1543, de la part de François 1er, la haute juridiction sur cette seigneurie.

V Edmond Blanc

Sources : (1) Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe. 1843-200..1912 (A70,VOL68).
Journal officiel du 18 novembre 1906

Bianchi de Bologne Bandé d'or et d'azur, à la fasce d'argent brochant sur le tout. (Alias: armes de concession du Roi de France Charles VI, 10 mai 1389: Bandé d'or et d'azur, à la fasce d'argent brochant sur le tout). (Alias: Armes de concession du Roi de France Charles VI, du 10 mai 1389: Bandé d'or et d'azur, à la fasce d'argent brochant sur le tout et au chef d'azur chargé de trois fleurs-de-lys d'or rangées entre les quatre pendants d'un lambel de gueules.) (Alias encore: concession du pape Clément VII du 12 juin 1533, avec le nom de Médicis. Armes modernes: d'argent, à trois bandes d'azur et une fasce du premier brochant sur le tout, au chef d'or chargé d'un tourteau d'azur surchargé de trois fleurs-de-lys d'or, 2 et 1, et accosté de boules plus petites de gueules (Médicis).
Bianchi de Manville (de) Parti: au 1, d'argent, à la croix de gueules, au chef d'azur chargé de trois fleurs-de-lys d'or rangées entre les quatre pendants d'un lambel de gueules (Bologne); au 2, coupé: a) d'or à la croix ancrée de sable (Manville anc.), b) de gueules, à l'étoile à seize rais d'argent (Baux), sur le tout parti: au 1, d'argent, à trois bandes d'azur, à la fasce du premier brochant sur le tout (Bianchi de Bologne), au chef d'or chargé d'un tourteau d'azur surchargé de trois fleurs-de-lys d'or, 2 et 1, accosté de deux boules plus petites de gueules (Médicis); au 2, de sable, au lion d'or surmonté d'une ville fortifiée d'argent. Timbre: casque taré de face à onze grilles, couronne de marquis fleurdelisée, bourrelet d'or et de sable.

Blanc (Bianchi) de Manville
Parti, au 1 d'argent, à trois bandes d'azur, à une fasce d'argent brochante, au chef d'or, chargé d'un tourteau d'azur, lui-même chargé de trois fleurdelys d'or, et entre deux tourteaux plus petits de gueules (Bianchi de Bologne) ; au 2 d'azur, à trois gerbes d'or, au chef d'hermine ; sur le tout un écu rond d'argent, chargé d'une croix de gueules (Bologne). 

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